Libellés

dimanche 30 juin 2013

Cinq bonheurs

{réussir ce qui d'après moi est belle photo d'herbe mouillée juste avant qu'elles ne soient fauchées}

Cette semaine fut plutôt calme. Mis à part une sortie trou temporel avec mes deux folles préférées, rien ne sorti vraiment de l'ordinaire. Mais parfois l'ordinaire est ce qu'il peut y avoir de plus agréable. Mes petites joies quotidiennes furent principalement liées à la nature: respirer les rosiers en fleurs de toutes les maisons, apercevoir les renards du parc plusieurs fois, sauver des escargots perdus sur le trottoir. J'ai aussi enfin pu recycler mes pots de confiture vides en micro-vases.  

{de beaux cadeaux d'anniversaire de la part de mes deux dingottes. Ça change de la veste de survêt' à la Niko Bellic}

{des fleurs de bitume}

{le parfum doux et sucré des tilleuls du parc qui embaume l'air}

{de la tomme brûlée au lait cru de brebis}

{un bonus au cinq bonheurs de cette semaine. Ça se passe de commentaire}

jeudi 27 juin 2013

Once Upon a Time

Il était une fois... une critique de série télé tellement en retard qu'elle paru à peine deux jours avant la diffusion de ladite série à la télé. Ce samedi soir, RTL-TVI va en effet diffuser "Once Upon a Time", et je ne peux que vous conseiller de la regarder (ce sera doublé en français mais bon).


Once Upon a Time, c'est une ré-interprétation des contes de fées et légendes qui ont bercés notre enfance, et ce d'une manière plutôt originale: Blanche Neige, le Prince Charmant, la Méchante Reine, Jimminy Criquet, Pinocchio, les Sept Nains, le Petit Chaperon Rouge et sa grand-mère, Belle, tous sont ici réunis dans une petite ville des Etats Unis, Storybrook, et sans aucun souvenir de qui ils sont réellement. Chacun vaque à des occupations aussi réelles que les nôtres. Plus de magie, plus de féerie.

Blanche Neige et son neuneu de Prince dans leur monde féerique

Pourquoi sont-ils tous ici, dans notre monde gris et triste, au lieu d'être en train de courir et de cueillir des fleurs avec les fées? C'est ce qu'Emma Swan, arrivée à Storybrook un peu comme un cheveu dans la soupe, devra découvrir et ce bien malgré elle.

Il faut savoir que la première saison de Once Upon a Time souffre d'effets spéciaux franchement pourrave. On voit que la chaîne télé n'a pas osé injecter trop de moyens dans ce qui aurait pu être une série casse-gueule. Mais ce tout petit défaut est très vite rattrapé par l'excellente interprétation des acteurs principaux.

Dans le rôle d'Emma Swan, on retrouve Jennifer Morrison qui avait supporté le Dr House pendant plusieurs saisons. Morrison incarne à la perfection cette jeune femme blasée qui ne croit plus en rien mais qui sacrifiera tout pour son fils qu'elle avait abandonné des années auparavant et qui se trouve être le fils adoptif de la Méchante Reine, aujourd'hui maire de Storybrook et connue sous le nom de Regina.


La Méchante Reine justement est parfaite sous les très jolis traits de Lana Parrilla qui a une des bouches les plus sexy du monde. Quant à Ginnifer Goodwin que j'avais découverte dans Big Love, elle ne joue pas Blanche Neige, elle l'est. Le prince Charmant a trouvé chaussure à son pied en la personne de Josh Dallas qui affiche la gueule parfaite du mec neuneu à souhait. N'oublions pas bien évidemment Jared Gilmore qui joue Henry, le petit garçon d'Emma, et de Regina.


La vraie star de la série pour moi est cependant Robert Carlyle dans le rôle de Tracassin (Rumpelstilskin), ou Mr Gold dans notre monde. On ne peut nier le fait qu'incarner ce personnage étrange et multifacette a dû réjouir cet acteur de génie que l'on ne voit pas assez souvent.


La force de Once Upon a Time tient cependant dans son scénario, qui est non seulement extrêmement original, mais aussi incroyablement surprenant. Oubliez ce que vous pensiez connaître des contes de fées; ici, tout est remanié avec brio et il arrivera fréquemment qu'un "ha la vache, pas mal!" vous échappe. J'ai eu un peur peur en apprenant que les scénaristes de Once Upon a Time étaient les mêmes que ceux de Lost, mais il semblerait que ces derniers ont appris à renforcer leurs scénarios et savent maintenant où ils vont (oui, j'ai pas aimé Lost, ça partait trop en gonades).

Je dois cependant avouer que si la saison 1 était vraiment jouissive, riche en retournements de situation et en surprises, la saison 2, pourtant clairement pourvue de plus de moyens financiers, n'arrive pas à la cheville de la saison 1. L'arrivée de nouveaux personnages tout sauf charismatiques et une intrigue un peu trop longuette et faiblarde en fait une saison un peu mollassonne.  La preuve, nous l'avons commencée il y a de cela plusieurs mois, mais nous ne l'avons toujours pas finie.

