Libellés

lundi 28 janvier 2013

Bad Ass - Dead End

Si vous avez un humour que l'on pourrait qualifier d'un peu pourri et d'extrêmement cynique, que les Gens vous répugnent, que les gentils héros qui ne tuent personne vous emmerdent et que vous avez envie de découvrir un comics français vraiment bon (si si, ça existe), Bad Ass sera votre comics de chevet.



Dead End, c'est l'anti-héros par excellence. Ado boutonneux et tête de turc, il deviendra par la suite un assassin hors pair capable de flanquer une pâtée aux meilleurs super-héros colorés et flashy ou aux méga vilains dont le nom générique est "Master of".

Au scénario de cette BD truculente, Herik Hanna, qui mérite un Oscar pour ses dialogues et blagues douteuses et son humour très très noir. Au dessin, Bruno Bessadi, dont j'apprécie beaucoup le style et l'excellence des traits. Avec lui, les détails les plus dégueu deviennent de pures oeuvres d'art. Gaëtan Georges quant à lui donnent plus de profondeur encore aux dessins de Bessadi grâce à une coloration de qualité.

Dès la première page, le ton est donné. Et j'ai su de suite que Dead End serait dorénavant mon super-héros/vilain préféré, chaque page tournée apportant son lot de rire cynique et sadique. Les auteurs s'en donnent qui plus à coeur joie en parodiant nos super-héros connu d'une manière parfois peu révérencieuse. Mais je n'en dirai pas plus de peur de spoiler!

Bad Ass se composera apparemment de 4 volumes, et j'espère que la dynamique de ce premier tome sera présente dans les suivants afin d'assouvir mon "Passager Noir"...

samedi 26 janvier 2013

Deauty Box - janvier 2013

L'hiver s'en va, lentement mais sûrement, à mon grand désespoir. Adieu saine température de -10°C, jolie neige scintillante, joyeux frimas transformant les arbres en bijoux. Adieu Noël et insouciance des fêtes. *gros soupir*

J'ai donc profité des restes de neige pour illustrer les goodies reçus dans la Deauty Box de ce noir janvier 2013, histoire de me souvenir que la neige existe encore.

Le menu nous annonce pour ce mois-ci une "peau radieuse et hydratée, des cheveux [...] brillants, ainsi qu'un parfum délicat et féminin". Et Saint Valentin à l'horizon oblige, la boîte, outre l'habituel petit sac à vomi/cadeau, contient une assez jolie carte et un petit sticker-coeur que j'ai royalement bousillé en les foutant dans la neich'.



Que contenait donc la box de janvier? Etant donné que j'étais au taff quand la boîte a été livrée chez moi, je me suis ruée sur FesseBouc pour lire les comm' des autres Deautistas. Et là, mon sourire a viré à la grimace: "quelle déception", "pas terrible" et ce, à la pelle. Oulà. Aucune description n'étant dispo à ce moment-là, je me suis dit que peut-être, les équipes chargées du remplissage des boîtes avaient confondu Deauty avec des colis découvertes de la marque Hémorroïde-no-more ou encore Fongi-Pied. 

Du coup, une fois à la maison, j'ai ouvert ma boîte à pétasse avec un peu d'appréhension. Voici ce qu'elle contenait:

Huile de douche Amande de l'Occitane (full size)
Je ne suis pas une fan de l'Occitane. Je trouve leurs produits en général trop parfumés et pas assez hydratants. Comme le Body Shop, leur gamme est très sympa, mais ma peau de lézard en pleine mue ne l'aime pas.

J'ai cependant testé l'huile ce matin, elle se transforme en lait/mousse sous l'eau, mais n'hydrate pas mon écorce à boyaux. Son odeur est trop forte à mon goût, mais heureusement, elle ne reste pas sur la peau après la douche. Je l'utiliserai donc quand je vais à la gym. La gym c'est le bien, on y utilise tout ce dont on n'a pas vraiment besoin dans la vie quotidienne, comme les muscles, les poumons ou encore le coeur. 


Daily Microfoliant de Dermalogica (format voyage)
Je ne connaissais absolument pas cette marque. Affichant fièrement un nom à tendance médicale et "developed by the International Dermal Institute", j'ai été plus que désagréablement surprise de constater la présence de paraben dans ce produit alors que la majorité des marques tentent d'éradiquer ce composant à sévère controverse (même constat pour la marque Kiehl's: paraben dans presque tout!).

