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mercredi 21 novembre 2012

Deauty Box - Novembre 2012

Après octobre, vient novembre. C'est logique. Du moins dans notre univers. Peut-être que dans un autre univers parallèle, c'est l'inverse, allez savoir. Peut-être que dans un autre univers parallèle, je suis grande, ultra mince et très riche. Mais soit. Restons dans notre petit monde dans lequel je suis un peu chubby, de taille normale et avec 27,10€ sur mon compte pour finir le mois.

Ce qui est chouette avec la succession des mois et des boîtes beauté-surprise, c'est qu'on est sûr que, une fois abonnée, on aura droit à notre petit moment kikoo-lol-gniii mensuel. Et comme la boîte Deauty d'octobre m'avait convaincue et que j'avais rempilé pour 3 mois, pervertissant au passage ma douce Sylvie, j'étais toute frétillante comme un vif argent prisonnier d'un verre à l'idée de recevoir celle de novembre.

Ma boîboîte est arrivée hier matin à la maison. Heureusement que Maguth était là pour réceptionner ma dose de pétasserie sinon j'aurais dû attendre ce weekend pour aller la chercher à la poste. Du coup, ne pouvant pas patienter jusqu'au soir pour connaître son contenu, je lui ai demandé de l'ouvrir et de m'envoyer une photo des petites choses roses et scintillantes que le colis renfermait sûrement.

J'ai donc eu droit à des photos détaillant tout le processus d'ouverture, du couteau qui fend sans pitié l'adhésif de la boîte de protection...


... au ruban blanc soumis à approbation à Poupouille.



Une fois le tout étalé sur la table, je fus plus que positivement surprise par le nombre de produits reçu: 7!

Oui je suis une grosse feignasse, pour la boîte d'octobre y a eu de jolies photos détaillant chaque produit, cette fois je me contenterai de celle (franchement très bien composée) prise par Maguth.

Comme d'habitude, la Deauty Box est accompagnée d'un "menu" détaillant chaque produit de beauté, du petit sac à vomi (qui est donc un sachet cadeau mais c'est nettement moins drôle comme explication) et de fiches explicatives supplémentaires sur certaines marques avec bon de réduction en prime.

J'ai donc reçu pour novembre:
  • Ultra Facial Cleanser et Ultra Facial Cream de Kiehl's que Maguth s'est empressé de rebaptise en "bukkake" tonitruant (cherchez pas sur Google ce que ça veut dire, vaut mieux pas).
  • un stylo correcteur pour vernis
  • un mini mascara noir de Clinique (brosse pour donner du volume et pas allonger, cool!)
  • un sérum L'Oréal Youth Code anti-rides, anti-tache, anti-tout
  • un shampoing et un lait pour cheveux longs Kerastase de la gamme Cristalliste qui promet de lisser et de donner de la brillance à mes tifs

J'ai déjà testé le nettoyant visage de Kiehl's et je pense que je vais devoir le donner à quelqu'un qui n'a pas une peau de la face aussi sèche et intolérante que la mienne car j'ai dû mettre une double dose de crème hydratante après l'avoir utilisé.

Le sérum l'Oréal rejoindra le sérum Biotherm Blue Therapy dans une boîte vide de Deauty que je garde afin de la remplir de ce que je n'utilise pas pour l'offrir à quelqu'un qui en aura l'utilité. J'ai presque 40 piges mais ni rides (merci la peau asiatique) ni taches.

Je suis très contente d'avoir reçu le stylo correcteur pour vernis, vu que j'applique ce dernier comme un tyrannosaure, il me sera très utile.

Le shampoing et le lait seront à tester. Je n'utilise en général que Head & Shoulder afin d'éviter qu'il ne neige sur mes épaules.