Ne boudez cependant pas votre plaisir si vous avez la télé et installez-vous confortablement ce samedi soir devant RTL pour vous plongez dans l'univers fantastique et étonnant de Once Upon a Time.

mardi 25 juin 2013

Hatfields & McCoys

Suite à tous ces derniers posts vraiment girly, il était temps que je revienne à mes bases, à savoir, un truc qui sent la poussière, le bois, la sueur, le cheval, la poudre de fusil et le sang.

Hatfields & McCoys fera donc amplement l'affaire.


Il s'agit d'une mini série en trois épisodes de deux heures chacun de la chaîne américaine History Channel, et qui relate l'histoire vraie et absolument incroyable d'une dispute entre deux familles qui va salement dégénérer au point de quasi déclencher une guerre civile entre deux états.

"Devil" Anse (Anderson) Hatfield et Randall McCoy, respectivement originaires de la Virginie Occidentale et du Kentucky et proches voisins, se soutiennent mutuellement lors de la Guerre de Sécession.  Mais Randal McCoy, fatigué et à bout, prend la décision de déserter afin de rejoindre sa famille, au grand désespoir de son ami. Ce dernier se retrouvera enfermé pendant de longs mois dans un camp de prisonniers avant de pouvoir rejoindre les siens à la fin de la guerre.

La famille McCoy

Hatfield, plein de ressentiment envers McCoy de l'avoir abandonné, lui tire la gueule sec à son retour. Mais les choses se corsent lorsqu'un membre des McCoy se fait assassiner par un Hatfield. Vont alors s'enchaîner malentendus, disputes, ressentiments et vengeances meurtrières entre ses deux grandes familles dont tous les membres, même les plus innocents, vont en pâtir sérieusement.

La Famille Hatfield

Il s'agit ici d'une grande fresque à l'américaine, une histoire absolument improbable qui ne pouvait qu'arriver aux States. Pour interpréter ces deux très impressionnants personnages, History Channel frappa fort en castant Kevin Costner pour jouer Devil Anse Hatfield, et Bill Paxton pour Randall McCoy. Deux acteurs à fortes gueules avec une telle présence à l'écran qu'ils le phagocytent. Il est aussi intéressant de voir de quelle manière ces deux hommes vont aussi se faire influencer par leur femme, qui ne sont pas du tout en reste dans le secteur de la vengeance. 

Il est clair que le costume d'époque sied à la perfection à Costner qui retrouve là un rôle fait à sa mesure. Mais j'ai surtout été bluffée par la prestation de Paxton, bien loin de son rôle de gentil mari polygame de Big Love. Ses deux-là réussissent à nous faire grincer des dents tant la tension entre leurs personnages est grande dès qu'ils doivent partager la même pièce.

Vu la taille des familles Hatfield et McCoys, le casting est bien sûr énorme mais excellent, et on y retrouve des vieilles connaissances comme Tom Berenger, parfait dans le rôle du vicieux oncle Jim Vance.


On sent aussi que la chaîne History Channel a mis le paquet en matière de décors, costumes et moyens car nous sommes véritablement plongé dans cette atmosphère et cette ambiance si propre au western. La bande originale est un vrai régal à écouter, et elle comporte qui plus est des morceaux composés et chantés par Costner himself.

Hatfields & McCoy est, pour les aficionados des western mais aussi ceux des bons polars qui vous font rentrer le slip dans la raie, une très bonne série qui vaut le détour.

dimanche 23 juin 2013

Love etc et White Musk Sun Glow - The Body Shop

Je vais commencer cet article par vous crier un tonitruant:

Foncez dans le magasin The Body Shop le plus proche de chez vous et ruez vous sur les parfums Love etc et White Musk Sun Glow!

Je voulais au départ faire deux entrées différentes pour ces jus, mais malheureusement, The Body Shop Belgique met fin à ces deux gammes. Il y aura sans doute moyen d'encore les trouver ailleurs, mais en tout cas, chez nous, c'est finito, et c'est bien dommage!

Vu que je me suis réconciliée avec The Body Shop il y a peu grâce à Deauty, j'ai décidé d'aussi tester leurs parfums. Leur fragrance phare reste et restera sans aucun doute White Musk, déclinée aujourd'hui en White Musk Libertine, une variation plus fleurie. J'avais cependant lu de très bonnes critiques sur Love etc, et je me suis donc lancée dans l'aventure hier matin.

