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mercredi 26 novembre 2014

De la difficulté de rompre les sceaux


On a tous connu ça, le jour où l'on a reçu le cadeau de ses rêves: une paire de chaussures, un bijou ou une belle robe. Je parle de la difficulté à déballer ce présent et à le porter, de peur de l'abîmer dès le premier jour. On met ce beau cadeau de côté pour "des occasions spéciales", mais rien n'est suffisamment spécial en fin de compte. Et on se retrouve parfois, des mois si pas des années après, à retrouver par exemple cette robe splendide toujours dans sa boîte, inutilisée, magnifique, et de trois taille trop petite parce qu'on a pris 10kg depuis, sans parler du fait qu'elle est devenue complètement démodée.

Si j'ai réussi à plus ou moins enrayer cette tendance pour les fringues (vu que je ne m'offre que des hoodies, ha ha!), les shoes (les baskets de skater se font de plus en plus rares j'vous l'dis moi) et les bijoux (les quoi?), je dois bien avouer une chose: j'ai nettement plus de mal à le faire pour les parfums! Encore plus lorsqu'il s'agit d'extraits ou de flacons exceptionnels scellés. L'idée de briser le seau, de couper ce cordon quasi ombilical entre le flacon et son bouchon ciselé, de perdre ce qui rend cette oeuvre de verrerie ou de cristal entière, si délicate et d'une telle valeur me fait avoir des sueurs froides. Et si je le coupe mal? Et si ça ressemble plus à rien? Et si je n'ouvrais jamais ce flacon! Et si je ne me mettais pas ce parfum si beau parce que son flacon l'est tout autant? Et si et si et si... 

Non mais sérieux, n'importe quoi.

Du coup, tout récemment, j'ai pris une grande décision, sorti la paire de ciseau la plus affûtée que j'ai, et aligné les boîtes de parfums scellés. Certains depuis plus d'un an. Ben ouais. J'ai pris une grande inspiration, et clac! 

Et bien quelle bonheur que de sentir ces merveilles! Certes, couper le fil d'or de Chamade, Sous le Vent ou Véga fut difficile, mais remplir de petits vapo de sacs et sentir les effluves magiques de ces fragrances en valait vraiment la peine.

Avant de commettre "l'irréparable", j'ai cependant pris soin de prendre des clichés de quelque unes de ces beautés scellées, afin de me souvenir de leur belle "virginité"...







mardi 18 novembre 2014

Et puis y a des weekends comme ça...

Je suis quelqu'un de plutôt casanier. J'aime bien sortir, mais pas plus que ça. Après tout, ça veut dire se laver les cheveux (au lieu de laisser la nature faire son oeuvre de graissage capillaire), s'habiller (au lieu de traîner en robe de nuit en pilou et poils de clebs dans laquelle j'ai l'air d'une folle aux chiens), sortir dans le dehors (hack!) et avoir des contact avec les gens (double hack!). Attention, mes amis ne sont pas des gens! Ce sont mes amis. Détail qui a son importance.

Et pourtant, ce weekend fut riche en événements et sorties! Mais que de joie, de rires, de découvertes, de rencontres, de retrouvailles et de partage! 

Tout compte fait, sortir, ce n'est pas si mal que ça. Et en plus, mes cheveux sont propres maintenant...

De l'avantage d'organiser un lunch entre copines chez soi: non seulement on reçoit de superbes fleurs, mais en plus on hérite des restes! Goinfrages en règle, j'vous dit qu'ça! 

Le splendide bouquet de mon amie Sab
(et mon Bouddha protecteur, cadeau de Dau!)

La magnifique orchidée de mon amie Nat

Le salon du parfum à Woluwé dimanche matin. J'y retrouve mon ami et mentor en parfum, Dau, qui me fait toujours éclater de rire avec ses remarques et m'impressionne toujours autant de par sa connaissance en parfums, et qui m'a présentée à Frédéric Sacone, l'assistant du nez officiel de Guerlain (Thierry Wasser), et son compagnon, Bastien. Très grand moment pour moi, honorée que j'étais de faire la bise à Frédéric! La veille, je sautillais partout à la maison en fredonnant "je vais voir Fred Sacone, lalala, Fred Sacone". Une vraie gamine...

Dau (qui était malade et crevé), Bastien, une dinde au comble de la joie et Fred Sacone

Une très belle rencontre en tout cas. Fred a su rester simple, discret, à l'écoute, bref, une très belle personne qui ne se prend pas la tête et ne l'a pas perdue. Pourtant, travailler en tant que nez chez Guerlain et s'occuper de la gamme des Exclusifs en aurait noyé plus d'un dans son égo. Mais pas lui. C'est aussi, bien évidemment, un passionné, tout comme Bastien. Toujours à l'affût de vieux flacons historiques Guerlain (de préférence avec la fragrance encore intacte dedans), nous avons arpenté les étals du salon en leur compagnie, les yeux brillants devant les flacons de Parure de Guerlain (malheureusement des factices).

