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jeudi 27 mai 2010

Sur les traces de Brit-Brit

Elise Costa aura bien fait remuer ma graisse ventrale avec cette entrée de blog (I know it enough to believe it) on ne peut plus vraie. Et depuis, je suis son blog avec assiduité et râle sec quand elle ne poste rien pendant plus d'une semaine (oui je sais, c'est celui qui dit qui est, miroir miroir et autre poutre et paille dans le globe oculaire). J'ai découvert son blog via celui de Pénélope alors qu'elles étaient ensemble aux US of A à célébrer Halloween à Portland. Autant Pénélope couvrait les évènements d'un trait humoristique et léger, autant Elise complétait le récit de leur aventure grâce à sa plume pleine d'ironie et de sarcasme.

Et c'est avec une certaine joie que j'appris, toujours via son blog, qu'elle était prête à donner naissance à son premier bébé. Pesant environ 150gr, le divin enfant me fut livré pas plus tard qu'hier par Amazon. Mais voyez plutôt:


Oui je sais, il fait un peu peur comme ça, mais ne vous fiez pas trop à son nom car il a un bon fond en fait.

Ce que j'aime dans la prose d'Elise la bloggeuse ce sont ses délires auxquels parfois je pige que dalle, qu'elle n'a pas peur d'utiliser le mot "vulve" ou de dessiner des verges volantes aux gonades poilues mais aussi et surtout le fait qu'elle parle de son intérêt pour la press people sans le cacher comme un secret honteux. Car ne nous voilons pas la face: j'ai peut-être mis le site de People dans mes favoris là dans le menu de droite, mais quand je discute avec des copines tout en nous goinfrant de bouffe grasse et qui colle aux doigts, on ne parle pas souvent des frasques de Lilo ou de l'envie d'envoyer des colis alimentaires aux actrices d'Hellwood qui nous font pitié avec leur robes taille sub-zéro (sauf avec Nat, coucou Nat).

Car c'est bien de ça qu'il s'agit dans le livre d'Elise. Pas des colis alimentaires mais bien du star system. Et qui mieux que Brit-Brit le représente? Elise ne le cache pas: elle aime Britney Spears, sa pop ultra commerciale et tous les écarts que la star a pu faire et fera encore. Alors un jour, elle décide de partir et d'aller à la découverte de cette fille du sud qui était sans doute loin de s'imaginer un jour faire la une des tabloïds en se rasant la boîte crânienne.  Suivant les pas de Brit-Brit, de NY en passant par la Louisiane, Las Vegas et enfin LA, Elise nous prend avec elle dans ses valises (expression qu'elle abhorre! Héhé)  et nous parle un peu d'elle, de cette Amérique et de ses starlettes, de Britney, mais aussi et surtout, se pose la question: comment en est-elle arrivée là? Comment a pu naître le phénomène Britney? Aurait-il été le même si, au lieu de Britney, la chanson "hit me baby one more time" avait été chantée par une autre petite blonde lambda de 16 ans aux seins arrogants et au ventre plat? 


On trouvera dans ce livre pas mal de notes en bas de page qui donneront soit les info sur X ou Y, soit les analyses d'Elise sur telle ou telle situation. De même, Elise aime structurer ses dires par des 1°, 2°, 3° etc. - de manière un peu trop répétitive mais cela à le mérite d'éclaircir ses propos. La musique étant omni-présente dans son livre, autant par les chanteurs que par les chansons qui ponctuent son voyage, Elise m'a parfois perdue avec trop de noms de groupes que je ne connais pas du tout. Je me suis par contre délectée de ses rencontres faites aux détours des chemins: Hester, le dialogue avec Rob Sheffield, Robert de Kentwood... 


