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lundi 29 octobre 2012

Critique de film: Snow White and the Huntsman

Sun Stars: * *
(Aucune = daube finie / * = mauvais / ** = pas mal / *** = plutôt bon / **** = très bon / ***** = excellent, à ne pas rater!)
Année: 2012
Réalisé par Rupert Sanders
Avec Charlize Theron, Kristen Stewart, Chris Hemsworth, Sam Claflin, Ian McShane, Bob Hoskins, Eddie Marsan, Toby Jones, Nick Frost


De Blanche Neige, je garde le souvenir tenace du joli dessin animé de Walt Dinsey: une animation douce et fluide (le charme d'une animation manuelle à 100%), un personnage cruche qui aime l'ornithologie, des nains qui sifflent et qui tombent tous amoureux de la cruche, un prince au coeur d’artichaut et une méchante reine classieuse (presqu'autant que Maleficient de la Belle au Bois Dormant si ce n'est que cette dernière se transforme en dragon et pas en vieille sorcière au nez qui a besoin d'un peeling et d'une bonne dermato).

Faut croire que Rupert Sanders voulait casser cette image, et accessoirement se faire la Stewart-je-joue-comme-une-tanche. C'est chose faite avec Snow White and the Huntsman, qui est au final un bon petit film divertissant mais qui ne casse pas la cabane des Trois Petits Cochons.

Avant toute chose, il faut dire que le film a une énorme incohérence. Comme tout le monde le sait, la méchante reine, obsédée par sa beauté, demande à son miroir magique si elle est toujours la plus belle du royaume, ce à quoi le miroir répond que oui, mais que Blanche Neige veut grave lui piquer sa place. Et qui c'est que Rupepert a choisi pour jouer la vilaine pas belle? Charlize Theron. La plus belle femme du monde qui embellit au fil des ans qui plus est.  Du coup, face à elle, personne ne fait le poids, et surtout pas la Stewart-je-joue-comme-une-sole. Non mais franchement. On rigole bien, quoi. On peut même pas dire qu'on peut oublier la chose passé l'intro vu que les costumes de la Theron la mettent en valeur de façon éhontée à chaque scène. Theron est ici au summum de sa beauté. Jamais je ne l'ai vue aussi flamboyante. Elle est une véritable oeuvre d'art, une sculpture de marbre, intouchable, et terriblement belle. Il n'y a pas à discuter: elle porte le film sur ses épaules vu que tout ce que l'on attend pendant les 2 heures du film, c'est de la voir. Ha oui, et accessoirement, c'est au passage vraiment une bonne actrice qui interprète super bien les biatch glaciales.

Ceci...

... contre cela. 
Ouais, bon OK, c'est une photo choisie, mais bon, hein...

 Passons aussi rapidement et en pouffant un coup sur l'accent idiot que prend Hemsworth qui joue le chasseur. On ne sait pas trop ce qu'il a essayé de faire (prendre un accent écossais ou irlandais sans doute), mais le résultat final est qu'on a juste envie de lui donner le numéro de téléphone d'un bon dentiste pour qu'il se débarrasse de ce vilain abcès dentaire qui l'empêche d'articuler convenablement. Mis à part ça, l'interprète de Thor s'en sort pas mal et incarne très bien le personnage mou et insipide du chasseur.

Dans le rôle des nains, on retrouve pas mal de têtes connues, dont le bon Swearengen de Deadwood (Ian McShane) ou Nick Frost (Hot Fuzz, Shaun of the Dead, Paul) ou encore, la bonne surprise kinder, Bob Hoskins. Le film a par ailleurs déclenché une mini-controverse, ayant employé des acteurs de taille normale pour interpréter les nains en lieu et place de caster de vraies personnes de petite taille. Tempête dans un verre d'eau? Tout ce que je sais, c'est qu'il était assez comique de voir des têtes connues transformées en mini-eux.

Les nouveaux Avengers... Ca va poutrer du slip.

Je ne m'étendrai pas sur le jeu d'actrice de Stewart, je pense que vous avez compris ce que j'en pensais, la jeune demoiselle jouant exactement comme dans Twilight: même mimique, même tics, même langage corporel, sans parler du fait que bon, elle plus belle que Theron, c'était vraiment la blague de l'année.

- Mais lâche-moi! Tu m'as menti, t'es pas Edward! Tu brilles même pas!
- Ta gueule espèce de morue. T'as Thor de me défier.

Le film en lui-même est agréable, il n'y a pas de baisse de niveau, le visuel est soigné, il y a un peu d'action et de belles armures - on sent que Rupert a voulu faire son Seigneur des Anneaux - et dans l'ensemble, tout se tient malgré quelques défauts ou raccourcis un peu faciles. Le conte à la sauce Rupert transforme la frêle Blanche Neige en une guerrière meneuse d'hommes malgré un speech aussi motivant que la présentation d'une ceinture abdominale amincissante sur le téléshopping, et ici c'est, comme le titre l'indique, pas vraiment le prince qui d'un baiser éveillera de la mort la princesse mais bien le chasseur à l'abcès dentaire.

A noter: une influence notable et pas cachée du tout au Mononoké de Ghibli. La Forêt Magique et le grand cerf blanc, c'est limite honteux tellement c'est pompé sur Mononoké, mais on va dire que c'était un hommage hein, c'est plus joli que dire que c'est copié. Par contre, la référence au Blanche Neige de Disney dans la scène des arbres aux branches crochues est splendide et extrêmement bien pensée, l'une des plus belle du film d'ailleurs.

Un film sympa et distrayant (sans plus) à regarder un jour de pluie verglaçante, un mug de chocolat chaud à la main et une couette sur les g'noux.

Voici encore quelques photos de la statuesque Theron dans les créations de Colleen Atwood, la costumière du film. Je pense qu'aucune robe de grand couturier ne pourra égaler celles d'Atwood. Notez l'évolution de la garde-robe de la reine, de son mariage à son statut affirmé et reconnu de reine maléfique. 







Bonus Blu-Ray: je dois avouer avoir complètement oublier regarder les bonus. La chanson du générique de fin est par Florence + the Machine et est plutôt bon. C'est tout ce que je peux dire, sorry.

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