Dau, Bastien et Fred à la recherche du flacon perdu 

Haaa ce flacon de Parure! Quelle beauté! 
(mais 80 boules pour un factice, c'est non quoi)

Nous avons fini au Cook & Book devant un cheeseburger avant que Fred et Bastien ne reprennent la route pour Paris, le sac rempli de vieux flacons et le coffre plein des cadeaux que David-au-grand-coeur leur avait fait lors de leur visite à la Haute Parfumerie Place Vendôme.

Fred et Bastien, si vous lisez ces quelques lignes, ce fut un réel plaisir de vous rencontrer! Je vous envoie de la bière belch' bizarre, du sirop de Lièch' et des cuberdons quand vous voulez! 

La journée a continuée sur la lancée des belles surprises par les retrouvailles avec un ami perdu, exilé en Uruguay et de passage à Bruxelles. Rencontré au club d'iaido Yaegaki Kai, Gérard c'est avec une joie sans égale que je t'ai revu. Tu n'as pas changé d'un iota. Ca m'a fait si chaud au cœur de te voir, tu n'as pas idée! 

Un belch' uruguayen, une Loutre folle de domination du monde et une Ourse au poil brillant

Comment finir une journée si riche en rebondissements et en joie? En la passant auprès d'une nouvelle amie qui a intégré mon cercle très fermé de folles-dingo grâce aux Demoiselles de Bruxelles: j'ai nommé la belle Aurore, ma poupée de porcelaine fine. Une belle et douce soirée chez elle à siroter des latté au sirop pumpkin spice accompagné de crêpes au lait d'amandes et à regarder son chat, la petiote Kara, faire l'équilibriste sur le dos d'une chaise. 

Et maintenant, la photo du jour: à quoi vous fait penser cette poire?

a) à une poire vintage
b) à une vieille couille mollassonne
c) au menton bloblotant de Tonton Charlie



dimanche 2 novembre 2014

L'histoire de la Grosse Saucisse


Il était une fois, il y a presque 6 ans de cela, un jeune couple d'adulescents qui décidèrent d'adopter une petite Pouille chez Veeweyde. Devenue depuis une véritable princesse - Princesse Lucy Doux pour les fidèles - aux yeux si élégamment maquillés, elle rendit la vie de notre couple encore plus belle qu'elle ne l'était avant. Chaque jour apportait son lot de caresses, de rigolades, de jeux et de promenades.


Bitch, please...

Puis, alors que les 40 ans de notre plus si jeune couple que ça se profilèrent à l'horizon, un besoin se fit de plus en plus pressant: non pas celui de faire caca après avoir bu un café serré, mais bien celui d'accueillir un autre petit chien abandonné à qui donner de l'amour et de l'affection. 

Cela faisait longtemps que cela leur tournait en tête, mais la peur de déséquilibrer la vie qu'ils avaient offert à Princesse Lucy Doux les avait à chaque fois fait reculer. Mais à l'aube de l'anniversaire de leur mi-vie, ils avaient envie de faire quelque chose qui compterait vraiment. 

Notre couple de vieux adulescents décida alors de faire un geste qui aurait de l'importance: ils décidèrent d'adopter un chien qui serait soit déjà assez âgé afin de lui offrir une belle fin de vie, soit un chien handicapé, vu que ces deux cas de figure représentent en général des cas désespérés de chiens laissés dans un refuge pour y mourir.

Cette fois, les recherches s'orientèrent vers les chiens maltraités d'Espagne et sauvés in extremis de l'élimination par une organisation belge néerlandophone, ACE Charity. Ce fut via un ami, David, le propriétaire de la magnifique Haute Parfumerie Place Vendôme, qu'ils trouvèrent une petite âme à sauver: Turia n'attendait qu'eux.



Turia, c'était une petite chienne de 8 ans, un mélange de podenco (petit lévrier espagnol) et d'on ne sait trop quoi d'autre, maigre comme un clou, apeurée, et ne comprenant vraiment pas ce qui lui arrivait. Elle ne se nourrissait plus, avait tellement peur au refuge et déprimait gravement. Son adoption était devenue un cas urgent tant elle dépérissait. 




Du coup, après avoir contacté ACE avec l'aide de David, la visite de contrôle fut organisée rapidement afin d'estimer si le vieux couple d'adulescents était apte à offrir une belle vie à la petite Turia. L'accord fut donné par la gentille bénévole de ACE, le contrat d'adoption signé, et, chose exceptionnelle, le voyage de Turia fut organisé endéans les 5 jours qui suivirent tant son cas était devenu urgent.



C'est le 26 mai 2014 que notre couple pris la direction de Zaventem afin d'y retrouver l'équipe de ACE et d'attendre l'arrivée de leur nouvelle petite fille. Après 1h30 d'attente interminable, ils virent enfin arrivé de grosses caisses de transports. La cigogne était arrivée! 

Dans une caisse, 3 à 4 chiens, principalement des chiots ou de très jeunes chiens, et la petiote Turia. Dès sa sortie, sa maigreur inquiéta notre couple, mais elle était dynamique et très curieuse, et cela les rassura. Elle sauta dans la voiture sans crainte, et une fois arrivée dans sa nouvelle maison, elle eu droit à un bon bain, une petite ballade au parc et à de la bonne nourriture.

