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jeudi 26 janvier 2012

La Page Blanche

Non, il ne s'agit pas ici d'un mea culpa parce que je n'écris que 3 fois par mois sur mon blog - et encore, ça c'est quand je suis en forme...

La Page Blanche, c'est le bébé de Pénélope Bagieu et de Boulet (dont j'ai déja parlé ici et , comme tant d'autres sur la toile). Et pour en parler, on en parle de cette BD. Et il semble qu'il y ait deux camps bien distincts avec aucune neutralité: ceux qui aiment, et ceux qui ont (vraiment) pas aimé.

Autant afficher la couleur tout de suite: je fais partie de ceux qui ont beaucoup aimé (tout comme Maguth, grand fan de Boulet devant l'Eternel).


L'histoire tient en une ligne: une jeune fille, assise sur un banc et passablement perdue, se rend compte qu'elle a perdu la mémoire. 

Nous suivons donc Eloïse dans la recherche effrénée de sa propre vie. Qui est-elle? Qu'aimait-elle? Qui sont ses amis? Ses parents? Et que faisait-elle sur ce banc? Là, comme ça, ça parait un peu plat comme histoire, limite drame à la française. Mais n'oublions pas que Boulet signe ici le scénario et quon y retrouve sa patte et ses délires.


Ce qui aurait donc pu être une sorte de BD grave et triste devient ici une succession de planches toutes aussi drôles les une que les autres. Car Eloïse a une imagination débordante. Vous vous souvenez quand je disais que je regardais trop la télé? Et bien on dirait de même d'Eloïse: entre ses premiers pas dans son appart', son délire sur sa piqure de moustique, son histoire d'amour imaginaire avec [prénom américain], sans parler de sa boîte à marottes qui résonne un peu trop avec ma propre réalité, je me suis presque retrouvée dans ce personnage paumé mais sérieusement à l'ouest. Sans oublier le passage "répondre aux clients, c'est pas dur" qui m'a fait penser à ce que subit Maguth tous les jours...

Pénélope et Boulet réussisent donc à rendre l'histoire somme toute assez angoissante d'Eloïse en une bonne tranche de rire, tout en distillant de-ci de-là quelques passages dans lesquels suinte un certain mal-être, pour ne pas dire malaise (la soirée au pub qui est brillament illustrée).


La fin de l'histoire semble être le point majeur qui a déplu aux lecteurs. Difficile d'en parler sans vous spoiler, mais sachez que moi qui aime avoir des explications pour tout, j'ai trouvé cette fin franchement pas mal du tout alors qu'elle allait à l'encontre de toute explication.

Il s'agit d'une fin qui, en à peine quelques cases, vous fait réfléchir sur vous-même: qui vous voudriez devenir et ce que vous êtes réellement; ce que vous aimez vraiment, et ce qu'on vous fait aimer.

Une très chouette BD faussement innocente somme toute!

3 commentaires:

Ness a dit…

Mazette, je ne sais pas je ne sais plus je suis perdue. J'ai lu beaucoup de critiques négatives jusqu'à présent. Et maintenant celle-ci. Le lire, oui pourquoi pas, mais pour ça il faut l'acheter. Acheter ou ne pas acheter une b.d. que je risque de ne pas aimer?
(Grande question à 20 euros sur Amazone. C'est pas comme si je venais de dépenser autant en vernis à ongles sans me faire d'états d'âmes...)

Sun Jae a dit…

Coucou Ness. Le seul conseil que je pourrai te donner est de te fier aux personnes qui ont les mêmes goûts que toi. Moi je ne me fie plus aux goûts des autres, trop «risqué»; ou alors va squatter la Fnac comme les djeuns! ;p

Sylvie a dit…

Voilà qui me donne bien envie de m'y plonger ! Je suis un peu en manque d'inspiration BD en ce moment, alors si tu as d'autres bons conseils... Bisous et bon week-end !

Bienvenue ici ! Welcome !

Un joyeux bordel et un véritable mic-mac de ce que j'aime (ou pas), avec photo, jeux débiles, sondages navrants, bref, ma vie quoi ;) N'hésitez pas à laisser un p'tit mot!
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