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dimanche 5 mai 2013

Django Unchained


Sun Stars: * * 
(Aucune = daube finie / * = mauvais / ** = pas mal / *** = plutôt bon / **** = très bon / ***** = excellent, à ne pas rater!)
Année: 2012
Réalisé par Quebtin Tarantino
Avec Jamie Foxx, Christoph Waltz, Lonardo Di Caprio, Samuel L. Jackson, Kerry Washington, Don Johnson, Walton Goggins





J'aime bien Tarantino, mais je n'en suis pas une fan (oui, et j'ose en plus le dire tout haut). Exemple: je n'ai pas pu regarder Pulp Fiction en entier parce que j'ai trouvé ça chiant. J'ai bien aimé Kill Bill, mais ça ne m'a pas marquée au fer rouge (enfin si, les vilains orteils d'Uma Thurman, y avait de quoi être traumatisée). Inglorious Basterds m'a amusée, surtout parce qu'il y avait Christoph Waltz et que j'adore ce mec. Jackie Brown m'a passablement endormie. Et les autres films, je ne m'en souviens même plus. Du coup, je n'étais pas hyper méga pressée de voir Django, et ce même si c'était un western. Nous avons enfin franchi le pas hier soir, et comme ses autres films, Django m'a plu et faite rire, mais sans plus. 

Résumons l'histoire en un coup de cuillère à pot: Nous sommes en 1859, aux States, plus spécifiquement dans les états du sud. Django (J. Foxx) est un esclave en route vers un funeste destin. Son chemin croisera cependant celui du Dr King Schultz (C. Waltz), un allemand chasseur de prime ayant besoin de lui pour identifier trois de ses cibles. Schultz étant en avance sur son temps, il considère Django comme un égal et non comme un esclave, et lui rend sa liberté. Ensemble, ils échafaudent un plan risqué afin de sauver la femme de Django, Broomhilda (K. Washington), de la propriété du cruel Calvin Candie (L. Di Caprio). 



La première heure du film fut tout bonnement extraordinairement jouissive et incroyablement drôle, allant du comique de situation à des dialogues à faire pisser de rire un orang-outan atteint de cystite. Le faux sang bien rouge ketchup gicle à flot, on se tape sur les cuisses de rire et de bonheur lors de scènes d'action et de meurtres bien justifiés absolument truculentes. N'oublions pas non plus qu'il s'agit d'un western, donc les décors naturels à couper le souffle sont en place. Mais ne cherchez pas trop l'ambiance western, ici, c'est du Tarantino pur, avec juste des chevaux et des colts à la place de katana et de bagnoles de killers. 

Flotch!

La seconde heure est une sorte de ventre mou: Django et Schultz partent à la recherche de Broomhilda et font la connaissance de Candie lors d'une sorte de match de free fighting de l'époque, hormis que les participants sont des esclaves qui n'ont pas demandé à être là. Beaucoup de blabla, nettement moins d'humour, des scènes violentes qui n'ont plus rien de drôle et qui frôlent même le dégoût vu la situation (n'oublions pas que cette sombre période d'esclavage humain ne date pas d'il y a si longtemps...). Un brin soporifique. D'ailleurs, on en a profité pour se faire des croquettes au four et se couper un morceau de camembert. 

Les dernières 45 minutes m'ont un peu réveillée, mais sans plus. La baisse de rythme ayant cassée un peu l'ambiance. C'est un Tarantino donc il y a un bain de sang et des scènes cocasses et jouissives quand les méchants s'en prennent plein la tronche (sans parler du faux pénis de Foxx et des vrais seins de Washington) pour finir sur un final explosif.

Outre la présence de Di Caprio qui joue un personnage détestable à souhait aux dents qui feraient se pâmer ma dentiste, et celle de Samuel L. Jackson que je n'avais même pas reconnu tant son maquillage était bien foutu, c'est surtout avec une joie non dissimulée que j'ai retrouvé ici Christoph Waltz. Depuis que je l'ai découvert dans Inglorious Basterds, dès que je vois son nom à l'affiche d'un film je suis sûre qu'il crèvera l'écran. Encore un splendide acteur sous exploité. Avec un peu de chance, il sera de tous les films de Tarantino à présent. 


Waltz interprète avec magnificence ce chasseur de prime allemand que l'esclavage et la violence dont font preuve les propriétaires terriens envers leurs domestiques répugne au plus haut point. Cependant, il n'hésite pas à tuer sa proie si celle-ci peut lui rapporter gros, et ce qu'elle soit en présence de ses enfants ou non. 


Foxx semble lui s'amuser à jouer au bad ass black qui botte le cul des blancs, ne perdant jamais de vue son objectif: libérer sa femme, et ce même si il doit se comporter de manière infâme envers les autres esclaves. Mais je dois bien avouer n'avoir eu d'yeux que pour Waltz qui bouffe l'écran tant son personnage me plaisait.


Kerri Washington quant à elle est très loin de son rôle glamour de la série Scandal dans lequel elle m'hypnotise avec ses lèvres hyper pulpeuses qui s'agitent en tous sens tant elle parle vite. Son rôle dans Django étant vraiment microscopique, il n'y a pas des masses de choses à en dire.


L'un dans l'autre, Django Unchained fut un bon divertissement dont la première heure fut véritablement un régal. Servi par de très bons acteurs, certains magnifiquement grimés, on ne peut que se dire que le tournage a dû les amuser (surtout S.L. Jackson). Il est dommage que passé cette première heure le film devienne un peu flappi, mais on le lui pardonnera, car après tout, c'est un Tarantino pas vrai?

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