Le soir même, elle dormait dans le lit avec le vieux couple d'adulescents et la Princesse Lucy Doux qui se demandait vraiment qui était cette grande paysanne toute en pattes...

Cela fait donc un peu plus de cinq mois que Turia a élu domicile à Bruxelles, pour le plus grand bonheur de ce vieux jeune couple!




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Voilà la petite histoire de Turia, ou de Tutu, ou encore de Tutuche, ou Turia-kun, ou Duchess Turia the Great, ou Grosse Saucisse, ou MUTO

Dès sa venue, nous sommes aller voir notre bon vétérinaire, le Dr Charpentier, qui a malheureusement diagnostiqué un très gros souffle au cœur à notre petite fille toute en pattes. Après une écho qui confirma la chose, Turia est à présent sous médicament (Vetmédin), et ce à vie afin de diminuer au maximum sa maladie. Elle fut aussi traitée contre une belle crasse gastrique typique des régions du sud. Elle présente une mâchoire légèrement prognathe et pas mal de dents cassées si pas même carrément manquantes, mais rien qui ne l'empêche de manger correctement (et de tout!).



Depuis, Tutu a pris du muscle (elle a de bonnes cuisses musclées à présent!) et du poids et est passée d'à peine 10,5kg à un bon 14-15kg, ce qui lui vaut à présent le surnom si convoité de Gosse Saucisse. Son poil a aussi changé drastiquement: d'une fourrure semblable à de la paille drue, elle est passée à un poil aussi doux et soyeux que de la soie avec de jolis reflets dorés! Elle présentait aussi de vilains cals sur les coudes de ses pattes avant dû à une vie "à la dure" sans coussin. Autant dire qu'elle ne les a plus à présent vu qu'elle squatte soit le lit, le canapé, ou les 3 à 4 autre coussins de la maison. 

Tutu a aussi la particularité d'avoir d'immenses yeux globuleux, un collier de poils blanc avec une tache de poils caramel, des orteils incroyablement longs et surtout une véritable mèche de cheveux blonds sur le sommet de la tête que nous nous amusons à coiffer (crête punk, mèche sur le côté, séparée au milieu, tresse, etc). 




Chaque jour, elle nous fait éclater de rire, que ce soit avec ses mimiques uniques, le mouvements de ses pattes sans fin, ses bâillements et ses rôts quasi humain, ses doux bisous mouillés ou sa paresse (il faut parfois aller la chercher avec la laisse jusque dans le lit quand elle estime qu'il est trop tôt pour sortir). 



Elle a adopté les promenades au parc sans trop de difficulté, et adore courir après les pigeons le matin ou après sa balle rebondissante (un Kong). Heureusement pour nous, elle a aussi arrêté, au bout de 3 mois tout de même, de se rouler dans toutes les substances les plus immondissimes qu'elle trouvait (caca de renards, de pigeons ou d'autres bestioles non identifiées). Elle reste cependant assez inquiète lorsque l'on fait une promenade inhabituelle, et déteste la rue. Les bruits de la circulation, mais surtout les camions, bus et grosses voitures lui font très peur, tout comme les sons explosifs type pétards (elle nous a déjà fait la sale blague de sortir du parc en courant pour retourner à la maison après avoir eu peur).

Ma Grosse Saucisse reste aussi très attachée à moi, l'hyper-attachement étant très marqué. Chose normale suite à un abandon aussi violent à son âge, mais qui devrait passer, lentement mais sûrement. Elle a déjà arrêté de me suivre aux toilettes, c'est une petite victoire pour mon intimité!

Quant à Lucy, si dans un premier temps elle ne tolérait absolument pas notre paysanne (rapport au fait que Tutu est tout sauf délicate et distinguée), elle a commencé tout doucement à accepter le contact avec elle, si tant est qu'il soit court. 


Lucy et Turia en juin 2014 - comme on le voit, on est encore loin de la Grosse Saucisse. Plutôt une petite chipolata pas bien grasse... 


Si il est vrai qu'au premier coup d’œil elles se ressemblent beaucoup, nous voyons évidemment 1.000 différences: Turia est plus grande, a des pattes gigantesques avec des chaussettes blanches bien définies (chez Lucy elles sont en dégradé), un poil plus ras, un collier de poils blanc, le bout de la queue et du nez blanc (chez Lucy c'est en dégradé). Sa démarche est tout à fait différente. Elle a une très grosse voix qui ferait croire que c'est un énorme pitbull si on ne la voit pas. Elle aime les caresses mais en dose réduite, par contre elle a besoin de contact avec moi (la nuit par exemple elle est collée à moi).

Moi qui craignais de ne jamais pouvoir aimer un autre chien comme Lucy, je me rend compte qu'en fait, l'amour et l'affection que je porte à mes fifilles est totalement différent selon qu'il s'agit de l'une ou de l'autre. Je réalise aussi que je ne pourrai plus vivre sans chiens, le besoin d'entendre le "tic tic tic" de leurs pattes sur le carrelage, de voir leurs grands yeux si expressifs, de voir les filles si heureuses quand elles courent au parc, de sentir leur truffe humide sur ma main pour demander une caresse ou de les voir goinfrer leur nourriture, tout cela m'est devenu absolument nécessaire. Et dorénavant, je ne dors bien que si Tutu est dans mes bras.