Cet exfoliant est à base d'enzyme de riz et se présente sous forme de poudre qui mousse au contact de l'eau. Sans parfum (c'est déjà ça de pris), l'odeur du Daily Microfoliant est "pharmaceutique". Une fois sous l'eau, la poudre se transforme de fait en une légère pâte moussante. On ne sent aucun granule contrairement aux exfoliants classiques. 

Verdict: ma peau était de fait plus lisse et douce, mais les zones de mon visage qui sont pour le moment très sèches à cause de l'hiver ont de suite tiraillées. Un produit à utiliser quand ma peau sera moins sensibilisée. Il est clair que je ne l'achèterai pas vu que je suis en train de me débarrasser de tous les produits de beauté qui contiennent du paraben. Dommage, l'idée d'avoir un exfoliant tout doux à base d'un produit naturel me plaisait bien. Ou alors je vais broyer mes sachets de riz basmati et à me frotter la face dessus.

Une petite carte nous invite aussi à prendre RDV dans un centre agréé afin de se faire faire un face mapping grâce à un GPS dermique et à recevoir plein de paraben dans la gueule. Chais pas trop, j'crois qu'j'vais plutôt aller au Quick.


For Her de Narciso Rodriguez (échantillon)
Très contente d'avoir reçu cet échantillon. J'ai toujours voulu tester ce parfum mais à chaque fois que j'allais à l'Inno, mes poignets baignaient déjà dans 2 ou 3 parfums différents. Cocotte power.

Verdict: déception. Ce parfum n'a rien d'original, il est d'un classicisme à faire peur et je le trouve même trop "madame". Je sais que je suis une terroriste des parfums et que je m'éloigne de plus en plus des jus "mainstream" pour m'orienter vers ceux plus "créateurs" (comme à l'Antichambre), mais je m'attendais à autre chose. 


Elnett Lumière de L'Oréal (full size)
La star des laques, la laque des stars! (Dominique Lehmann sors de ce corps!). Je n'utilise de laque que très très rarement, et vu la raideur de mes ch'veux d'asiat', même la plus tenace ne fait son job que pendant 15 minutes. Je testerai donc celle-ci la prochaine fois que je décide de me la jouer Candy en tentant de me faire des boucles au fer à friser. 


Masque pour cheveux Force Vector - L'Oréal (format voyage)
Encore un produit pour poils de tête. Il s'agit d'un masque pour cheveux cassants. Je n'ai pas les cheveux cassants. Vu que j'ai des cheveux hyper gras, ça aide à maintenir tout en place. Comme mon bide.

La variante dans les autres boîtes était un masque pour cheveux colorés, donc je préfère quand même avoir reçu le mien. Je ne pense pas l'utiliser, je vais plutôt le donner à quelqu'un qui a des tiffs qui font "crac".



Conclusion

Deauty avait frappé fort en septembre avec sa première boîte envoyée à quelques blogueuses beauté connues. Les boîtes d'octobre et de novembre étaient aussi fantastiques. Celle de décembre, bien que vraiment sympa, nous avait pas mal déçues, non par la qualité ou le nombre de produits, mais pas les choix faits qui n'étaient pas festifs du tout pour décembre alors que nous nous attendions à des paillettes.

Cette boîte de janvier, moi je la trouve pas mal du tout. Certes, on peut être déçue: il y a encore deux produits capillaires et il est vrai que ça commence à faire beaucoup et à être redondant, et certains produits contiennent du paraben. Mais la découverte est là aussi. J'étais contente de recevoir le parfum For Her même si au final il me déçoit. 

L'un dans l'autre, Deauty rempli bien sa fonction et me fait découvrir pas mal de trucs, même si je n'utiliserai ou n'achèterai jamais certains des produits envoyés.

J'ai reconduit mon abonnement et ce pour un an, j'aime vraiment beaucoup cette boîte noire classieuse et grâce à elle, chaque mois j'ai quelque chose à attendre et pour une fois ce ne sont pas mes règles. 

Feedback de la Deauty Box de décembre

J'utilise le lait pour la douche Bee Nature à la gym. Autant j'aime beaucoup son parfum quand il est dans le flacon, autant sous la douche, il a une sorte d'"arrière-parfum" bizarre qui ne me plait guère. Il ne dessèche par contre pas du tout ma peau craquelée. Son prix en grand format est aussi trop cher pour un simple lait de douche. Dommage.

