En une semaine nous sommes passé d'un climat digne d'un début de mois de mars à un été tropical, ce qui a eu pour effets de:
rendre mala't pas mal de monde;
diversifier les tenues: entre vestes d'hiver et t-shirt d'été, on a vu de tout en une journée vu que plus personne ne savait quoi se foutre sur le dos;
savoir avec exactitude qui est allergique aux douches le matin;
me rendre encore plus misérable parce les petites pépé sont de sortie dans leur micro-short avec leurs cuisses fines et galbées et leur petit débardeur avec leurs bras tout fins et leur jeunes nichons arrogants qui niquent la gravité.
Perso, je préférais le temps de début de mois de mars. La chaleur et moi ça fait un peu quatre. Le soleil, oui, mais pas avec des températures au-dessus de 24°C (oui je suis hyper précise).
Ce qui me rassure, c'est que je ne suis pas la seule. Avant, les Gens (avec un grand G, si si) me prenaient pour une folle-dingo quand je disais que le soleil c'était berk et qu'en plus un jour il nous pètera à la gueule et que là ils riraient moins.
Puis aujourd'hui, j'ai découvert que Boulet, ben il est comme moi: la chaleur et lui, c'est pas le grand amour. La preuve avec "Chaud!". A la différence près que lui, il l'exprime bien mieux que moi et que lui, quand il le dit avec sa petite note, on lui dit sûrement "bravo Monsieur Boulet, très chouette note!" alors que moi on me regarde juste avec un air navré...
Merci Boulet, de partager cette douleur avec moi...
Greg Peltz est un jeune artiste américain spécialisé dans la modélisation par ordinateur qui nous a pondu ces petites merveilles. J'adore, surtout Darth Vador (of course).
Et voici l'artiste dans un cosplay de Soldier plutôt sérieusement bien réussi de Team Fortress 2. Ce gars a l'air terrible.
Pour repère, voici le perso - c'est-y pas génial ça ;)
(Aucune = daube finie / * = mauvais / ** = pas mal / *** = plutôt bon / **** = très bon / ***** = excellent, à ne pas rater!)
Année : 2009 Réalisé par Michael Spierig & Peter Spierig Scénario: Michael Spierig & Peter SpierigAvec: Ethan Hawke, Willem Dafoe, Isabel Lucas, Sam Neill, Michael Dorman
Avec la sortie imminente du troisième opus de Twilight et de ses vampires scintillants comme les paillettes sur la croupe d'Étincelle, ma licorne Petit Poney, il faisait bon voir un "vrai" film de vampires hier soir.
Daybreakers est sorti il y a de cela quelques mois dans l'indifférence générale. Il s'agit pourtant d'un sympathique petit film pour les aficionados du genre, qui a réussi à remettre au goût du jour avec une touche de modernité et un twist de fun les grands classiques vampiriques.
Ici donc, nos chers suceurs n'ont pas de reflets dans les miroirs, se transforment en torche vampirique à grands renforts de "HAAAAAA" avant de devenir un petit paquet de cendres, et explosent quand on leur enfonce un pieu en bois dans le poitrail. Ici aussi, si ils ne se nourrissent pas de sang humain, ben il leur arrive des bricoles, pas comme cette tafiote d'Edwouaaaard qui préfère les bichkes (encore que luire au soleil comme du cristal de Baccarat, ça peut peut-être considéré comme une punition?).
L'idée de départ est tout simplement géniale. Ici, point de vampires en petit nombre qui chassent parmi l'humanité toute entière. Ce serait trop facile. Dans Daybreakers, nous sommes en 2019 et… le monde est peuplé de vampires, humain comme animal (mais pas les arbres, parce la nature, c'est le bien). Il n'y aura pas d'explication quant au pourquoi du comment (et franchement on s'en masse le talon et le menton), mais de super idées sur comment l'humanité devenue vampirité modifiera son environnement afin de faire face à ce nouvel état des choses.
Quand on est vampire dans un monde humain, on devient vite classieux, riche, beau et on a une vie d'enfer. Mais être un vampire dans une société de vampire, du coup, on redevient personne et la vie redevient chiante comme avant, y a juste qu'elle est éternelle en plus... *soupire*
Mais alors, me demanderez-vous, comment qui se nourrissent si y a pu d'humains? Ben voilà: il en reste, mais vraiment peu, réuni en petits groupuscules rebelles gorgés de sang frais, ou alors, si ils ont pas eu de chance, en garde-manger à la Matrix géré par un corporation hyper puissante: imaginez Bill Gates ou Steve Jobs qui vendent des caillots de sang au lieu de Windows et d'ipads.
My name is Jobs. Bill Jobs. I am the master of the universe, the blood distribution system, Windows and Apple all together.So, do you feel lucky, punk?