Avoir un chiot est sans doute une expérience incroyable, mais je peux vous dire qu'adopter un chien adolescent comme Lucy ou un chien déjà âgé et même malade comme Turia, cela n'a pas de valeur tant tout est précieux! Après tout, sauver une vie, il n'y a rien de plus beau au monde (sauf peut-être lui offrir une balle neuve après que des crocs aient percée la précédente).


Mômaaan, j'ai cassé la baaaalle! 

ACE Charity: possibilité de parrainer un chien si vous ne pouvez l'adopter. La situation en Espagne est catastrophique, surtout après la période de la chasse lorsque les lévriers en tout genre (podenco, galgo) se font torturer et massacrer de manière inhumaine. ACE recueille cependant tous les chiens, un peu comme Veeweyde. Il existe bien sûr des organisations francophones comme ACE (mais la protection animale ne devrait pas connaître de frontière linguistique n'est-ce pas?). Le prix d'une adoption est de 290€ et cela inclus tout (soins, stérilisation, voyage jusqu'en Belgique, etc). Un petit prix pour une vie somme toute.

Merci à Anne van der Maren pour nous avoir permis d'adopter Turia.

Merci à Ela Lopez Marquez et l'équipe du refuge d'Algeciras d'avoir pris soin comme ils le pouvaient de ma petite fille.

¡Gracias a Ela López Márquez y el equipo de Algeciras para el cuidado, ya que podría refugio a mi niña.

Et un merci tout particulier à mon ami David qui a accéléré les choses. David, qui a 7 chiens, dont 6 proviennent de refuge d'Espagne et de Roumanie, et qui injecte tous les bénéfices de sa belle boutique dans des dons aux refuges pour chiens. Alors n'hésitez plus et achetez chez lui, vous vous ferez plaisir, et vous aiderez à sauver des vies! (à savoir, vous pouvez demander des livraisons si vous ne pouvez vous déplacer jusque Wevelgem)


mercredi 27 août 2014

Kroonen & Brown


Si Bruxelles n'est pas Paris, nous nous défendons cependant plutôt bien en terme de boutiques de parfums de niches au mètre carré.

Je ne vous présenterai pas Senteurs d'Ailleurs que tout le monde connaît et qui a pignon sur rue - ou plutôt sur la Place Stéphanie.

Laissons donc nos pas nous porter vers le Sablon, haut lieu de villégiature snobinesque, et prenons la rue Lebeau, aussi connue comme étant - selon votre folklore - 1) la rue dans laquelle les chars estudiantins descendent joyeusement vers le centre ville en octobre, ou  2) la rue qu'emprunte le cortège de l'Ommegang tous les débuts juillet pour rallier la Grand Place.

Se situe quasi en haut de cette rue la boutique de Ioana, Kroonen&Brown, adresse que se refile les perfumistas de tous bords.


Rien ne présageait Ioana, d'origine roumaine et vivant à Bruxelles depuis neuf ans, à devenir conseillère en parfums et cosmétique. Ayant une formation d'économiste, elle travailla pendant plus de dix ans dans des multinationales, très loin donc du monde de la beauté. Se maquillant depuis toujours, son intérêt pour les cosmétiques fini par prendre le dessus et c'est ainsi que, il y a quatre et demi, elle plaqua tout pour ouvrir sa boutique avec une associée (aujourd'hui partie). Lors de ses formations en cosmétologie, elle rencontra Lieve Bosmans, une dame ayant travaillé chez Guerlain, passionnée de parfums et qui lui ouvrira les portes (ou plutôt les narines) du monde des fragrances.



Les parfums, Ioana appris à les découvrir et à les apprécier petit à petit, avant de devenir totalement accro. Imaginez donc pour une perfumista, avoir accès à des merveilles olfactives tous les jours! Le nez (j'allais dire le pied, mais en fait non)! Afin de se tenir au courant, Ioana tente d'assister au salon Esxence de Milan ou Pitti Fragranze de Florence autant que faire se peut afin de ramener des merveilles pour nos petits nez bruxellois.


Ioana appris que l'odorat est un sens à développer. Avant, elle ne portait qu'un seul parfum. Celui l'ayant marqué plus que tout autre étant Angel auquel elle resta fidèle longtemps. A présent, elle ne s'imagine plus du tout se satisfaire d'une seule fragrance. Si elle a un véritable coup de cœur, elle peut porter le même parfum pendant une semaine entière, mais très vite, le besoin de changer se fait ressentir. C'est la malédiction des perfumistas.


La première fois que j'entrais chez Kroonen&Brown, j'étais un peu mal à l'aise. En effet, mon but était de sentir un maximum de choses, vu que Ioana possède des marques que l'on ne trouve nul part ailleurs à Bruxelles ou même dans les environs. Mais entre oser dire à quelqu'un "je veux tout sentir" de but en blanc et le faire, il y a un monde. Je commençais donc doucement en lui demandant de tester des Miller Harris et en l'aiguillant vers des jus boisés et verts (mes choix de prédilection en général). 