Comme je le pensais, je ne peux absolument pas utiliser l'Acide Citrique d'Etat Pur Actif Pur sur mon visage, ma peau étant vraiment trop sensible et réactive. La chose est confirmée sur le site de la marque. Je ne sais pas trop à qui refiler ce truc qui fait peur à tout le monde avec son nom. 

J'ai donné l'Elixir de Kérastase à une amie qui a les cheveux très abîmés. Je l'ai cependant testé et hormis son odeur trop "salon de coiffure", elle a rendu mes cheveux très doux et brillants. Ayant déjà la Shu Uemura, comme cela faisait double emploi, j'ai préféré en faire profiter ma cop'... du moins j'espère qu'elle l'utilise...

Je n'ai pas encore pu tester le shampoing sec de Klorane. En fait j'aurais pu mais il aurait fallu que je sorte le chercher dans mon sac de gym qui est dans le coffre de la voiture depuis 3 semaines. Ouais, ça fait 3 semaines que j'ai pas été bouger mes miches, shame on my graisse. Même chose pour le vernis, je n'ai pas pu me le mettre à la gym. C'est pas très pratique quand on est sur le tapis de course.

mercredi 23 janvier 2013

Korean Restaurant

Retour au pays des saveurs coréennes!

Je vous ai déjà parlé du restaurant Seoul qui fut le premier resto de mon pays natal dans lequel je mettais les pieds. Le Seoul, j'y suis donc attachée un peu "sentimentalement". C'est notre cantine à Maguth et moi.

Il y a peu cependant, mon amie Loutre Agile me parlait d'un nouveau resto coréen ayant ouvert il y a peu, et au nom hyper original: le Korean Restaurant. Ça ne s'invente pas. Il nous fallait donc y aller, et vite!

Le Korean restaurant est excentré: il est située en Flamandie, à Tervueren, pas loin du Musée de Tervuren. C'est une petite maison privée avec le restaurant au rez-de-chaussée, et le jardin, et bien, c'est le jardin privé de la famille coréenne qui vous y accueillera avec le sourire et en anglais (et quelques mots de néerlandais). Heureusement, il y a deux enseignes en bord de route pour vous aider à trouver le restaurant (et il y a un parking!).


D'emblée, la différence avec le Seoul est frappante: ici, la salle et le décor sont soignés. Tout est neuf et joli. On a moins l'impression d'être dans une gargote ou un resto du Guide du Routard.


La patronne elle-même s'est occupée de nous et nous a apporté, en guise du panier de pain occidental, une petite coupelle d'algues frites. Étonnant.  Encore plus étonnant fut le fait que les algues étaient saupoudrées de sucre. Le sucre contre-balançait l'amertume des algues, le tout était très équilibré et très agréable en bouche.


La carte du Korean Restaurant est quant à elle plus riche qu'au Seoul, tout en étant assez différente. Le Seoul apparaît vraiment plus comme une cantine du coin, et le Korean Restaurant comme un "vrai" restaurant où on invite des clients.

Lors de notre première visite, nous avons opté en plat pour un bulgogi classique afin de pouvoir comparer avec celui du Seoul. En entrée, Maguth a pris l'omelette coréenne au porc, oignons et soja vert (NocDoo-Bindaetteok) et moi les nouilles coréennes avec boeuf, champignons chinois et oignons (Japchae). 

La texture de l'omelette est différente de celle du Seoul: plus croustillante (ils ont dû la faire revenir dans de l'huile) et moins épaisse. Celle du Seoul est plus grande et plus moelleuse (et uniquement au poireau ou au kimchi). 


Mes nouilles étaient délicieuses, leur texture légèrement gélatineuse, et surtout très copieuses. J'avais pas mal de champignons, ce qui me ravi, et comme d'habitude, les graines de sésame firent leur job et restèrent calées entre mes dents...


Le bulgogi classique au boeuf est servi dans un plat métallique sur un réchaud à gaz, comme au Seoul. La garniture y est cependant plus fine: oignons finement émincés, deux types de champignons et attention: petits piments (non, ce ne sont pas des poivrons, Maguth en a fait les frais). 


Les condiments sont aussi légèrement différents du Seoul: le soja et le kimchi sont bien sûr présent, mais ici, on a une sorte de navet très piquant et des petits poissons vinaigrés (trop à mon goût). 