Je suis à nouveau très contente de cette Deauty Box. Je comprend parfaitement qu'il y ait un produit anti-âge, vu que toutes les abonnées n'ont pas 25 ans, cela ne me gêne pas du tout même si je n'en ai pas l'utilité. Je trouve le concept vraiment ultra-sympa, c'est comme à Noël mais c'est tout les mois! Le soin apporté au packaging en fait un petit moment luxueux qui n'appartient qu'à moi et je me retrouve dans une bulle de "fille-itude" en poussant des "hiii" et des "hooo" tout joyeux.

Non c'est pas vrai, en fait je crie "wohaaaa, trop cool!" d'une voix d'ogre. Je vais pas vous mentir...

Feedback de la Deauty Box d'octobre

J'utilise ma gelée nettoyante Biotherm une fois par semaine, elle n'assèche pas ma peau hyper intolérante et ses très légères billes exfoliantes sont suffisantes pour enlever doucement les petites peaux mortes de ma tronche. Je n'achèterai par contre pas le produit en full size.

Le baume à lèvre Kiehl's est très brillant et fait office de gloss, mais je ne le trouve pas si hydratant que ça. Contente de l'avoir reçu en full size, car je ne l'achèterai pas non plus. Rien ne battra jamais mon stick géant Dermophile Indien point de vue hydratation de ma bubuche.

Je n'ai pas encore eu l'occasion d'utiliser le crayon et mascara L'Oréal.

Le produit que j'ai par contre tout à fait adopté est l'huile pour cheveux Shu Uemura. Étrangement  c'était le produit qui m'enchantait le moins qui m'a le plus ravie! Ayant vu sur un blog d'une asiatique pro de maquillage et de produits de beauté qu'elle utilisait cette huile après avoir pris sa douche, je l'ai essayée après avoir lavé mes cheveux alors que ceux-ci étaient encore humide après un rapide coup de sèche-cheveux. J'ai ensuite fait une tresse pour la nuit et le lendemain, ils étaient incroyablement brillants, d'une douceur exceptionnelle et d'un volume! L'huile a de plus une odeur délicate et très fraîche  Elle n'a absolument pas graissés mes poils de tête contrairement à ce que je craignais, bien au contraire, elle les a sublimés. Bref, je suis conquise et je pense à faire un petit trip à Anvers pour m'acheter le produit en full size, malgré son prix exorbitant  Il faut dire que 4 gouttes suffisent pour mes cheveux mi-long et que l'échantillon tiendra plutôt longtemps avec moi vu que je ne peux pas me laver les cheveux trop souvent au risque de les rendre encore plus gras qu'ils n'ont tendance à l'être. Dommage que Shu Uemura ne vende pas en ligne pour la Belgique... Je testerai la gamme Kerastase reçue ce mois-ci ce weekend afin de voir si elle tient ses promesse.

dimanche 18 novembre 2012

Seoul


Les restaurants coréens ne sont pas légion en Belgique. C'est le moins qu'on puisse dire. Autant tout le monde connait les sushis (et pense à tort qu'il s'agit d'un plat de tous les jours au Japon) ou le canard laqué chinois, autant peu de gens ont déjà eu le plaisir d'émoustiller leurs papilles avec les saveurs d'un bon kimchi bien relevé ou d'un bulgogi savoureux.

Je connais le restaurant Seoul depuis très très longtemps. C'est le premier restaurant coréen dans lequel je suis allée. Je devais avoir à peine 12 ans quand mon Papa nous y a emmené mon frère et moi. Je me souviens encore de la saveur de cette viande juteuse et sucrée emballée dans une feuille d'algue avec un peu de riz. Un souvenir mémorable.



Le Seoul, c'est un petit restaurant qui ne paye vraiment pas de mine situé près de la Toison d'Or. Il y a deux petites salles, et la déco tout comme le mobilier et la vaisselle sont usés et vieillots. Les nappes ont vécu, les assiettes aussi, les posters sont jaunâtres et l'aération de la salle très capricieuse (cela à son importance, vous verrez pourquoi plus bas). Heureusement, tout est toujours propre, même si pas forcément lavé avec un super détachant. Clairement, le Seoul peut être considéré plus comme une "gargote" que comme un super restaurant où on emmène sa nouvelle copine pour l'impressionner. Mais gage de qualité, ce restaurant est toujours blindé d'asiatiques. De businessmen coréens et japonais pour être exacte. 