Très vite pourtant, tout s'enchaîna. Je pense que Ioana capta assez rapidement qu'elle avait en face d'elle une folle-dingo des parfums comme elle, et au terme de 30 minutes, j'avais sur le comptoir étalé devant moi une trentaine de flacons. Ioana et moi étions sur la même longueur d'onde et parlions le même langage. J'étais joie! Je fini d'ailleurs par l'aider à tout ranger.


Autant dire que je revins encore et encore et encore, et que j'attend de nez ferme les nouveautés de l'automne/hiver 2014.

Voici certaines des marques de parfums exclusives de Ioana que vous ne trouverez pas ailleurs et qui valent vraiment le détour: Neela Vermeire, Noami Goodsir, Nasomatto, Orto Parisi, Aedes de Venustas, Agonist, Carner Barcelona, Odin, Miller Harris, Maria Lux.



(Pour les gammes de maquillage et de soins, allez faire un tour sur le site de Kroonen&Brown).



A savoir, Kroonen&Brown offre un service de soins cosmétique, manucure, pédicure, maquillage, mais aussi des ateliers parfums pour enfants ou adulte.



En primeur, voici la sélection des parfums de la rentrée de et par Ioana! N'oubliez pas de liker la page Facebook de Kroonen&Brown afin d'être averti quand les nouveautés arriveront!

Neela Vermeire - Ashoka
Quand je pense à la rentrée, je pense à l'automne, et donc à l'odeur de l'automne. Une odeur terreuse, verte, une odeur d'arbre, un univers automnal. Ashoka me fait rappelle tout ça avec ses notes douces de figue et de cuir.




Ann Gérard - Cuir de Nacre
Ce parfum est génial car très particulier et inattendu. C'est un peu comme sentir une nouvelle paire de chaussures en cuir ou une nouvelle voiture. Quand on sent Cuir de Nacre, on le reconnaît sans le reconnaître. On a cette impression de l'avoir déjà senti mais pas en tant que parfum. C'est un cuir frais, pas rock&roll, portable par tous. Un peu comme si on gardait la fraîcheur de l'été mais en plus habillé. Comme mettre une petite veste en cuir sur une robe en soie.



Byredo - 1996
Ce parfum, je pourrai le porter tout au long de l'année, même si il fait très chaud! Nous sommes dans quelque chose de très original, de nouveau. C'est épicé et poudré à la fois, chaleureux mais frais avec ce côté aromatique. Il a de plus une tenue impressionnante, tout en restant très intime. Il se prête très bien au temps qui commence à refroidir, mais tout en restant agréable.



Naomi Goodsir - Or du Sérail
Or du Sérail est sorti en été, et je trouve que cela ne lui a pas fait justice, car c'est pour moi plus un parfum d'automne. C'est un tabac fruité, un premier pas vers quelque chose de plus hivernal et donc de plus gourmand.


Amouage - Dia
C'est un grand classique, portable tout le temps. On se l'approprie vite, on peut se perdre dedans. C'est un parfum crémeux, savonneux, un parfum de peau, avec un côté vintage, très sophistiqué et féminin mais qui n'est pas envahissant, et avec une belle tenue.



Nasomatto - Blamage
Je l'ai choisi car pour moi, c'est une découverte qui a pris du temps. La première fois que je l'ai senti, je l'aimais bien mais il n'y a pas eu d'effet "woaw". Cependant, une fois sur peau, il est terriblement addictif. Je pense que l'on peut le porter en automne avec beaucoup de plaisir. Il a un petit côté aromatique, un peu épicé, un tout petit peu sucré qui fait du bien quand le temps se refroidit.




Agonist - Isis
Celui-là, c'est le soleil de l'été qu'on a emporté en automne! Un parfum gourmand absolument délicieux qui apporte récomfort quand le ciel est gris. Il rappelle les vacances et la chaleur.




Aedes de Venustas - Oeillet Bengale
Ce parfum est exceptionnel, très particulier, il est emblématique de la maison Aedes de Venustas qui propose toujours des compositions uniques et assez surprenantes. C'est un parfum un peu nostalgique, mélancolique, plus un parfum dans l'esprit de l'automne, mais un bel automne ensoleillé aux teintes douces et chaudes.




Préparez donc votre rentrée parfumée avec Ioana, n'hésitez pas à lui demander conseil! 

Kroonen & Brown
Rue Lebeau 49
1000 Bruxelles
tel: 02 512 40 05
Ouvert du mardi au samedi de 10h30 à 18h30
Dimanche de 12h à 17h30

dimanche 24 août 2014

A Bruxelles y a des Demoiselles

Avez-vous aimé le compte-rendu de mes super vacances? C'était comme être coincé chez des potes qui vous piège sur leur canap' et vous force à regarder leurs milliers de photos de "et voilà bébé à la plage" sur leur télé à écran géant non? (j'ai failli dire "leurs diapo", mais ça c'est d'un autre temps, quand les dinosaures régnaient encore sur terre). Il vous aura bien fallu ce petit break de quatre mois pour vous en remettre, n'est-ce pas? 

