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lundi 23 mars 2009

Critique cinématographique - Underworld : Rise of the Lycans

Sun Stars: * *
(Aucune = daube finie / * = mauvais / ** = pas mal / *** = plutôt bon / **** = très bon / ***** = excellent, à ne pas rater!)
Année : 2009
Réalisé par Patrick Tatopoulos
Avec Rhona Mitra, Bill Nighy, Michael Sheen



Ou comment aller voir une sous-merde qui n'en est pas une :p Ayant vu les deux précédents volets de la série de nanars "Underworld", je me suis dit qu'il serait dommage d'en rester là. C'est donc avec entrain et bonne humeur que nous sommes sorti de notre chaude et douce tanière dimanche matin pour aller se lover dans les fauteuils rouge cramoisi fleurant bon les panards de l'UGC De Brouckère.

Underworld : Rise of the Lycans est en fait une préquelle aux deux autres films d'Underworld: l'histoire se déroule au moyen-âge, alors que le vampire Viktor (Bill Nighy) n'est pas encore un Ancien enfermé dans une boîte de conserve de luxe (voir opus 1). On y découvre la création des lycans qui seront omniprésents dans les deux autres films. Car à la base, mes chers petits amis, les loups-garous d'Underworld ne sont que des bêtes sauvach' qui ne peuvent plus reprendre leur forme humaine et avec lesquels les vampires sont en guerre. C'est alors que le messie arriva : Lucian (Michael Sheen) était né, lycan parfait à forme humaine, et ce au cœur même de la forteresse du bon Viktor, tout fou d'avoir enfin un petit chienmain (contraction de chien et humain) pour lui tout seul!

Viktor qui en avait marre de boire sa tisane au tampax tout seul fut bien content lorsque Lucian naquit

Décidant alors de se créer une armée de gentils toutous à la poitrine velue, Viktor fera en sorte de transformer toute une flopée de pauv' types en lycans à son service en tant qu'esclave. Bien évidemment, la propre fille de Viktor, Sonja (Rhona Mitra), ne pourra pas elle non plus résister à l'envie de caresser les poils soyeux de Lucian, et finira par s'amuser à jouer à "trouve le gros bâton" avec lui du haut d'une arrête rocheuse humide, froide et sûrement glissante, comble du romantisme pour un couple vampiro-lycan.

Je vais te lancer un nonos, tiens toi prêt Lucian! Et arrêtes de remuer ta queue dans tous les sens tu veux bien...

Bon, déjà, je vous l'avoue, j'avais total confondu Rhona Mitra et Kate Beckinsale (l'héroïne des deux autres Under-bouses) vu qu'elles ont le même type de visage (la bonnasse brune un peu gothique avec une bouche de poulpe, comme Gally).

Du coup y a des trucs que je pigeais pas trop dans le film évidemment… Mais comme en même temps c'est pas vraiment le genre de film qui demande une activité intellectuelle importante, cela ne m'a pas trop gênée (sauf pour un truc mais si je le dis je vais spoiler alors je vais fermer mon orifice buccal). Faut bien le dire, j'ai beaucoup plus apprécié ce troisième opus d'Underworld que les deux précédents qui ne m'ont quasi pas laissé de souvenirs marquants. L'absence d'armes à feu et la présence d'épées et d'armures plutôt classieuses – et clairement pompées au Seigneur des Anneaux – y sont sans doute pour quelque chose, apportant cette touche gothique "à l'ancienne" au film.

Venez les filles, y a les soldes chez Weta Workshop

Rhona Mitra, comme à son habitude, joue plutôt pas trop mal et semble à l'aise dans son plastron aux seins moulés. C'est typiquement le genre de rôle qui lui va comme un gant. Faudrait pas oublier qu'avant Brangelina Jolie, c'était elle Lara Croft!

L'armure moulée, ou comment montrer des nichons sans les montrer. Tout un art!