Parfum: Love etc
Maison: The Body Shop
Année: 2009 
Nez: Dominique Ropion
Note de tête: bergamote
Note de cœurChèvrefeuille, jasmin, néroli, poire
Note de fondhéliotrope, musc blanc, santal, vanille
Sun Star: * * * 
(aucune = ça schlingue / * = oui, mais non / ** = intéressant et/ou agréable / *** = ça sent bon comme un pot-au-feu par une journée froide / **** = je craque / ***** = chef d'oeuvre)
Descriptif: chaud comme champ de fleurs en été sur laquelle souffle un petit vent frais, ou comme une couverture légère que l'on met à la fin d'une soirée estivale passée avec des amis, pendant que les marshmallows rôtissent sur le feu de bois.


Love etc du Body Shop fut créé non pas par un nez sous-payé enfermé dans un laboratoire qui rendrait dépressif l'équipe de CSI, mais par Dominique Ropion, déjà responsable en tant que créateur ou co-créateur d'Amarige, Very Irresistible, Pure Poison, Alien, Flower Bomb ou encore Carnal Flower. Vu la différence de prix entre un Frédéric Malle et The Body Shop, on pouvait s'attendre à ce que Love etc ne soit qu'un "petit" parfum sans ampleur. Tout au contraire, Love etc est un excellent jus, complexe dans sa simplicité, à multiples facettes, en bref: la vache, ça sent trop bon!

Love etc démarre sur une note ultra fraîche grâce à la bergamote, mais très vite le côté fleuri, doux et ultra délicat, vient prendre la relève, avec cette poire magnifique qui rend ce parfum si rond. 

On sent cependant très vite la richesse et la densité des notes de fond qui viennent ancrer le parfum sur la peau et lui donner un caractère légèrement sensuel, un peu comme quand on porte un t-shirt à large encolure et que l'épaule se dévoile petit à petit (tcheu c'est moi qui écrit cette phrase? C'est trop beau!). Après plusieurs heures, il ne restait sur moi qu'une vanille gourmande et discrète.

La tenue de Love etc est assez bonne, sur moi il est resté facilement plusieures heures avant que les notes de fond ne viennent prendre le relais final.

Le flacon, comme je suis une grande férue des flacons de parfums, est simple et classique, mais le lettrage en rose flash vient annoncer une fragrance plus jeune et pétillante. 

Love etc conviendra parfaitement aux jeunes fille et aux jeunes femmes à la recherche d'un parfum fleuri, doux et légèrement sucré, bien meilleur selon moi qu'un Nina Ricci car plus fin et plus raffiné (j'irais même jusqu'à dire plus recherché).

Il est vraiment dommage que la gamme soit dorénavant considérée comme "end of line" en Belgique, surtout qu'elle est toujours en vente en ligne en France et en Angleterre. Malheureusement pour nous, pas de livraisons dans un autre pays que celui de résidence. Mais autant profiter de l'occasion: The Body Shop brade les coffrets parfum (30ml)/gel de douche (200ml) à 17.50€. Il existe aussi un plus gros coffret parfum/gel de douche/lait pour le corps aux environs de 19€. 

Passons maintenant à une autre gamme qui va malheureusement aussi  bientôt disparaître:

Parfum: White Musk Sun Glow
Maison: The Body Shop
Année: 2012 
Nez: Dominique Ropion, Domitille Bertier
Note de tête: citron, santal
Note de cœurpivoine
Note de fondambre, musc blanc
Sun Star: * * 
(aucune = ça schlingue / * = oui, mais non / ** = intéressant et/ou agréable / *** = ça sent bon comme un pot-au-feu par une journée froide / **** = je craque / ***** = chef d'oeuvre)
Descriptif: comme une brume rafraîchissante après une sieste dans un hamac, ou une ballade au coucher du soleil le long d'une plage déserte après avoir passé la journée à bronzer (enfin j'imagine, vu que j'aime pas bronzer)


On retrouve dans les créateurs de cette fragrance Dominique Ropion, qui signe ici un parfum typiquement d'été.


Ce qui frappe en premier dans White Musk Sun Glow, c'est bien sûr le citron. Un beau citron bien frais, mais pas acide pour un sous. Sur ma peau, ce joli citron tout joli tout mimi se transforme vite en aldéhyde* et pendant quelques secondes, c'est une odeur de savon propret qui prend le relais. Comme je ne suis pas une fan des aldéhydes, mon premier réflexe a été de reposer le flacon, puis, reniflant mon poignet pour la centième fois, j'ai été étonnée de voir à quel point les aldéhydes, encore subtilement présents, se marient bien avec la pivoine, l'ambre et le musc blanc pour donner un parfum léger comme une brume rafraîchissante, à peine fleuri avec une pointe de douceur sucrée. 

Le flacon de White Musc Sun Glow attire le regard car il représente pour moi les vacances: doux à tenir en main, avec un très beau dégradé du rose à l'orange. La boîte illustre à la perfection le nom de cette petite fragrance bien sympathique: même dégradé rose-orangé, ornée de lense flare soleillesques. C'est comme regarder un coucher de soleil encore un peu trop éclatant.