En général, la patronne est toujours là et vient nous saluer à chaque visite. Une très gentille dame japonaise d'ailleurs (ou coréenne et ça fait des années que je me goure). Le staff quant à lui varie et change comme les saisons: nous avons rarement eu deux fois la même serveuse, et en général elle ne pète pas un mot de français et parle difficilement anglais (mieux vaut montrer ce que l'on veut sur la carte). Mais nous n'avons jamais eu de problème à nous faire comprendre, et le service a toujours été très bon (j'ai lu des critiques sur le net comme quoi certaines personnes auraient eu des mauvaises expériences au Seoul, j'en ai été fort étonnée). 

La carte du Seoul est assez simple et nous prenons en général toujours la même chose: en entrée, une omelette coréenne au poireau/carotte pour moi et des tempura de scampi pour Maguth. Le panier de pain occidental est ici remplacé par de petits carrés de pommes de terre dans une sauce piquante dont Maguth raffole.

L'omelette est énorme et hyper moelleuse. La sauce qui l'accompagne est un délice et on finit son assiette plutôt rapidement. J'ai déjà pris l'omelette au kimchi: un peu trop relevé à mon goût je dois dire. 


Le bulgogi, ou barbecue coréen, se constitue de fines lamelles de boeuf, d'oignons et de champignons que l'on fait cuire sur un dôme en métal chauffé par une petit réchaud à gaz apporté à table. La plaque chauffante possède une petite rigole dans laquelle mijote un jus sucré et poivré à tomber par terre et dans lequel nous plaçons la viande une fois cuite afin qu'elle s'imbibe de ce jus de cuisson. 



Au Seoul, le tout cuit aussi longtemps que vous le désirez, le feu n'étant coupé qu'en fin de repas. En général, nous nous occupons nous-même de retourner la bidoche et d'en remettre, mais la serveuse peut aussi s'en occuper quand elle passe près de votre table. 


Le tout est accompagné de petites coupelles de soja, d'épinards à l'huile et aux graines de sésame, de shiitakés et de kimchi (du chou mariné dans une sauce très relevée), et bien sûr de riz. D'un point de vue tout à fait personnel, je commande toujours des algues séchées afin de me faire un petit rouleau  d'algue farci avec la viande et le riz. Les saveurs m'explosent alors en bouche, tout comme le bouton de mon jeans.


Bon, ben ouais, j'avais déjà goinfré les champi...

L'autre plat coréen bien connu est le bibimbap: servi dans un bol en pierre très chaud, on y trouve une base de riz recouvert de viande, de légumes et d'un oeuf sur le plat, le tout accompagné d'une sauce très piquante. Ce plat est assez comique car il arrive à table tout frichtouillant. Je l'ai déjà pris au Seoul et je dois bien admettre ne pas avoir été très convaincue.

Mais revenons à ma remarque sur l'aération de la salle du Seoul: outre le bulgogi et le bibmbap, ce que prenne en général les businessmen asiatiques au Seoul est une autre sorte de BBQ coréen: la plaque en métal plutôt plate du bulgogi fait ici place à une plaque de forme conique ou légèrement bombée et grillagée sur laquelle on fait revenir des quartiers de bidoche énorme. Un vrai BBQ en quelque sorte. Le tout se mange avec du riz et roulé dans une feuille de salade. Ce plat fume énormément, et du coup, on ressort du Seoul en sentant assez fort le BBQ épicé. En général, je vais au Seoul avant de me laver les cheveux et les fringues partent de suite à la lessive :p Nous n'avons jamais pris ce plat là, notre amour pour le bulgogi et sa sauce sucrée étant sans borne et ne tolérant que de rares infidélités aussitôt regrettées (cf le bibimbap).