Mais no stress, me revoici me revoilou, et comme cette année on part pas, vous pouvez ranger vos antidépresseurs, il n'y aura guère de posts à rallonge avec photos de monuments historiques que l'on trouve sur Google image en meilleure qualité...

Qu'ai-je donc fait pendant ces quatre mois de silence? Mis à part faire du gras, adopter une seconde petite fille poilue (là vous aurez droit incessamment sous peu à son histoire quand même), vider mon compte en banque pour remplir mon armoire - déjà pleine à craquer - de parfums, ouvrir un litige sur Paypal contre une vendeuse folle, et faire des siestes avec en bruit de fond les téléfilms américains bas de gamme de l'après-midi sur TF1, j'ai aussi rencontré des nanas que jamais je n'aurais un jour penser apprécier.

Vous vous souvenez de Deauty, les boîtes à pouf mensuelles avec des produits de beauté que je savais en général pas quoi faire avec? Et bien figurez-vous que la responsable comm' de l'époque, ayant aimé mes comptes-rendu pourtant pas tout le temps élogieux de cette petite box à tassepé, a décidé de se lancer dans une belle aventure à son compte et m'a proposée de m'embarquer avec elle. Je suis toujours admirative des personnes qui osent, qui se lancent, sans même savoir de quoi le lendemain sera fait, mais qui essayent et y croient. Alors j'ai dit oui. J'ai dit oui à une des plus belle blonde que je connaisse, aux yeux plein d'étoiles et au sourire ravageur. Y a des gonzes comme ça, elles sont belles, mais en plus elles sont gentilles, super chouettes, généreuses. Des gonzes dont on voudrait déchirer la gueule mais on peut pas, tout simplement parce qu'elles sont tellement solaires qu'on a juste envie de profiter de leur lumière et de les aimer. Valérie fait partie de ce petit cercle très fermé de personnes uniques au monde, qui aiment et motivent comme personne.

Cela fait un an maintenant que Valérie travaille sur ce beau projet, qui se nomme Les Demoiselles de Bruxelles. Elle a réuni autour d'elle d'autres blogueuses, principalement beauté et fashion vu que c'est son domaine d'expertise, mais aussi quelques blogueurs fous, et c'est ensemble que nous avons construit le site devenu live il y a à peine une dizaine de jours. 


Les Demoiselles de Bruxelles (et leur quota de gentlemen), c'est une sorte de webzine touche à tout. Vous y trouverez des articles beauté et fashion bien sûr, mais aussi littéraire, culinaire, lifestyle, ainsi que des actu décalées sur la popculture. Ce beau projet me tient à cœur, non seulement parce que c'est Valérie qui l'a lancée et que je me permet de l'appeler "mon amie", mais aussi parce qu'il a réuni des blogueuses et blogueurs de talent qui ont enrichi mon quotidien. 

Lorsque je su que j'allais rencontrer des blogueuses beauté et fashion qui participeraient aussi aux Demoiselles, je me suis d'amblé dite que ça allait être un véritable cauchemar. Je m'imaginais au milieu d'une salle dans laquelle une bombe à pouf odieuses et superficielles aurait explosée, vu que les blogs de ces filles étaient tous très lu ou avaient gagnés des prix. 

Je ne pouvais pas plus me tromper. 

Certes, Audrey de Audrey MarshmaloO est maquillée comme une star, aime la mode, le shopping et les petites choses légères, mais c'est aussi une fille incroyable, à la volonté de fer et d'une gentillesse et d'un naturel désarmant - en plus, elle est comme moi, dingue de sa petite fille poilue. Audrey, c'est la nana qui n'hésite pas, dans un de ses tuto maquillage sur Youtube, à éternuer dans sa main et à dire "ha, j'ai craché dans ma main". Vous pouvez toujours chercher une vlogueuse (pour vidéo et blog) beauté qui oserait faire ça. Moi j'adore. 

Même chose pour Aurore. Aurore de What a Girl Can Do, c'est la fille que je me suis dit que j'allais détester. Une chevelure de feu, un visage de porcelaine fine, un style bien à elle. La vraie bombasse quoi. Et pourtant, c'est une jeune fille presque timide que je rencontrais, dénuée de toute arrogance et modeste comme tout. Un vrai petit cœur de beurre. Je voudrai la garder pour moi comme poupée tellement elle est belle (heu, c'est pas trop glauque cette phrase des fois??). 

Et puis il y a aussi Yeba, la fashion experte des Demoiselles, de Fashion By Yeba. Une vraie gazelle africaine, élancée, mince, à l'élégance naturelle et à la voix de miel (Yeba tu veux pas venir me raconter une histoire le soir pour que je m'endorme?). 

Une des dernières filles que je rencontrai fut notre illustratrice, Farah, de Zapat'Déblogue. La nana, elle me voit pour la première fois pendant à peine 2 heures, prend une photo de moi, et paf, elle me pond ça:



A l'unanimité (amis et famille), elle a capté entièrement mon moi intrinsèque. J'étais sur mon fondement quand j'ai vu mon portrait et je l'ai mis partout sur les réseaux sociaux et en image d'accueil de mon smartphone tant j'étais fière. Après ça, faudra pas venir dire que Farah, elle est pas née avec un crayon en main...