White Musk Sun Glow est pour moi un jus qui conviendra à tout le monde tant il est léger et discret. C'est un parfum reposant, pas prise de tête et fait pour l'été.

A savoir, la tenue de White Musk Sun Glow est assez faible, je vous conseille de prendre le flacon avec vous et d'en remettre au cours de la journée. 

Pas de coffret pour ce parfum là, mais le prix reste extrêmement démocratique: 24€ pour 60ml d'un petit bonheur tout léger.

* aldéhydes: molécules synthétiques utilisée en parfumerie, et existant à l'état naturel dans le zeste des agrumes

Cinq bonheurs


Cette semaine fut particulièrement barbante. Au boulot se fut tout ou rien et ce vendredi fut particulièrement pénible. Je ne parle même pas de ce climat de ouf, trop chaud, trop humide, hiver revient steuplééé! 

Heureusement, dimanche dernier fut une journée riche en événements avec un petit goût de vacance (mes entrées "cinq bonheurs" vont du dimanche au samedi, au cas où). Nous nous sommes rendu dans le havre de paix qu'est la maison de ma douce mère. On y a mangé comme des ogres, Lucy a couru comme une dingue dans l'énorme jardin et moi, j'ai réalisé un fantasme: conduire une muscle car! C'était mon cadeau d'anniversaire de Maguth. C'est effrayant à quel point il m'a cernée... Je l'aime pour toujours et même après!

Il y a un peu plus de cinq photos cette semaine car je n'ai pas pu faire le tri (han, pas bien!).

 {une tarte au bolus, ces gens ont tout compris}

{le cocon de jardin de ma Maman dans lequel nous avons piqué 
une bonne sieste} 

{l'incroyable jardin de ma mère} 

{Les koï, poissons rouges et l'esturgeon invisible de l'étang chez ma Maman}

 {faire un brin de vitesse dans la Porsche d'époque de JM}

{rire à en pleurer en regardant Lucy tentant d'attraper les faux canards dans l'étang du jardin. Photo de ma Môman

{me prendre - presque - pour McGarrett au volant d'une muscle car: la Ford Mustang Shelby GT500, un vrai bijou}

{Bitch, please...}


{un bouquet de fleurs psychopathes qui m'attendaient sur la table du salon ce jeudi

samedi 22 juin 2013

Deauty Box - juin 2013

Après les méga hits des Box d'avril et de mai, celle de juin semble vouloir rejoindre ses sœurs de février et mars dans la catégorie "peut mieux faire". Une boîte qui rentabilise à peine ses 15€ et nous fourre de nouveau un échantillon type gratos en parfumerie dans le tas, je ne vais pas mentir, je suis déçue. 

Le menu de juin a comme thème le maquillage: peau nickel, yeux de biche et bouche pulpeuse. On pensait recevoir autre chose qu'un énième mascara. C'est raté, vu que le premier produit est:

Mascara Glamour Doll Volume de Catrice
En full size. Il coûte 3.99€. Sa brosse n'est pas assez épaisse pour mes pauvres 3 cils et demi. Hop, dans le sac à vomi.


Rouge à lèvres Ultimate Colour Catrice
En full size aussi. Son prix: 3.99€. Bon, le positif étant que c'est un rouge mat "it's a matte world", je vais pouvoir jouer avec vu que je n'ai jamais osé acheter et encore moins essayer un vrai rouge. Je sens qu'on va bien rire et que Maguth va se retrouver avec des empreintes de bouches à la Marilyn plein la tronche.


Revitalizing Supreme visage d'Estée Lauder
Échantillon de 5ml. Une crème global anti-âge. Je ne sais que dire, regarder cet échantillon me plonge dans une dépression profonde. Le monde est laid, ridé et déshydraté. Je voudrais l'enduire de crème globale anti-âge, malheureusement, je n'en ai que 5ml...


Actif Pur Thé Vert (A03) d'Etat Pur
Full size. On avait déjà reçu un produit de cette marque dans la Box de décembre 2011 que je n'ai pas osé utiliser au risque d'y laisser mon épiderme.  Même chose pour celui-ci. Le A03 est un extrait de thé vert qui va cibler les rides précoces. Dommage, si j'avais reçu celui pour les rougeurs ou les peaux hyper sensibles, j'aurais donné une chance à la marque, mais là, je ne m'y risque pas. 


Savon d'Alep Lamazuna 
Full size, savon de 100g. Petit savon rond qui sent bon (parfumé au jasmin). C'est la même marque que les lingettes démaquillantes réutilisables. Il est recommandé contre l'acné, l'eczéma et la peau sèche. Moi je crois que je vais le foutre dans mon tiroir à chaussettes comme ça il les parfumera. Ou je l'offrirai à une amie vu que le packaging est choupi et que ça sent vraiment bon. Ben oui, je n'utilise jamais de savon, je ne trouve pas ça hygiénique (doh).