Au final, "Comment je n'ai pas rencontré Britney Spears" s'avéra être un sympathique petit bouquin d'un jeune auteur ivre de musique et de people et n'ayant pas peur de crier au monde que, malgré ses connaissances musicales digne de l'Encyclopedia Universalis (et rien qu'en disant ça je vous avoue être née avant 1980) que oui, elle aime Britney et la pop. Rien que pour célébrer ça, un p'tit Britney:


Quand elle était jeune et fraîche et ferme et avait la fesse hautaine: 


Quand elle était tellement ravagée que le cip a été fait en DA - et c'est accessoirement une de ses chansons que je préfère...


La prochaine fois, je vous parlerai donc sans honte de ma passion pour la J-Pop!!! Kawaiii!!!

mercredi 19 mai 2010

L'homme le plus grand du monde

Quoi de mieux après avoir passé une journée d'étron (plus poli que "journée de merde" non?) que de recevoir de l'Ôm plein de petits cadeaux comiques pour me redonner le sourire?

Hier soir, après avoir fait un repas gargantuesque préparé par l'Ôm (j'en profite pour dire que les Knacki à poêler c'est super bon en entrée!), je me suis donc plongée dans une petite BD toute en douceur et nostalgie offerte par mon zamoureux (oui je sais, je suis vernie avec un homme pareil) : "Wadlow - La trop courte destinée de l'homme le plus grand du monde" par Christophe Bec et Nicolas Sure.



Robert Waldlow est l'homme le plus grand du monde. Il mesure 2m72. Il nait un beau jour de février en 1918 et passera sa courte vie à parcourir les Etats Unis, passant d'une apparition publique à une autre, étant devenu une véritable célébrité.

Intrigué depuis toujours par ce personnage hors du commun, Christophe Bec, aidé par la main et le talent artistique de Nicolas Sure, nous livre ici une très belle BD biographique (à 95% vraie comme il le souligne lui-même) d'une jeune homme à qui la vie a joué un drôle de tour mais qui restera pourtant une homme sage, calme, modeste et très cultivé.

 

La gageur pour Bec fut de scénariser la vie de Waldlow. Comment en effet raconter qu'un homme d'une taille hors du commun passa "simplement" sa vie à parcourir les Etats Unis d'apparition publique en apparition publique sans autre forme de procès ou acte héroïque? Car Wadlow n'a pas cambriolé une banque, sauvé un bâteau plein de bébés du naufrage ou révolutioné le système des pensions. C'était un homme comme les autres, juste avec un mètre en trop, qui voyageait avec son père, tout simplement.

Au final on se retrouve avec une belle histoire humaine, magnifiquement illustrée, intimiste. La phrase qui m'aura le plus marquée sera sans doute celle-ci, alors que l'on demande à Wadlow si les gens ne sont pas trop méchants avec lui: "La plupart des gens sont gentils. Les autres sont juste ignorants, alors pourquoi est-ce que cela me causerait du souci?". Il avait à peine 20 ans...



Robert Wadlow décedera très jeune, à 22 ans seulement. On le voit ici avec son père, qui le protègera toute sa vie durant, et ce même après son décès.

mardi 18 mai 2010

SSDD

Y a des jours comme ça où je me dit que j'aurais mieux fait de me péter le bassin en me levant. OK ça aurait sûrement fait très très mal, mais au moins je n'aurais pas eu à subir cette journée de mert' où rien ou presque ne va.

En fait, j'exagère, tout ne vas pas si mal que ça. J'ai eu pas mal de boulot aujourd'hui et j'avais juste perdu l'habitude de bosser toute une journée sans arrêt en faisant des trucs méga chiants et sans intérêt aucun. Pis y a aussi les calorimètres qui fonctionnent pas et un technicien va devoir passer. Ca fait à peine un mois et demi qu'on les a. Super. Pis je vais encore devoir cracher des sous (des sous des sous!!) pour installer un adoucisseur d'eau parce l'eau d'Uccle, elle sert peut-être à laver le fondement des richards de la commune, mais elle se venge en se chargeant de tant de calcaire qu'après avoir pris une douche, on a une armure calcareuse digne d'un poulet cuit dans une croûte de sel.