Une fois le bulgogi fini, il n'est pas rare que nous nous battons pour savoir qui aura l'ultime privilège de finir la sauce avec le riz tout en raclant les morceaux de viande caramélisés sur la plaque métallique...




Si vous désirez découvrir la cuisine coréenne, que manger dans un resto style gargote ne vous gêne pas et que parfumer vos cheveux et vos fringues d'un fumet délicat de viande grillée ne vous fait ni chaud ni froid, je vous conseille le Seoul les yeux fermés. Budget moyen: comptez 60€ pour deux personnes avec entrée, plat et soft drink.

Restaurant Seoul
Rue Capitaine Crespel, 14
1050 Bruxelles
Tel: 02 513 17 25
Fermé dimanche et mardi midi

mardi 13 novembre 2012

L'ivre d'ailleurs

L'une de mes amies et plus fidèles lectrices a récemment lancé son bébé sur le net, et je ne peux que vous conseiller d'aller butiner du coin de son blog, l'ivre d'ailleurs. Vous y découvrirez ses trois passions: les livres, les voyages et la photo. Sylvie a en effet eu la géniale idée de ponctuer ses ressentis sur les romans qu'elle a lu avec ses propres splendides photos de voyage. Sans parler de sa plume légère, élégante et raffinée.

Un très joli coin de calme, de beauté, de poésie et de sérénité. Tout comme Sylvie.





Photo de Sylvie Strobl - plantation de thé à Nuwara Eliya, Sri Lanka

lundi 12 novembre 2012

Critique de film: Mirror Mirror

Sun Stars: * * *
(Aucune = daube finie / * = mauvais / ** = pas mal / *** = plutôt bon / **** = très bon / ***** = excellent, à ne pas rater!)
Année: 2012
Réalisé par Tarsem Singh
Avec Julia Roberts, Lilly Collins, Armie Hammer, Nathan Lane, Jordan Prentice, Mare Winningham, Robert Emms, Mark Povinelli, Danny Woodburn, Martin Klebba, Ronald Lee Clark


J'avais un peu peur que cette version de Blanche Neige ne soit trop cul-cul-la-praline. Surtout que, le film étant sorti quasi en même temps que Snow White and the Huntsman (voir ma critique ici), il avait vraiment l'air d'un bonbon acidulé à côté de son pendant blockbuster d'action avec "Thor" Hemsworth et Stewart-je-joue-comme-une-assiette-à-fromage. Pourtant, après avoir vu les deux, je dois dire que Mirror Mirror surpasse SW&H. Et voici pourquoi.

Dans Mirror Mirror, on voit que les acteurs se sont amusés. Non seulement ils jouent tous superbement bien, mais leurs yeux pétillent et leur sourires, surtout celui à 1.000 watts de Julia Roberts, semblent on ne peut plus vrais. Ce film respire la bonne humeur et la joie de vivre. 

Parlons tout d'abord de Julia Roberts. Déjà, ça fait drôlement plaisir de la revoir, surtout dans un rôle tel que celui de la méchante reine. Cela semble l'amuser comme une petite folle d'interpréter ce personnage mythique, et son sourire si célèbre exprime cette fois une joie féroce de prédateur. Sa garde-robe pour ce film se compose de toilettes exhubérantes à paniers, mais elle réussit à ne jamais avoir l'air ridicule, bien au contraire. A l'opposée de Charlize Theron qui ressemblait à une splendide oeuvre d'art faite de glace et de rage, Robert insufle à sa méchante reine un feu ardent, pétillant et cranassier. Oui, elle a des rides, et son reflet dans le miroir magique en profite d'ailleurs pour se moquer du temps qui passe et qui laisse sa trace sur elle alors que lui reste lisse et jeune.