Goodies
  • Un code pour avoir une mousse nettoyante détoxifiante Etat Pur pour toute commande passée sur leur site. 
  • Une réduction de 200€ par personne valable dans une sélection de Villages ClubMed (pas mal surtout que les clubs repris dans le fascicule sont tous des 4 tridents)
  • Une mousse à raser Eucerin (format voyage 30ml). Quand je l'ai vue, j'ai cru que Deauty avait une nouvelle rubrique "pilosité faciale" et que j'avais par défaut "pilosité forte" dans mon profil...

Conclusion
Je ne vais pas le nier, cette boîte me déçoit. Encore un mascara et un échantillon gratos. Mis à part le rouge à lèvre avec lequel j'écrirai le nom de mon meurtrier sur un miroir un jour, je n'utiliserai aucun des produits. Je trouve les goodies limite plus intéressants, même si l'idée d'aller dans un ClubMed est pour moi l'équivalent de l'enfer sur terre. L'idée de la mousse à raser est franchement très sympa. Pour une box spéciale maquillage, je m'attendais à autre chose (un fard à paupières, un blush, un fond de teint, de faux cils même). Maintenant, je n'ai peut-être pas eu de chance: certaines boîtes contenaient, à la place du mascara, une palette de fards à paupières dans les tons "nude". Le hasard a fait en sorte que ce soit moi, celle qui a des non-cils, qui reçoive un énième mascara. Je vais bientôt pouvoir construire une niche à Lucy avec les mascaras que je stocke dans mon armoire. 

Feedback Deauty Box de mai 2013
Vu que la box du mois dernier était dédiée aux rayons de soleil, je n'ai testé aucun des produits solaires, mais je les emporterai avec moi en vacances. Vu les marques (Klorane, Avène), je suis sûre d'en être ravie. Je ne pense cependant pas utiliser la BB crème ni la poudre de soleil qui ne sont pas vraiment mon trip.

J'ai essayé les lingettes réutilisables Lamazuna et je dois malheureusement dire qu'elles ne m'ont pas convaincue. J'en ai utilisée une pour ôter un masque hydratant (un produit léger donc, pas du mascara ou du fond de teint). Le mode d'emploi disait de simplement l'humidifier avec de l'eau chaude et hop. Au final, que je me sois rincée la tronche à l'évier ou en utilisant ces lingettes, c'était kif-kif. Je n'ose même pas imaginer ce que ça peut donner avec un "vrai" maquillage. Je serai vraiment curieuse qu'une Deautista les ait testées et en fasse un compte rendu parce que de mon côté, c'est un fail flagrant. Dommage, c'était une bonne idée.

jeudi 20 juin 2013

Une histoire de pif

J'ai toujours eu un nez et un odorat plutôt sensible. Ce qui m'a menée à développer une drôle d'habitude: quand je passe à côté de quelqu'un, je ne peux pas m'empêcher de renifler le sillage odorifère de la personne en question. Un peu comme quand Poupouille renifle un truc non identifié et potentiellement dégueu en rue. "Sniff sniff sniff sniff snifffff" que je fais.C'est plus fort que moi. Je tente d'identifier le parfum, la marque de lessive, le shampooing, le gel de douche. Quand un sportif me dépasse au parc par exemple, je me dis "tiens, celui-là, il fait son jogging comme un forcené mais son t-shirt sort tout juste de la lessive lavée avec Ariel" . La seule exception sont les mauvaises odeurs corporelles. Si quelqu'un fouette la sueur mélangée à un peu de mycose et de pieds dans le tram, je m'empresse de fermer mes écoutilles à odeurs et je deviens bleue à force de ne plus respirer.

Je suis bizarre, je sais.

De cette étrange habitude en a découlé tout naturellement un intérêt croissant pour la parfumerie. J'ai commencé à sentir de plus en plus de parfums, à être ouverte à différentes fragrances qui auparavant ne me tentaient aucunement, et à devenir de plus en plus curieuse.

J'ai pourtant été très fidèle à mon premier parfum, et ce pendant bien plus de temps que je ne l'ose l'avouer. Comme beaucoup de jeunes filles à l'époque, je portais Anaïs Anaïs de Cacharel. 


Je suis passée de Neuneuland...

Puis vint mon époque pouffiasse, et je me ruais zalors sur Gucci Envy, ou comment passer de l'école primaire pour filles bien élevées à une maison close sulfureuse (bien que Envy soit plutôt frais). 


 ... à Chaudasseland...

Passé cette sombre époque de maquillage et de chaussures à talons, je suis revenue à des senteurs plus discrètes, comme L'Eau d'Issey d'Issey Miyake, Le Monde est Beau de Kenzo ou, encore plus léger, Aroma Tonic de chez Lancôme. Autant dire que sentir mon sillage était mission impossible vu qu'en tant qu'asiatique j'ai une odeur corporelle quasi nulle, et que je suis de plus loin de me baigner dans le parfum.