Bref, au fond, SSDD...






jeudi 6 mai 2010

Un Jour Sans

Y a des jours comme ça où on ferait mieux de rester au lit et de ne pas se lever. Y a des gens comme ça qu'on prend plaisir à haïr et on se repaît des malheurs qui leur arrivent. Y a des BD comme ça qui réunissent les deux en un cocktail plutôt réussi et étonnant.                


C'est "un jour sans" pour Roland, petit seigneur arrogant, égocentrique, violent et violeur. Et pourtant, tout commençait si bien : en partance pour les Croisades, qu'il voit comme une virée entre potes avec beuveries, mises à sac de villages, viols et autres joyeusetés, c'est le coeur libéré de la présence de sa femme froide et distante qu'il quitte ses terres. 

Mais au fur et à mesure que le voyage avance, le sort s'acharne sur lui : ses épaules semblent être devenues la cible idéale pour les chiures d'oiseaux, il perd son cheval, des hommes et tout ça avant même que les combats ne commencent... 


Roland, on peut pas le blairer, et malgré tous les malheurs qui s'abattent sur lui, aussi glauque et morbide que devienne sa vie, on ne le prend jamais en pitié. Cette petit histoire de Pero et Benjamin vous laissera comme un goût bizarre en bouche. C'est à la fois drôle et malsain, on ricanne quand Roland se prend une branche dans la face, mais au fur et à mesure que l'histoire avance, une atmosphère un peu lourde fait place au simple ricannement du "bien fait pour ta gueule pauv' con", pour se terminer sur un final plutôt étrange qui vous fera faire "gloups".

Comme d'habitude, on reconnaît le talent des artistes (Pero au dessin et Benjamin à la colorisation) quand, sans qu'une ligne de dialogue soit écrite, on saisi tout en un clin d'oeil: l'état d'esprit du personnage principal, l'humeur de son entourage, l'atmosphère d'un bois éclairé par un petit feu, la tension au sein d'un groupe.

Une terrible BD un peu sadique, un peu drôle, mais surtout un peu beaucoup excellente qui ne vous laissera pas de marbre.

mercredi 5 mai 2010

Der Holzfäller

L'autre jour, alors que je commatais dans notre nouveau canapé devant la télé, je suis tombée sur l'émission d'Art d'Art. J'aime beaucoup cette micro-émission d'à peine une minute car elle nous présente des oeuvres d'art ainsi que leur histoire en un clin d'oeil tout en étant très complète.

Etait présentée cette fois l'oeuvre de Ferdinand Hodler (1853-1918), "Der Holzfäller" (Le Bûcheron), de 1910, une peinture sur toile d'1m30 de haut.

"Le Bûcheron" a en fait été réalisé pour la première fois en 1908 pour la Banque Nationale Suisse afin d'illustrer des billets de 50 et 100 francs. Mais Hodler, constatant que la réduction d'échelle ainsi que les décorations du billet nuisaient à son oeuvre, décida alors de le reproduire sur cette toile de plus d'un mètre. Et le succès suivra!


J'ai de suite été heurtée de plein fouet par la force de ce tableau. La diagonale du bûcheron est d'une telle puissance, d'autant plus mis en valeur par la verticale des arbres qui l'entourent. Les couleurs froides, ce paysage dénudé, ce ciel blanc orné d'un seul nuage ovale et bleu m'ont totalement envoûtée. Le tableau étant exposé au Musée d'Orsay, je sens que si dans un futur proche je me rend à Paris, le Bûcheron d'Hodler et moi-même auront un tête-à-tête prolongé.

mardi 4 mai 2010

Robes de stars - Jennifer Lopez

Il y a des robes qui parfois, semblent sorties tout droit d'un conte de fée, ou qui vous donnent l'impression d'avoir quelque chose à raconter, qui vous inspirent. Serait-ce une histoire romantique, un récit d'aventure, un trip de sci-fi, une légende post-apocalyptique?