Je n'oublie bien évidemment pas An-So, la partner in crime de Valérie, notre attachée de presse à la langue bien pendue qui en a toujours une bonne à lâcher et qui sait toujours tout. Encore une blonde que j'aurai voulu haïr: grande, mince, au visage rayonnant, et en plus adorable, toujours souriante et qui m'a accueillie comme si on se connaissant depuis 25 ans et qu'on avait fait une retraite nudiste en Inde.

Je vous invite donc à aller découvrir le webzine/site des Demoiselles de Bruxelles, de faire connaissance avec le reste de la troupe de joyeux foldingo que nous sommes (description faite par Valérie et super portraits faits par Farah), et de nous faire part de vos avis, coups de cœur, critiques, car on a besoin de vous pour avancer. 

Alors je vous dit à bientôt, ici ou là-bas! ^_^

lundi 21 avril 2014

Pèlerinage à la Côte d'Azur - Conclusion

Mon feeling était bon: ces vacances furent excellentes, reposantes, dépaysantes, bref, géniales.

Il y a beaucoup de choses à voir dans le coin et Hyères est un bon point de ralliement. Les petites criques sont superbes, mais uniquement hors saison si vous voulez avoir la paix. La végétation est incroyablement luxuriante et exotique.

Si vous aimez les parfums, Grasse est bien évidemment une étape incontournable. Je conseille nettement plus Molinard pour les visites que Fragonard ou Galimard. Même chose pour les parfums, les Molinard m'ont l'air plus beaux, plus construits, plus tenaces. 

Je ne peux que conseiller Massacan à quiconque veut rester dans cette belle région et profiter d'une belle chambre au calme avec une vue splendide, une table d'hôte excellente et des hôtes tout simplement adorables.

Maison Massacan
Site via Charme et Tradition - Massacan
Avenue du Golf
Cavalière
83980 Le Lavandou
tel: +33 04 94 05 88 57
GSM Kathy: +33 06 10 02 38 59
email: katcibel@gmail.com

Photo: site Charme et Tradition

Pèlerinage à la Côte d'Azur - Jour 7 et 8

Lundi 30 septembre

Aujourd'hui, nous avons décidé de choquer tous nos proches en allant à la plage. En maillot. Pour prendre le soleil. 

Shocking!

Nous prenons le petit déj' vers 09.30 mais alors que Maguth me guide pour sortir la voiture du petit parking, je l'entend me dire "va y avoir un problème là". Je sors et constate que, en plein milieu du chemin, se trouve un âne. 



Il s'agit de Geronimo. Kathy et Patrick arrivent de suite pour le ramener dans la colline, mais il refuse de bouger. Nous rigolons et gratouillons Geronimo, dont la lèvre inférieure devient toute molle quand je lui gratte les oreilles. Patrick tente alors de l'appâter avec du pain et des peaux de fruits mais Geronimo est amoureux de moi et décide de me suivre partout. Je dois lui expliquer que je suis mariée et que ce n'est pas possible. Il me dit qu'il n'est pas jaloux mais c'est une histoire impossible. De dépit, Geronimo suit Patrick et se réfugie dans la nourriture.



Après avoir éconduit Geronimo, nous pouvons nous rendre à la plage de Cavalière (à 5 min en voiture de Massacan). Nous louons des transat et un parasol sur une plage d'un hôtel (qui ne demande qu'à se faire des sous sur ces locations inespérées hors saison). Je tente alors une entrée dans ce machin bleu qui s'appelle la mer et que j'aimais tant quand j'étais petite. L'eau est fraîche mais pas désagréable. Je rentre lentement dans l'eau avant de tenter quelques brasses et de me laisser emporter par les vagues en poussant de joyeux "Wiiiiii!". Perdant pied, je bois une bonne tasse, ce qui me remémore que l'eau de mer, c'est quand même bien salé et dégueulasse.



Nous passons 2 heures à la plage, Maguth a lire et à me réveiller pour que je me retourne comme une crêpe. L'effet plage+vague a un effet somnifère terrible sur moi. Nous mangeons dans un resto le long de la plage, pas de la grande cuisine mais pas trop cher non plus, puis la vue faisait si vacances...

Nous rentrons à Massacan vers 14.00 et j'en profite pour finir mon livre sur la terrasse. Maguth en profite pour marcher un peu et emprunte le sentier balisé par Kathy et Patrick (il me confirme que le sentier est clairement impraticable en sandales). 

L'après-midi passe lentement et langoureusement, et nous allons rejoindre Kathy et Patrick pour notre dernier repas en leur compagnie. Patrick nous a préparé une anchoïade délicieuse, et Kathy un cake aux fruits de mer et au chou-fleur, une daube de poulpe (pourpre en provençal) et une charlotte aux fruits et au rhum que nous n'avons pas pu finir tant le repas était copieux. Nous avons ris de bon cœur et je suis nostalgique de ces repas joyeux et délicieux, autant pour la nourriture que pour la compagnie.

Demain, nous reprenons la route et je pense à faire le trajet en une fois...