... avant de me rendre à Invisibleland.

Ces dernières années, je suis cependant sortie de ma zone de confort pour me lancer dans l'aventure parfums, acquérir des jus plus pointus et tester, tester et encore tester. D'où l'idée de créer une rubrique "parfums" pour ce blog histoire de vous embarquer avec moi. 

Fidèle à moi-même, je n'utiliserai pas ici ce vocabulaire très mystique et nébuleux que les magasines de beauté et de mode ont l'habitude d'utiliser dès qu'on parle de parfumerie. Je vous ai donc concocté un petit lexique Sun Jae-ien histoire que nous parlions tous la même langue. 

Je ne me targue absolument pas d'être une experte en parfums, loin de là, mais j'apprend en cours de route et j'avais envie de partager cela avec vous, mes très chers 5 lecteurs et demi.

Lexique Sun Jae-ien du parfum
(ou comment raconter n'importe nawak en faisant croire qu'on sait de quoi on parle)

Composition - ou décomposition - d'un parfum

Note de tête
C'est la première phase du parfum quand vous l'essayez, aussi connue sous l’appellation "ho-ça-sent-trop-bon-dis-don'". Elle est principalement constituée des matières premières les plus légères et volatiles, dont l'exemple le plus fragrant sont les agrumes ou les notes vertes et fraîches: on les sent très fort au début, puis ils s'évaporent comme mon fric sur mon compte en banque. La note de tête est suivie de près par:

Note de coeur
Seconde phase du parfum qui se développe une fois les notes de têtes disparues ou qui se mélange légèrement avec ce qu'il en reste, et qui personnifie le parfum. Il s'agit le plus souvent de notes florales ou fruitées. Aussi connue sous l'appellation "ha-non-mais-attends-le-parfum-il-a-tourné-sur-moi-grave-quoi". D'où le conseil très avisé de toujours essayer un parfum et de le porter quelques heures avant de l'acheter pour éviter les (mauvaises) surprises.

Note de fond
C'est ce qui reste du parfum sur votre peau après plusieurs heures. En général, il s'agira de senteurs boisées, musquées, épicées ou sucrées. Exemple typique: la vanille.

Familles olfactives

Parfum floral
Comme son nom l'indique, la star ici ce sont les fleurs: rose, violettes, fleurs blanches, jasmin. Cette famille olfactive est surtout utilisée pour les fragrances féminines.

Parfum boisé
Ici ce sont les notes boisées qui dominent (cèdre, vétyver, santal). En général, la majorité des parfums pour hommes sont des boisés.

Parfum oriental
Les parfum orientaux sont souvent très "chauds" et composés de vanille, d'ambre, de bois, d'épices. Ils sont ce qu'on appelle souvent les "parfums lourds" en langage de bédouin.

Parfum chypré
Cette gamme de parfums est née après la création d'un parfum nommé Chypre par François Coty en 1917. Elle se compose de bergamote, de mousse de chêne, de patchouli et de rose ou de jasmin, ainsi que des notes boisées. En général, on trouve aux vrais chyprés un côté très dadame ou "parfum de Maman". De nos jours cependant, la famille des chyprés est devenue une sorte de fourre-tout.

Parfum gourmand
On parlera d'un parfum gourmand quand on chope le diabète rien qu'à le sentir.

Parfum hespéridé
Quand ça sent bon le citron/orange/herbe/frais. Un peu comme un smoothie bien froid quand il fait trop chaud. 

Parfum aromatique ou nautiques
Une bonne partie des herbes que l'on utilise pour la cuisine se retrouve dans cette catégorie. Pour les parfums marins, c'est la calone, une molécule synthétique, qui donnera au jus cet aspect iodé et frais.

Fougère
Cette famille se compose en général de lavande, géranium, coumarine (un truc qui vient de la fève de tonka et qui sent comme le foin coupé) et mousse de chêne et est à orientation masculine.

Cuir
On obtient cette note en mélangeant des matières premières synthétiques à forte odeur cuirée ou naturelles.

A savoir, ces familles sont compatibles entre elles et l'on a donc souvent des parfums boisés/floral, chyprés/gourmands, etc.

Autres


Mon parfum a tourné
A gauche ou à droite? On parle plus de "chauffer le parfum". Le parfum réagira avec votre peau au fil du temps et en modifiera légèrement l'odeur. Personnellement, je chauffe fort les parfums et les notes boisés ou l'encens ressortent très fort sur moi. Sur d'autres, le parfum chauffera différemment.  Ou alors, comme ma douce Mère, vous êtes l'exception qui confirme la règle et le parfum restera tel quel sur vous.