Blanche Neige est ici interprétée par Lily Collins, la fille de Phil Collins. Je l'avais déjà vue dans Priest mais elle n'y tenait que le rôle de brailleuse, donc tout à fait oubliable. Dès le départ, on se moque un peu de cette jeune fille aux sourcils épais et au visage de nunuche. Mais très vite, on se laisse totalement charmé par Lily et sa fraîcheur. Le but ici n'était clairement pas de rechercher deux actrices à la beauté classique, mais de faire primer le charisme et le capital sympathie, ce que Collins et Roberts ont à foison. De plus, un peu comme dans SW&H, la Blanche Neige de Singh n'est pas si frêle et fragile que celle du conte, elle sait se battre et n'hésite pas à sortir son épée, fusse contre son prince pour défendre ses amis les nains. Go Snowie! 


Le prince est incarné par Armie Hammer, déjà vu dans The Social Network. Il est un prince parfait, beau, élégant, distingué, mais aussi très drôle à ses dépends. 


Quant aux sept nains (de vrais nains, contrairement à SW&H), ils sont irréprochables, adorables, comiques, courageux et ils ont tous des gueules pas possible. J'aimerai les voir plus souvent parce que vraiment, ils étaient tous bons!


Point de vue casting et acteurs, Mirror Mirror surpasse SW&H de loin vu que ce dernier repose uniquement sur les épaules froides et belles de Theron. Dans Mirror Mirror, chaque acteur incarne son rôle à la perfection, aucun ne surpasse l'autre, rendant le tout uniforme et très agréable à regarder.

Autre aspect très important du film: le visuel. Avec Tarsem Singh aux commandes, Maguth et moi savions que le film aurait un cachet spécial vu que Singh a un univers et un visuel bien à lui. On retrouve très facilement sa patte si on a vu The Cell, The Fall ou Immortals. Ayant vu les trois, on peut dire que Mirror Mirror est en quelque sorte l'univers de Singh version light et enfantine. Sa "présence" y est plus discrète. On retrouve sa trace dans l'architecture du château a forte influence indienne, dans les costumes (tout particulièrement celui des gardes) et dans le générique de fin qui se veut un hommage à Bollywood. Ce dernier peut sembler complètement hors contexte mais je l'ai trouvé très rafraîchissant et entraînant. Les couleurs, comme dans tous ses films, ont une part importante, surtout les tons dorés, et les costumes, que ce soit ceux des acteurs principaux ou des figurants, sont tous chatoyants et de couleur franche.


L'aspect le plus prépondérant dans Mirror Mirror est surtout l'humour. Le film démarre par une introduction narrée par la méchante reine se gaussant du royaume, du roi et de Blanche Neige sur un ton sarcastique et caustique. La voix moqueuse de Roberts accompagne une animation splendide contant la naissance de Blanche Neige, le décès de sa mère et l'accession au trône de la méchante reine. Tout le long du film, Roberts distille son venin envers Blanche Neige pour notre plus grand plaisir.

Mirror Mirror est certes plus enfantin que SW&H par son visuel et sa fraîcheur  mais cette dose de bonne humeur et ce mélange de comique de situation mêlé à des réparties bien senties en font, à mon sens, un film plus attachant. Bien évidemment, Mirror Mirror et SW&H ne jouent pas dans la même catégorie, mais s'il ne fallait choisir qu'une réinterprétation du conte de Blanche Neige à voir, je préconiserai sans hésiter Mirror Mirror

Alors, mordra, mordra pas? 



Bonus Blu-Ray: les bonus s'adressent clairement aux enfants. On y trouve un spot sur les chiots qui auraient inspiré Armie Hammer pour son interprétation de "puppy love", le tout au bénéfice d'un refuge. Un clip qui nous explique comment danser sur le morceau "I believe", des scènes coupées, bref, rien de bien tripant. 

samedi 10 novembre 2012

Critique de film: The Raid

Sun Stars: * * * *
(Aucune = daube finie / * = mauvais / ** = pas mal / *** = plutôt bon / **** = très bon / ***** = excellent, à ne pas rater!)
Année: 2012
Réalisé par Gareth Evans
Avec Iko Uwais, Joe Taslim, Donny Alamsyah, Yayan Ruhian, Pierre Gruno, Ray Sahetapy


Soyons clair: The Raid (aussi connu sous le nom The Raid: Redempetion. Haha! Red (Dead) Redemtion! Ha ha!! Ha! Ha... ha...ha...ha...) n'est pas un film de minette. Ici, si vous voyez des seins, ce sont les pecto des acteurs, et encore, vu qu'ils sont tous secs comme un coup de trique, y a peu de chance de les confondre avec ceux de Kim Kardashian.