Mardi 1er octobre

Nous nous levons à 08.00, faisons nos sacs et prenons notre dernier petit déj' sur cette belle terrasse avec Pita et Youki qui vont me manquer. Je savoure mon dernier croissant à la confiture d'orange et profite encore un peu de cette belle vue et de ce calme si régénérateur. Ses vacances étaient parfaites.

Nous nous mettons en route à 10.00 après avoir quitter Kathy et son rire si contagieux, Patrick et ses histoires avec M. Bertrand, les sangliers et les chasseurs, l'adorable Pita et le vieux sage Youki. Ils me manqueront, c'est sûr. 

J'ai finalement réussi à faire le trajet en une fois. Nous sommes rentrés à 22.00 et j'ai couru chercher mon petit cœur, ma petite Lucy, qui semble avoir elle aussi passé de bonnes vacances chez sa Tata Ju. Nous la ramenons à la maison, un peu perturbée, et allons nous coucher tous les trois, heureux. 

dimanche 20 avril 2014

Pèlerinage à la Côte d'Azur - Jour 6

Dimanche 28 septembre.

La météo annonçait des orages depuis des jours, mais le temps à la Côte d'Azur était toujours au beau fixe: ciel bleu et 25°C. Si ce n'est que dans la nuit de samedi à dimanche, un orage a pété vers 05.00. Maguth et moi nous sommes levés, sans doute réveillé par la lueur stroboscopique du ciel. Nous avons donc assistés, médusés, à une des plus belles choses que nous ayons vu: un orage lointain dans les collines, silencieux mais terriblement violent.





Nous décidons de nous lever à l'aise. Après tout, c'est dimanche. Patrick nous ayant parlé d'un marché où l'on vend des produits locaux, la Santo Coupo à Borme-les-Mimosas. Le marché est petit mais très agréable et respire de fait plus le local. Il  a des danseurs en costumes et un animateur qui se déplace de stand en stand en interviewant les producteurs, tout en profitant de l'occas' pour tout goûter. 




Nous achetons du fromage, des biscuits, des saucissons, du pain d'épice avant qu'un gros orage ne nous tombe sur la gueule. 






Nous trouvons refuge dans une crêperie du coin (les resto de Borme ont fait leurs chiffres ce jour là) en attendant que cela se calme et mangeons une crêpe bretonne. 

Une fois l'orage passé, nous rentrons à Massacan et demandons à Kathy de nous indiquer le chemin balisé par ses soins pour atteindre le sommet de la colline qui offre une belle vue sur la vallée. Un peu niaise, je chausse mes Birkenstocks mais dès le début du chemin trouvé, je me rend compte de mon erreur: non seulement il est 17.00 et les insectes ont envahis la zone, mais le sentier n'est clairement pas praticable en sandales. Nous rebroussons chemin et rentrons à Massacan où nous nous reposons et lisons sur notre belle terrasse. J'en profite aussi pour jeter un œil à la Vielle Bastide, un peu plus haut que Massacan.

Kathy et Patrick on construit Massacan de leurs mains. Cela leur a pris 10 ans mais le résultat est là: c'est une merveille. Maintenant que leurs enfants sont parti, Kathy et Patrick loue leur maison entièrement en août, et font chambre et table d'hôte le reste de l'année. La maison étant à deux étages, ils gardent le rez-de-chaussée pour eux (il s'agit d'un petit studio). Ce r-d-c ne communique pas directement avec la maison, uniquement par la route ou via un escalier de pierres qui mène à la terrasse. Massacan signifie "vielle pierre moche". Ce qui n'est pas du tout le cas de la maison de Kathy et Patrick, mais ils aimaient la sonorité de ce mot local. 

La seconde chambre d'hôtes dont ils s'occupe se situe dans La Vielle Bastide, dont ils sont en fait les gardiens. Cette maison appartient à un couple d'américain qui leur ont cédé une portion de leur propriété afin qu'ils puissent y construire Massacan, et les ont autorisés à aussi loué une de leurs chambres. Kathy et Patrick partagent donc leur temps entre Massacan pour le salon et la cuisine, et la Vielle Bastide où ils ont une petite bâtisse où ils dorment. N'ayant pas vu la chambre à la Vielle Bastide, je ne peux dire à quoi elle ressemble si ce n'est qu'elle n'a pas été décorée par Kathy. Il semblerait cependant que c'est la chambre qui a le plus de succès pour l'accès au jardin direct. Personnellement, nous étions plutôt content d'être à Massacan qui appartient et qui représente bien Kathy et Patrick.

Nous mangeons en compagnie de nos hôtes que nous considérons plus comme des potes de vacances. Le "tu" c'est vite installé, et nos discussions se font plus sérieuses ou légères selon le sujet.

Ce soir, c'est tapenade maison par Patrick (la meilleure que j'ai mangée!), poulet au Coca et au ketchup (Kathy était morte de rire car Patrick n'aime pas le Coca), plateau de fromages (miom!) et tarte aux framboises. 

Comme d'habitude, nous nous couchons repu.

Bienvenue ici ! Welcome !

Un joyeux bordel et un véritable mic-mac de ce que j'aime (ou pas), avec photo, jeux débiles, sondages navrants, bref, ma vie quoi ;) N'hésitez pas à laisser un p'tit mot!
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