Tester un parfum
Ne frottez pas vos poignets l'un contre l'autre comme si il y avait une tache à enlever, cela détruit les molécules de parfum. 

mardi 18 juin 2013

L'oiseau Canadèche

De Jim Dodge, j'avais lu "Not fade Away" que j'avais beaucoup aimé jusqu'à plus ou moins la moitié du roman. Après, ça partait en sucette sur des délires de drogué qui n'avaient plus vraiment de sens pour moi. Avec "L'oiseau Canadèche", petit roman d'à peine une centaine de pages, j'ai retrouvé exactement le même scénario: j'ai adoré le livre jusqu'aux 3 dernières pages où ça partait de nouveau à vau l'eau dans des visions bizarroïdes qui sont très loin de mes délires à moi.


Cependant, je ne vais pas bouder ici le plaisir que j'ai eu à lire ce micro roman très drôle et léger, avec des personnages hyper attachants.

Titou, de son vrai nom Jonathan Adler, est recueilli par son grand-père, Jake, à la mort de sa mère. Jake n'est cependant pas le gentil vieux pépé que l'on s'imagine: ayant reçu la recette du Vieux Râle d'Agonie (un whisky de ouf) de la main d'un indien mourant, il est persuadé d'être immortel. Se tisse vite entre le papy bougon et le petit garçon sage un amour inconditionnel. Les années passent jusqu'à ce que Titou trouve un jour un caneton perdu. Ensemble, ils le soignent et très vite, ce petit caneton devient un membre à part entière de leur famille de gentils fous.

"L'oiseau Canadèche" est avant tout un livre très drôle, loufoque, que Jim Dodge conte avec brio. On est ému un peu, on rigole beaucoup, on les aime ces trois personnages un peu tarés. A lire si vous êtes en manque de bonne humeur.

dimanche 16 juin 2013

Cinq bonheurs

{une magnifique promenade avec Lucy le dimanche matin tôt}

Cette semaine fut assez calme. Rien n'est sorti de l'ordinaire, mais de petites choses m'ont rendue heureuse: me coucher dans l'herbe alors que le soleil se couche et qu'une brise légère vient soulever mes cheveux gras, ne pas avoir trop de travail et discuter et rire avec mon amie et collègue, me faire une nouvelle copine au parc, squatter l'Inno, Senteurs D'Ailleurs et Annick Goutal pour essayer de nouveaux (ou de vieux) parfums, trouver des lapins en liberté sur le petit parking devant le cabinet de ma dermato. Le bonheur est parfois juste à porter de main, et j'apprends tout doucement à le voir partout où mon regard se pose (sauf sur un document de 100 pages à formater, faut pas déc' quand même hein).

{une nouvelle balançoire format pneu mais en cordes au parc dans laquelle il fait bon se coucher. Faut se lever tôt pour en profiter avant l'arrivée de la horde de mioches}

{une nouvelle collection en cours: celle des touches de parfums de luxe. Ce que je vais en faire? Je n'en sais foutre rien}

{les oisons du parc qui grandissent}

{la nature reprend ses droits dans notre petite cour/garage}

mardi 11 juin 2013

Le dîner

Ou comment écrire un livre tendu du string autour d'une table de restaurant classieux.

Vu sa couverture, je m'imagniais que Le dîner d'Herman Koch allait être une sorte de récit un peu surréaliste sur des gens qui bouffent des homards venus de l'espace (cf le fait que je ne lis plus le résumé à l'arrière d'un livre qui m'est offert). Je ne pouvais en être plus éloigné, car Le dîner est bien ancré dans la réalité. Et pas la plus belle.


Tout commence alors que le narrateur, Paul, et sa femme s'apprêtent à rejoindre un autre couple dans un restaurant huppé. On comprend de suite que cette perspective n'enchante guère Paul, que la dernière chose qu'il veut, c'est de les voir.

C'est très court comme résumé, et pourtant je n'en dirai pas plus au risque de vous gâcher le plaisir de ce thriller plutôt sombre, car l'intrigue du livre tient justement au fait que l'histoire ne se dévoile que lentement au fil des pages, ponctuée de flash back ou d'explications données au compte-goutte (et je trouve que le résumé au dos du bouquin en dévoile déjà trop!).

Dès le début, on sent l'appréhension de Paul, son malaise, son envie de prendre sa femme et de rentrer chez eux, et tant pis pour le dîner. On ne sait pas encore qui est ce couple avec lequels ils ont rendez-vous, mais il est clair qu'il n'a aucune envie de les voir. Puis vient le moment où nous apprenons qui ils sont, et pourquoi ils devaient absolument se réunir. 

Le livre se divise en fonction des arrivées des plats au restaurant: l'apéritif, l'entrée, le plat principal, le dessert, le café, le digestif et enfin, l'addition. A chaque étape, la tension monte d'un cran, et on en apprend un peu plus sur Paul. La première impression que l'on a de lui, c'est celle d'un homme calme, dingue de sa femme (et elle le lui rend bien), qui veut juste manger un bout tranquillos dans un petit café de quartier au lieu d'aller se donner en spectacle dans un resto branchouille hors de prix. Mais plus on avance dans ce récit, plus on découvre un personnage complexe avec une belle part de ténèbre.