Michael Sheen serait par contre nettement plus crédible dans le rôle de Jésus: les yeux exorbités, les tifs mi-longs un peu gras et crades, le torse légèrement velu mais pas trop, tout y est. Bon à défaut c'est le messie des lycans mais moi je n'arrêtais pas de le voir portant une croix et un pagne blanc un peu jauni à l'entre-jambe…

Je couche avec Marie-Madeleine donc? Ha non c'est Sonja, 'xcusez hein.

Quant à Bill Nighy, que dire? Bill Nighy que j'adore tant dans "Love Actually'. Et bien je dois dire que dans Underworld, il est, heu, un peu en-dessous de ses capacités. La manière de jouer de Nighy est toujours un peu théâtrale: gestuelle légèrement exagérée, diction un brin trop parfaite, bref, le genre de trucs qui, dans Love Actually, vu son perso, lui allait comme un gant. Mais ici sa manière de sur-jouer rend son personnage parfois peu crédible, si pas carrément ridicule à certains moments. Sans parler de ses lentilles de contacts fluo qui lui donne l'air d'un toxico en plein bad trip. Dommage.

Lucian! T'as encore fait caca sur le tapis! A la niche!!

Les lycans sous forme de loup sont quant à eux, je suis désolée de le dire, carrément ratés et vraiment décevants. Ca sentait un peu trop le masque en latex et le vilain poil synthétique de tapis de salle de bain pas nette. Quant aux combats, ils souffrent de cette nouvelle mode de montage où tout va trop vite, au point où le spectateur ne discerne plus vraiment ce qui se passe et qui frappe qui. Cela sauve bien évidemment Nighy qui n'a pas vraiment le physique d'un guerrier de "300".

Je veux du Pedigree Dentarask contre le tartre! Combien de fois je vais devoir le dire!

Underworld : Rise of the Lycans est malgré tout ceci un bon p'tit film d'action de série B. L'héroïne est une jolie pépée maniant bien le gourdin (de Lucian?), le héros a le poil brillant et la truffe fraîche, le vampire sadique est, ben, sadique. L'histoire est simpliste et plutôt bien amenée, bien que les vampires en prennent sérieusement pour leur grade face aux lycans qui les démontent un peu trop facilement. Les seconds rôles sont des caricatures ambulantes – surtout le pote à Lucian, le gros black à la voix de basse – et il ne faudra pas trop se poser de question sur l'apparition soudaine de certaines fringues de nos héros (Lucian cueillant sans doute de super armures de cuir bien saillantes dans les vergers à armures bien connus de la région).

- Et alors il me dit : "ho mais dis donc ton armure là ça vient de la récolte passée"
- Pfff quel sale métrosex' celui-là

- Oui et pis aussi... ha ça tourne en fait, OK, hum hum *vois de basse* On va leur niquer les canines à ces petzouilles de mert'!


Underworld n'ayant jamais eu comme ambition première de nous faire réfléchir sur le pourquoi et le comment de la vie, Rise of the Lycans est donc un bon p'tit film détente pour reposer ses neurones, sans d'autres prérogatives aucune.

My name is Lucian. Jesus Lucian.

En prime avec cette critique, la bande-annonce de Underworld : Rise of the Lycans 

2 commentaires:

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Sun Jae a dit…

Commentaire supprimé car non constructif et en plus mal écrit (sms!!), qui plus est par un gars vachement courageux qui injurie mais reste "anonyme". Bravo gars, ça c'est avoir des couilles dis donc! Quand t'auras appris à écrire et à critiquer tout en étant constructif ou en argumentant tu me feras signe, OK? Et je te signale, "mon coco", que je suis une fille et pas un mec...

Bienvenue ici ! Welcome !

Un joyeux bordel et un véritable mic-mac de ce que j'aime (ou pas), avec photo, jeux débiles, sondages navrants, bref, ma vie quoi ;) N'hésitez pas à laisser un p'tit mot!
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