Ces tenues sont parfois kitsh, exubérantes, couvertes de sequins, de crinoline, et pourtant, en les voyant, votre coeur fait un bond et votre imagination s'emballe. Du moins, c'est ce que je ressens. Et c'est exactement ce qui est arrivé quand j'ai posé les yeux sur cette merveille créée par Zuhair Murad. Elle me fait penser à la queue d'un paon blanc, à une princesse de Disney, à une impératrice. Qui plus est, Jennifer Lopez la met vraiment en valeur (ou est-ce le contraire).

lundi 3 mai 2010

La Belgariade - David Eddings

Le Seigneur des Anneaux a fait bien des émules et moults romans s'en sont librement inspirés. Il est vrai que dans l'univers de l'heroic-fantasy, tout ressemble aussi très vite au Seigneur des Anneaux, tant les poncifs du genre sont nombreux. Mais le vrai génie réside dans le fait de pouvoir utiliser ces critères classico-classiques pour nous emporter dans une histoire, certes classique, mais tellement bien racontée que l'on finit par se moquer totalement du fait que tout a déjà été vu ailleurs (d'ailleurs, l'histoire n'est-elle pas un éternel recommencement?).

C'est ainsi que j'ai découvert la série "La Belgariade" de David - et Leigh (sa femme) - Eddings.


Il n'y a quasi rien dans cette épopée de 5 volumes qui n'ait été écrit ailleurs. Les divers personnages sont hyper caricaturaux, l'histoire est cousue de fil blanc, le style d'écriture est facile et pourtant, on se laisse porter par le récit des Eddings.

Mais qu'est-ce que c'est donc que la Belgariade? Et bien c'est l'histoire d'un pauv' pequenot de 16 ans, Garion, garçon de ferme, qui va se retrouver emporté malgré lui dans une aventure gigantesque. Et bien sûr, le sort du monde dépendra entièrement de lui. Dans ses périgrinations, Garion se verra accompagné par l'équipée de rêve: des sorciers puissants, un viking-ours berserk, un voleur ingénieux, un archer hors pair, un seigneur des chevaux, un paladin en armure, une dryade, un pseudo-nain (qui n'est pas nain mais qui vit dans les entrailles de la terre, c'est la meilleure description que je peux en faire sans spoiler), la dernière représentatrice d'une race éteinte, et le pote forgeron de l'ado pequenot, le seul mec normal de la bande. Bref, le fin du fin. Là tout de suite ça fait hyper caricatural - heureusement, ce sont tous des humains, y a pas d'elfes aux cheveux blond, fins et soyeux (ouf). Et bien pourtant, le tout se mélange à la perfection, avec même une pointe d'auto-dérision et d'humour un brin corosif.

Tout au long des livres, vous n'aurez jamais aucun doute sur l'issue de l'histoire. Aucune surprise de ce côté là. Et pourtant, on se prend à vouloir finir ces livres, à voir comment vont évoluer les personnages auxquels on s'est vraiment attachés, dans quelle mouise ils vont se fourrer et surtout comment vont-ils s'en sortir. Sans compter sur l'une des meilleures description de  scène de champs de bataille que j'ai jamais lue. Comme quoi parfois la simplicité est ce que l'on fait de mieux.

A conseiller aux novices de fantasy qui veulent s'initier au genre, aux fans de fantasy qui veulent une histoire rafraîchissante, et à tous les autres qui veulent juste passer un bon moment dans un univers de chevaliers, de magie et de voyage dans un monde médiéval ensorcelant.

Bienvenue ici ! Welcome !

Un joyeux bordel et un véritable mic-mac de ce que j'aime (ou pas), avec photo, jeux débiles, sondages navrants, bref, ma vie quoi ;) N'hésitez pas à laisser un p'tit mot!
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