Si j'ai cru au début avoir affaire à une sorte de drame familial à la sauce "Carnage" mêlant satyre sociale de petits bourgeois se la pêtant plus haut que leur tube à étrons, Le dîner s'est petit à petit transformé en un roman très noir, glauque, dans lequel un fait divers violent (inspiré - malheureusement - d'un fait réel) entraînera ces deux couples si différents vers une issue dramatique.

La fin de l'oeuvre de Koch risque d'en laisser plus d'un pantois, ou même écoeuré. J'avoue ne pas l'avoir été (et ce même au risque de passer une psychopate), car je comprend la réaction de Paul et de sa femme qui ne voulaient que protéger leur famille, un sentiment plus fort que tout le reste. Je me suis même sentie proche de ce personnage qui semble bien sous tout rapport mais qui renferme en lui une violence qu'il se doit de museler au risque de commettre l'irréparable. J'ai aussi été étonnée de la direction que prenait les autres protagonistes de cette sombre histoire: oubliez ce que vous pensez savoir, personne ici ne fera ce que vous pensez qu'il devrait faire.

A recommender chaudement si vous aimez le style et si vous êtes prêts à vous poser des questions après avoir refermer ce livre.

dimanche 9 juin 2013

Cinq bonheurs

{le premier croustillon de 2013, fait devant moi donc tout frais. 
Goinfrage en règle}

Cette semaine vit l'arrivée tardive de l'été. Nous sommes passé en moins d'une semaine de 10°C à 28°C. J'ai eu un peu de mal... Heureusement, qui dit été dit aussi brocante, braderie, et donc boudin, croustillons, cochonailles, bref, tout ce qui fait que la vie vaut la peine d'être vécue quoi!

{Une après-midi crêpes party avec Poison Ivy et Fourmi, la talentueuse maman des Crapaks et incroyable créatrice hyper douée}

{le dernier brin de lilas parfumé}

{une nouvelle tradition du dimanche matin pendant le café du dimanche: jouer à Icomania à deux}

{un dîner romantique surprise fait maison par Maguth accompagné d'un immense bouquet de pivoines, mon cœur de berserk a fondu}

jeudi 6 juin 2013

Le Loup des Mers

Librement adapté du roman de Jack London. Voici ce que dit la couverture "Le Loup des Mers" de Riff Reb's. Je ne connaissais absolument pas ce roman de London. Mais je dois avouer être restée sur Croc Blanc et L'Appel de la Forêt. Ce fut donc une découverte autant graphique que littéraire que je fis avec cette magnifique BD.


Humphrey Van Weyden, critique littéraire de bonne famille en route pour traverser la baie de San Francisco, ne se doutait pas un instant que, son bateau faisant naufrage, il serait secouru par l'équipage du Ghost, une goélette phoquière faisant route vers le Japon sous l'égide du terrible et redouté Capitaine Loup Larsen. Enrôlé de force comme mousse, le frêle et délicat Humphrey va se retrouver confronté à la dure vie sur le Ghost, mais aussi et surtout à Loup Larsen, personnage effrayant et fascinant, violent et cultivé, d'une force bestiale et d'une beauté de héros mythologique, à la langue acérée et sujet à des migraines fulgurantes.

Ce qui frappe d'emblée lorsque l'on feuillette "Le Loup des Mers", ce sont les planches monochromes des différentes chapitres: bleu, rouge, vert et jaune, dans des tonalités sombres et inquiétantes. 


On suffoque, et c'est sans doute ce que Riff Reb's voulait nous faire ressentir. Prisonnier sur ce bateau, Humphrey va enduré la violence, les sarcasmes, les délires aussi de Loup Larsen, sans possibilités de fuite. Une sorte d'étrange relation va se tisser entre ses deux personnages que pourtant tout oppose.

Les dessins de Riff Reb's  m'ont d'emblée beaucoup plu: un trait souple et doux illustrant parfois une telle bestialité que le contraste n'en est que plus fort. Et que dire de Loup Larsen si ce n'est qu'il est beau à crever? Il m'a d'ailleurs beaucoup fait penser à Gerard Butler dans 300 (rhaaa lovely!). 

L'oeuvre de Riff Reb's est d'une richesse inouïe, de par le graphisme et les couleurs tout comme par son scénario et les dialogues jouissifs entre Larsen et Humphrey. Une magnifique oeuvre.

Bienvenue ici ! Welcome !

Un joyeux bordel et un véritable mic-mac de ce que j'aime (ou pas), avec photo, jeux débiles, sondages navrants, bref, ma vie quoi ;) N'hésitez pas à laisser un p'tit mot!
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