La patronne coupe la viande à même le plat et la retourne jusqu'à ce qu'elle soit cuite avant de vous servir et... de couper le feu. Au Seoul, le plat restait sous les flammes de la gazinière, ce qui donnait au jus et à la viande le temps de caraméliser, ce que nous apprécions beaucoup.


Verdict bulgogi: la viande du Korean restaurant est nettement supérieure à celle du Seoul: elle fond dans la bouche et est plus goûtue. Le jus de cuisson semble aussi plus "naturel": il est nettement moins sucré et relevé que celui du Seoul. mais cela est peut-être dû au fait que la cuisson est stoppée au lieu de laisser le tout revenir à feu doux. Je dois avouer préférer le jus du Seoul. 


Lors de notre seconde visite, nous avons tous les deux décidé de choisir en entrée des  raviolis coréens frits à la poële (Kun-mandu). Quand la dame est venue nous apporter une assiette de six raviolis, nous avons pensé que c'était pour nous deux. Que nenni! C'était six pièces par personne! Et pas de petites pièces! Les raviolis étaient succulents, farci à la viande et croustillants. Tout à fait différent et plus fin que les raviolis du Seoul qui se rapprochent plus des gyoza japonais.

En plat, nous avons choisi - par erreur parce qu'on avait pas les yeux en face des trous - un bulgogi classique et un Galbi. Le galbi, c'est de la côte de boeuf marinée que l'on fait revenir sur une grille chauffée avec des braises. Un vrai BBQ quoi. Au Seoul, ce type de BBQ s'effectue sur une plaque de métal chauffée au gaz, comme le bulgogi. Le tout était comme d'habitude accompagné de riz et de condiments. Autant Maguth a adoré le galbi (il a failli devenir fou et a rongé les os jusqu'à l'os), autant je préfère nettement le bulgogi que je trouve plus fin (du coup j'étais contente qu'on se soit planté).

Et enfin, au cours de notre troisième visite (on ne pourra pas dire qu'on ne s'est pas sacrifié pour la cause hein), j'ai goûté au Bibimbap, qui était tout à fait pareil à celui du Seoul: pas mauvais mais vraiment pas exceptionnel.  

Conclusion: le Korean Restaurant offre une nourriture nettement plus fine et travaillée que le Seoul. La présentation, le cadre, la qualité de la nourriture y est supérieure. C'est l'endroit où aller par excellence si on a envie de faire découvrir la cuisine coréenne à des amis ou des clients. Les prix tournent autour de 30€ pour une entrée, un plat et un soft. Les entrées sont hyper copieuses, les plats un peu moins (prendre juste un plat pourrait s'avérer un peu juste si on a un bon appétit comme moi). Nous n'avons jamais pris de dessert, en général nous n'avons plus faim et les sucreries asiatiques sont loin d'être ma tasse de thé. Il faut impérativement réserver car le restaurant étant pour le moment une adresse un peu confidentielle, il peut arriver que, sans réservation, il n'ouvre pas faute de clientèle. Lors de notre seconde visite par exemple, le resto avait été ouvert juste pour nous, et a fermé dès notre départ.

Un belle découverte gourmande que je recommande chaudement, bien que Maguth et moi préférons tout de même le Seoul.

Korean Restaurant
Leuvensesteenweg 147A
3080 Tervueren
tel: 02 308 88 92

vendredi 18 janvier 2013

World War Z

Vous allez penser que je fais une fixette sur les zombies, après les haches de Noël et tout ça. Détrompez-vous, je ne suis pas obsédée à ce point. Mais quand on me met un bon bouquin sur le sujet entre les main, ben je prends quoi.

C'est comme ça que j'ai lu World War Z de Max Brooks.



J'ai entendu parler de World War Z pour la première fois via le site de People vu que c'est le prochain film de Brad Pitt. Ne connaissant absolument pas le sujet à l'époque et me souciant comme d'une guigne du dernier film de Mr Jolie, je pensais qu'il s'agissait d'un nième film de guerre/espionnage classique. Heureusement que Maguth est là pour palier à mon manque d'éducation zombiesque.

Le livre de Brooks (qui est le fils de Mel Brooks!) est tout simplement génial. Nous sommes loin du roman d'horreur/aventure banal dans lequel une bande de survivants de tout âges et races mélangées doit faire face à une horde de goules dans un centre commercial. Brooks surprend ici par une approche tout à fait différente, très prenante et très intelligente.