Alors non seulement y a pénurie de globules rouges, mais en plus, il semblerait qu'une fois en manque de sang humain, l'état de vampire classieux aux yeux qui luisent dans le noir comme ceux de mon chien passe à l'état de chauve-humain, c'est-à-dire une contraction de chauve-souris et d'humain. Le jeu de mot est à chier, mais ce que nos moustiques humains deviennent est pas plus fendard. Bref, c'est plus du tout rigolo, en plus c'est moche, ça fait flap flap avec ses ailes en peau de couilles et ça doit sentir l'urine.
Would you fuck me? I'd fuck me. I'd fuck me hard.
Du coup, Charles Bromley (Sam Neill - love love!!), le chef de la méga corporation qui trait les humains, pousse son chef scientifique, Edward (fallait évidemment qu'il s'appelle Edward) Dalton (Ethan Hawke) a trouver une solution, genre un sang artificiel qui pourrait faire tenir la vampirité en attendant que les humains refassent des petits. Seulement voilà, Edward Dalton partage ceci en commun avec Edwouaaard Cullen de Twilichte qu'il méprise son état de pompe à sang.
Si seulement je m'appelais Cullen au lieu de porter le nom des frères bandits de Lucky Luke...
Alors que la population de vampire sombre dans la dégénérescence et se transforme de plus en plus en chauve-humain, arrive le messie, en la personne d'Elvis Cormac (Willem Dafoe - love love bis!!). Car Elvis revient d'entre les morts: vampire de son état, il retrouva son humanité par le moyen le plus con de l'histoire vampirique (mais pas dénué d'originalité!!), et donc, la solution à la pénurie de sang: faire marche arrière et revenir vers l'humanité… Ou, si on a l'esprit perverti: retransformer en humain des vampires genre rebuts de la société et en faire des vaches à lait! :p
Un p'tit mechoui de vampire, ça vous dit?
Bref, un petit scénar' plutôt excellentissime qui, une fois à l'écran, utilisera les failles du vampire de manière intelligente et non dénué humour, un peu comme dans Blade avec les bombes à UV qui étaient quand même une idée de la mort qui tue! Evidemment réunir Dafoe et Neill que je vénère était une idée de génie aussi, sans compter Hawke qui est pas dégueu non plus. Un casting de ouf si vous êtes comme moi. Je dois avouer que le film m'a fait passer par divers état. L'intro qui vous explique en à peine quelques images ce qui se passent vraiment est terrible. Puis vient la phase un peu "ouais hé, huhuhu", rire gras et grattage d'aisselles quand les vampires apparaissent avec leurs nyeux d'ambre et qu'une expérience se solde [attention spoiler!] en explosion plutôt sanglante. On passe ensuite par la phase classique du héros qui rencontre ses futurs potes et qui découvre plein de trucs chouettos genre redevenir humain: là on commence vraiment à s'immerger dans le film et à se demander où ça va aller tout ça et comment il va faire à part organiser un mechui de vampires. Puis vient la phase: on a plus le choix on va devoir aller voir le "Bill Jobs" du sang, aka Sam Neill et s'ensuit alors une scène d'orgie vampirique mi-horrifique mi-tordante (et un peu crypto-gay mais l'Ôm est pas d'accord) absolument incroyable.
Bref, je conseille Daybreakers à tous les vrais amoureux des vampires, qui veulent se fendre la poire, regarder un excellent petit film et passer vraiment un bon moment. Bien évidemment le meilleur film de vampire qui ait jamais existé est pour moi "Interview with a Vampire", mais "Daybreakers" ou encore "30 Days of Night" avec Josh Hartnett (qui vieillit suuuper bien) sont juste derrière, sans oublier bien sûr le terrible "Shadow of a Vampire" avec Dafoe aussi, absolument sublime.
Dans le jeu Metal Gear Solid, on incarne une sorte de super soldier qui, pour les missions d'infiltration, à la possibilité de se cacher sous une boîte pour pouvoir se déplacer en territoire ennemi.
Et comme Oli aime beaucoup ce jeu, voici son cosplay:
Y a juste que sa boîte à lui devait peser environ 35kg... Vous remarquerez que malgré son super déguisement, un ninja l'avait repéré et lui avait envoyé un shuriken qu'il a, heureusement, pu éviter de justesse! Quel homme ce Metal Gear Oli!
Je suis une grande fan des western. J'adore ça. L'époque déjà me fascine. Ouais ça sentait la sueur, la poussière, l'alcool, le purin de cheval et la poudre de révolver, mais à côté de ça, ça respirait aussi la liberté. De grands espaces non découverts, le cheval pour unique moyen de transport, sans parler des vêtements, masculin comme féminin, qui étaient tout de même autrement plus classieux que ceux d'aujourd'hui (même si à l'époque, en tant que femme je n'aurais jamais tenu dans un corset et en tant qu'homme, je me serai fait descendre de suite vu mon caractère soupe au lait...). Tout n'était pas brillant, mais est-ce le cas aujourd'hui?