Ce n'est un secret pour personne: j'aime les films bien burnés (exemple: Taken). Je trouve ça jouissif après une journée merdique au boulot ou une journée merdique à s'ennuyer à la maison, c'est selon. Mais les bons films de mandales sont rares contrairement à ce que l'on pourrait croire. Outre Taken, je garde un excellent souvenir de Ong Bak entre autre. Ca vous donne une idée de la chose. Ou pas. C'est selon aussi.

The Raid, ça se passe à Jakarta et c'est l'histoire vachement compliquée d'une unité de police qui va tenter de prendre le contrôle de tout un immeuble contrôlé d'une main de fer par un baron de la drogue local. Bien évidemment, tout ne se passe pas comme prévu sinon il n'y aurait plus de film, et nos petits poulets indonésiens vont se faire tirer comme des pigeons par les occupants de l'immeuble qui sont (quasi) tous à la solde du vilain méchant monsieur en singlet large et en slash.

Un. Deux. trois... Soleil!

Alors ouais, l'histoire est débile, de fait. Le scénar tiens en 10 lignes, et encore. Mais le trésor de The Raid est dans l'action! Film indonésien de baston oblige, nous découvrons ici le Silat, un art martial qui m'était totalement inconnu. Pour découvrir cet art du combat extrêment rapide et brutal, nous suivons Rama (Iko Uwais), jeune recrue de la police embarqué dans ce raid secret (donc pas de renfort sinon le film durerait 10 minutes), qui sera parmis les derniers survivants de cette expédition sanglante et qui devra se frayer un passage à travers une horde d'ennemis à coup de mains, pieds, coudes, genoux, couteaux, flingues, chaises, tables, hache, machette, et j'en passe.

Un membre du Machete Gang prêt à se faire faire une petite coupe...

Ne nous leurrons pas, The Raid n'a pour objectif que d'être divertissant pour qui aime le genre. Fuyez si la vue de rotules explosées vous fait grincer des dents. Par contre, aussi dérangeant que cela soit, si vous levez les bras en hurlant "HoooOOOooo!! Joli!" quand un gars se fait refaire le portrait de manière éhontée à grand renfort de tatanes au point où on se dit qu'il y a dû y avoir des morts pendant le tournage, vous allez adorer.

Il faut savoir que Iko Uwais, l'acteur principal, tout comme Yayan Ruhian (qui interprète le bien nommé Mad Dog) sont de grosses pointures du Silat, et c'est un véritable ballet sanglant qu'ils effectuent sous nos yeux ébahis. Dans les bonus du Blu-Ray, on apprend que ce n'est rien moins que Yayan Ruhian qui a chorégraphié tous les combats, prêtant même attention aux spécialités de chacun (Joe Taslim étant, par exemple, un judoka confirmé).


The Raid: son incroyable lancer de petit indonésien.

Il est dommage que le Blu-Ray souffre d'une qualité d'image DVD-esque, autant le sortir uniquement en DVD dans ce cas. Les bonus sont quant à eux sympatiques: explications sur l'entraînement militaire des acteurs, sur les équipements spécifiques réalisés pour la réalisation du film, sur les combats bien évidemment.

The Raid est donc, pour les afficionados du genre, un excellent film d'action riche en combats bluffants et en cascades qui font aouch. Une suite est déjà annoncée, tout comme un remake américain (et là on fait aouch aussi...).



Bienvenue ici ! Welcome !

Un joyeux bordel et un véritable mic-mac de ce que j'aime (ou pas), avec photo, jeux débiles, sondages navrants, bref, ma vie quoi ;) N'hésitez pas à laisser un p'tit mot!
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