Synopsis: la terre fait face à un cauchemar: une invasion de zombies. L'humanité est menacée d'extinction, et une guerre mondiale sans précédent va éclater contre un ennemi sans âme et sans peur. Autour du globe, diverses stratégies se mettent en place, certaines impliquant des sacrifices et des pertes humaines intolérables pour certains, justifiées pour d'autres.

La sujet est ici abordé sous un angle journalistique. La guerre est quasi finie, le genre humain est sauvé, mais il reste encore beaucoup à faire. Commandité par les Nations Unies pour établir un rapport sur la guerre, World War Z est en fait un condensé des interviews menées par l'auteur mais considérées comme "trop humaines" par l'ONU et donc non-retenues pour leur rapport.

C'est avec effroi, terreur, curiosité morbide, espoir et désespoir que nous lisons les divers témoignages recueillis par l'auteur tout autour du globe. 

Chaque interview se compose d'à peine quelques pages, et, en parfois même pas deux pages, Brooks réussi à insuffler à son récit une force incroyable. En lisant World War Z, on voyage à travers le monde et on découvre comment les différentes populations ont réagi face à cette guerre impensable. Des personnages très forts en ressortent, comme Paul Redecker,  le général Raj-Singh ou Tomonaga Ijiro. 

World War Z est composé de 9 parties différentes qui relatent chacune un aspect spécifique de la guerre contre Zack ou contre les G comme le disent si bien les militaires: comment sont apparu les premiers zombies, pourquoi a t'il fallu attendre aussi longtemps avant que les gouvernements ne prennent les mesures adéquates, pourquoi les offensives de l'armée se sont révélées foireuses, comment les différents pays ont réagi, comment des gens comme vous et moi ont pu survivre, etc. 

Je dois dire avoir été happée dans ce monde terrible et terrifiant avec une délicieuse horreur. Peut-être est-ce parce que Brooks traite le sujet avec un un tel réalisme que j'ai vraiment eu l'impression de lire des interviews de vétérans, d'hommes politiques, de civils qui ont vécus quelque chose d'inacceptable. La diversité des entretiens et des personnages créés par Brooks rend ce livre à la fois atroce et incroyablement divertissant. Atroce car le côté réaliste du récit qui fait froid dans le dos, et divertissant car nous avons affaire ici à l'un des monstres préférés du genre: le zombie qui ne court pas mais qui, inexorablement, avance vers sa proie sans rien ressentir. 

World War Z est donc bien plus qu'une simple histoire de goules. Les récits des témoins m'ont pris aux tripes, et j'en ressors comme lessivée. 

Je ne peux que vous conseiller de lire ce livre, même si ce n'est pas vraiment votre genre de prédilection (nous sommes très loin de Stephen King). Et surtout de le lire avant d'aller voir le film qui, d'après le trailer, m'a l'air d'être une trahison totale et complète de l'oeuvre originale.

mardi 15 janvier 2013

Critique de film: Rurouni Kenshin: Meiji kenkaku roman tan

Sun Stars: * * * *
(Aucune = daube finie / * = mauvais / ** = pas mal / *** = plutôt bon / **** = très bon / ***** = excellent, à ne pas rater!)
Année: 2012
Réalisé par Keishi Ohtomo
Avec Takeru Sato, Emi Takei, Yu Aoi, Teruyuki Kagawa, Yosuke Eguchi, Munetaka Aoki, Koji Kikkawa, Ayano Go, Genki Sudou









Transposer un manga en film peut s'avérer être une aventure pleine de dangers et de foirages en puissance. Alors transposer un manga hyper connu devient encore plus ardu. Heureusement, le passage du papier à la chair et au sang pour le célebrissime Kenshin fut une réussite totale et intégrale. Pourtant, trouver un acteur japonais pouvant interpréter un samouraï aux cheveux roux et à la cicatrice en forme de X sur la joue, c'était clairement pas gagné. Le mérite en est d'autant plus grand pour Rurouni Kenshin: Meiji kenkaku roman tan.


Le film démarre alors que le Japon subit un grand bouleversement: l'ère des shoguna (et donc des samouraï) est révolue, le pays met fin à sa politique d'isolement volontaire et s'ouvre au modernisme ainsi qu'aux manières de vivre à l'occidentale. A la fin de cette guerre interne qui instaura l'ère Meiji, Kenshim Himura, célèbre assassin connu sous le surnom de "Battousai the manslayer" (ou slayer ou slasher, c'est selon), abandonne son statut de tueur, fatigué d'avoir fait couler autant de sang. Le samouraï vagabond jure alors de défendre son prochain et de ne plus jamais tuer, portant pour se faire un sabre inversé.