Quoi qu'il en soit, lorsque j'ai vu la pub télé pour le jeu Red Dead Redemption, mes yeux sont devenu globuleux et un peu vitreux et ma mâchoire inférieure s'est totalement désolidarise du reste de ma face pour tomber à mes pieds. Ce fut le signe discret que j'envoyais donc à Maguth pour lui faire comprendre que ce serait pas mal qu'il me le ramène de la Fnac ç'ui-là.
Premier apriori positif, c'est Rockstar Games qui est aux commandes du jeu. Après avoir incarné Niko Bellic de GTA IV, Rockstar Games est pour moi un pourvoyeur de messies (qui distribuent des pains un peu spéciaux certes, mais je vous avais dit que mon rêve était de devenir tueuse à gages non?). Ajoutez à ça le monde du western début 1900, quand justement le mode de vie des cowboy s'apprête à disparaître pour laisser la place à la modernité (cf les premières bagnoles que l'on verra en jeu), il n'en fallait pas plus pour me convaincre.
Cette fois donc j'incarne John Marston, hors-la-loi tentant de se ranger, qui, pour sauver sa famille retenue par les agents du gouvernements tout aussi peu recommandables que ses anciens partenaires, se verra forcé de poursuivre et d'abattre les derniers membres de son ancien gang de malfrats.
Fidèle à eux-mêmes, la bande à Rockstar a donné une gueule d'enfer à Marston: la coupe de cheveu gras au superbe mulet, la face ravagée, pas rasée depuis des lustres (et encore moins lavée), sans parler de ses chicots jaunâtres. En bref, il est vraiment trop mochement beau!!!
L'histoire ici est aussi épaisse qu'un cheveu (gras), et n'est prétexte qu'à servir le personnage. Tout comme GTA, le monde de RDR est entièrement ouvert. C'est à dire que vous pouvez vous balader où bon vous semble, ou presque. C'est énorme. Le jeu est graphiquement incroyablement beau, les détails ont été peaufinés à un tel point de réalisme que vous sentez quasiment le vent poussiéreux pénétrer dans vos narines de citadins. Ajoutez à cela une bande sonore tout simplement hallucinante et une musique d'ambiance à faire pâlir un film long métrage - un de mes plus beaux moments de gaming par ailleurs: l'arrivée au Mexique sur "Far Away" de José Gonzalez. Chair de poule, yeux humides d'émotion, à chialer tellement c'était beau et intense. Transportée est le mot.
D'ailleurs, un court métrage a été réalisé par John Hillcoat (aux commandes de The Road, interprétation plutôt fidèle du terrible livre de McCarthy) - court-métrage un brin décevant vu qu'il est uniquement constitué des cinématiques du jeu et n'apporte pas grand chose au schmilblik (à contrario du court-métrage d'Assasin's Creed qui faisait office de préquelle au jeu).
Le jeu apporte, si l'on se concentre uniquement sur les missions faisant avancer l'histoire, +/- 20 heures de rêve, et nettement plus si l'on se promène et qu'on aide/tue les quidams zonant hors des sentiers battus.En chemin vous rencontrerez pas mal de personnages un brin à l'ouest (c'est le cas de le dire) ayant chacun sa façon de penser plutôt d'époque (racisme, préjugés, etc) - alors que Marston, qui se fait traiter d'imbécile durant tout le jeu, se montrera le plus ouvert d'esprit.
L'immersion est donc totale, de par le graphisme, mais aussi et surtout par tous ces petits détails qui rendent le jeu vraiment vivant. Je ne parlerai pas ici de la fin, sachez juste qu'elle est digne d'un beau et grand western et qu'elle a un peu mouillé mes yeux desséchés et tout carrés d'avoir jouer comme une brute et m'a comme qui dirait laisser une boule dans la gogorge.
Seuls petits points négatifs: l'aliésing de la Playstation, et les explications qui vont parfois un peu trop vite et en plein milieu de l'action (heureusement Maguth était souvent là pour lire les explications et me les dire très vite pendant que je jouais, histoire que la manette de jeu ne se retrouve pas éclatée sur le mur). Aussi, les sous-titres en espagnol des dialogues en espagnol, heu...
Mais quoi de mieux que des images qui bougent pour vous plonger vous aussi dans l'univers de RDR. Ci-dessous donc, une petite vidéo de fan sur la terrible musique d'Ennio Morricone, "Ecstasy of Gold" du film "Le Bon, La Brute et le Truand", vidéo nommée "The Essence of Red Dead Redemption" et elle porte vraiment bien son nom.
Avis aux parents, ce jeu s'adresse à des joueurs de plus de 18 ans, c'est mis en gros sur la jaquette, alors venez pas vous plaindre après hein.
Red Dead Redemption. Un très grand jeu. Vous en chialerez et ça vous hantera (dans le bon sens du terme).
Un joyeux bordel et un véritable mic-mac de ce que j'aime (ou pas), avec photo, jeux débiles, sondages navrants, bref, ma vie quoi ;) N'hésitez pas à laisser un p'tit mot!