Son chemin croisera celui de la jeune et courageuse Kaoru Kamiya qui tente de garder le dojo de son père intact, s'opposant ainsi au gang du baron de l'opium local, Kanryu Takeda. Fuyant le même vilain méchant et trouvant refuge dans le dojo de Kaoru arrive la belle Megumi Takani, jeune doctoresse obligée de travailler à l'élaboration d'un opium puissant et hyper addictif pour Takeda. Afin de protéger tout ce petit monde, Kenshin trouvera aide et amitié en la personne de Sanosuke, et d'un ancien ennemi devenu flic mais toujours un peu ennemi, Saito Hajime.

Ceux qui connaissent le manga retrouveront dans le film les principaux personnages: Kaoru Kamiya, Megumi Takani, mais aussi bien sûr Sanosuke et son épée de 15 mètres de long, Saito Hajime, le flic à la pose de frimeur et aux longues antennes de cheveux et le jeune Yahiko.


Les vilains gangsters sont ici Udo Jin-e, Inui Banjin, l'hyper classieux Gein et Kanruy Takeda, aussi présents dans le manga. Pour une comparaison des perso papier/acteurs, allez jeter un oeil à ce site écrit en je ne sais quelle langue obscure. Vous constaterez que le casting est tout simplement bluffant tant il est respectueux des personnages du manga.

Takeru Sato est l'incarnation même de Kenshin. Il est parfait. Sa manière de se déplacer, son regard, sa coiffure, et cette fameuse cicatrice. Rien n'est fake, tout est hyper soigné. On en oublie même que le film s'inspire d'un manga. Sans oublier le passage où sa chevelure, éclairée par un beau soleil éclatant, nous apparaît bien comme rousse, chose que j'aurais crue impensable transposée en "vrai".


Mention spéciale à Teruyuki Kagawa qui interprète le baron de l'opium Takeda Kanryuu et sa coupe de cheveux à la Anton Chigurh de No Country for Old Men. Caricatural à souhait, son personnage n'en reste pas moins totalement barge et jouissif.


Les scènes de combat sont, tout comme le casting, hyper soignées. Les passes d'armes sont nerveuses, rapides et les déplacements de l'agile Kenshin sont représentées avec brio. 

L'autre élément important dans le film est bien sûr l'humour. Le rire est souvent apporté par des sidekicks, et Kenshin ne fait pas exception ici vu que c'est sous les traits de Sanosuke (joué par Aoki Munetaka) que nos zygomatiques ont fait leur muscu. Son combat contre Inui Banjon (joué par Genki Sudou) est tout simplement un pur bonheur.



Qui dit manga dit bien sûr méchants hyper classieux. Pour contre-balancer l'autre taré de Takeda "Chigurh" Kanryuu aux chaussures à plateau, nous retrouvons en "boss de fin" Udo Jin-e (joué par Kouji Kikkawa) qui me faisait trop penser à Gambit avec sa sorte de cagoule soutien-visage. Remarquez le kimono en cuir!



Mon coup de coeur fut bien sûr pour Gein (joué par Ayano Go), plus-classieux-que-lui-tu-meurs. Son combat contre Kenshin était tout bonnement hallucinant, d'une vitesse et d'une agilité telle que mes yeux en étaient tout fatigués et que j'en avais le souffle court. Déjà masqué il est était übber trop beau, mais alors sans masque, il poutre sa race!


Parlons maintenant des deux gonzesses du film: dans les mangas, les filles sont souvent cantonnées à des rôles de cruches pleurnichardes, jolies à regarder mais qu'il faut protéger parce qu'incapables de se défendre. Si le personnage de Megumi rentre dans cette catégorie, Kaoru sort un peu du lot. Certes, Kenshin devra la secourir, mais elle n'hésite pas à prendre son bokken en main et à filer des roustes. Kenshin étant par essence un manga shonen, le profil caricatural des personnages féminins ne m'a pas offusquée plus que cela, même si j'aurais voulu que Kaoru fasse un peu plus parler son sabre.


Les décors et costumes du film sont eux aussi tout simplement splendides et très respectueux de l'allure des divers perso du manga. Kenshin aura donc bien droit à sa veste de kimono mauve/bordeaux qui jure si bien avec sa chevelure de rouquin.

Le film ne souffre d'aucun temps mort. Certes il regorge de lignes de dialogue ou de scènes assez prévisibles (le discours de Kaoru à Kenshin à la fin étant le pire de tous) mais cela n'entache en rien la qualité du film ni le plaisir que nous avons eu à le regarder.

On espère maintenant que l'OAV relatant le passé de Kenshin sera peut-être mis sur pied avec le même acteur, ou qu'un autre film avec le même casting verra le jour.

Sur ce, je vais aller sortir mon iaito (voir ici pour l'explication) histoire de me la péter un coup toute seule.

La bande-annonce:


Et en prime, le clip du top rock band japonais One OK Rock - merci à mon pote Taku pour leur CD, j'adore!


lundi 14 janvier 2013

C'est l'homme de ma vie

C'était en octobre 2011. Le 22 octobre. Un samedi.

J'étais en pleine lecture de Walking Dead, et, comme cela m'arrive de temps en temps, j'évaluais notre système de défense et ce que l'on pourrait faire pour rendre l'appart' plus sécurisé en cas d'invasion de zombies. Non non, je n'ai pas attendu Walking Dead pour ça, j'ai toujours eu dans l'idée qu'il fallait penser à renforcer son chez-soi en cas d'invasion de quelque chose de moche et qui pue (et je ne parle pas ici de la bombe de Febreze dans les chiottes, non). Je ne sais pas pourquoi, j'ai sans doute trop regardé Terminator.

Quoi qu'il en soit, le 22 octobre 2011, j'écrivais ce billet.

Je ne pensais pas vraiment acheter une hache un jour, mais à chaque passage au Brico, je regardais si il n'y en avait pas une qui trainait avec mon nom gravé dessus en lettres elfiques de feu.

Arriva Noël 2012. Ouais je sais, j'ai genre un mois de retard pour ce post mais bon, hein, on va pas pinailler pour ce genre de détail, déjà que quand j'écris quelque chose ici c'est Byzance...

Donc, arriva Noël 2012. Maguth avait mis au pied de notre plus beau sapin du monde deux paquets étranges et "fragiles!"qu'il m'avait dit. Je ne sais trop pourquoi mais je m'étais dit que c'était sans doute des ailes de libellules géantes pour faire un cerf-volant. Allez comprendre.

Quand vint l'heure d'ouvrir les cadeaux, je reçu d'abord un petit haut-parleur portatif BlueTooth JBL pour pouvoir y connecter mon smartphone. Une chouette gadget.

Puis, je pu enfin ouvrir mes ailes de libellules... Et là, je crois que mes yeux sont sorti de mes orbites.

Une hache Fiskars x17 (1570gr, 600mm) brillait comme Excalibur entre mes mains.


Le second paquet contenait quant à lui une autre hache Fiskars plus petite.

Ce jour-là, je sus que Maguth était réellement l'homme de ma vie. Car qui, mis à part lui, aurait eu le culot et les couilles d'aller acheter des haches à sa femme et de les lui offrir pour Noël?

Sans parler du fait qu'il voulait aussi m'offrir une arbalète mais qu'il n'en avait pas trouvé.

Quand on en parle, on nous prend pour des fous. Surtout quand on explique que, voyez-vous, c'est pour se protéger en cas d'attaques de zombies...

mardi 1 janvier 2013

Happy Tourteau 2013!

Hier, on a opté pour un repas de réveillon de fin d'année d'adulte et on a commandé un plateau de fruits de mer en lieu et place de la choucroute devenue habituelle depuis l'année passée.

Ben on le fera plus, parce qu'on est pas encore des adultes j'crois, et que notre palais est plus habitué au repas de foire boudin/croustillons qu'au homard insipide et surtout au tourteau coupé en deux avec tous ses organes cuits qui nous regardent.

Bef, tout ça pour vous souhaitez à tous (oui, vous trois là, qui lisez mon blog en faisant caca) un bon tourteau 2013!




Bienvenue ici ! Welcome !

Un joyeux bordel et un véritable mic-mac de ce que j'aime (ou pas), avec photo, jeux débiles, sondages navrants, bref, ma vie quoi ;) N'hésitez pas à laisser un p'tit mot!
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