Fight Club. Tout le monde ou presque connait ce film culte qui fit l'effet d'une bombe dans nos petites vies calmes. Ce que je ne savais pas, c'est que ce film était l'adaptation du livre du même nom. Le premier roman publié de Chuck Palahniuk, ce type au nom à coucher dehors qui fut d'abord mécano avant de devenir un écrivain en vogue.
Je n'ai pas lu Fight Club. Et honnêtement, ça ne me démange pas. Mais j'ai par contre lu son recueil de nouvelles au titre évocateur: "Le Festival de la Couille". Cela dit, le titre original est loin d'être aussi olé olé: "Stranger than Fiction" (plus étrange que de la fiction). Le festival de la couille, c'est le titre de la première nouvelle, et c'est clair que dans le genre accrocheur, difficile de faire mieux.
Dans ce recueil, on trouve 23 nouvelles, des histoires touchantes, délirantes, décalées, et ce d'autant plus que ce sont des histoires vraies avec de vrais gens comme vous et moi, de vraies vies qui peuvent sembler banales et qui ont pourtant tant à raconter.
De celles qui m'ont le plus touchées, "Ma vie de chien" fut celle qui me marqua plus que les autres. L'histoire : deux personnes se baladent dans Seattle déguisées en chien et en ours et sont confrontées au regard (et aux moqueries, et aux coups) des gens - une sorte d'hymne à la différence, une volonté de faire ce que l'on veut malgré les dictats de la société, un bras d'honneur aux conventions. Mais "Démolition", "Sardines humaines", "C'est de là que vient la viande", "Bodhisattvas", et toute la troisième partie intitulée "Seul" étaient tout aussi mémorables.
"Stranger than Fiction" ressemble aussi à une thérapie pour l'auteur. Il semble se débarrasser, se libérer d'un passé difficile, lourd et très dur au travers de certaines histoires. Une sorte de mise à nu émouvante et vraiment touchante.
Un livre peut-être pas évident pour tout le monde, qui vous fait vous poser des questions sur vous, sur les autres, sur la vie, sur où on va, sur l'envie de s'accrocher à un rêve parfois, de faire quelque chose de fou. Un livre qui m'a laissé une petite lourdeur sur le cœur, une nostalgie ambiante.
De celles qui m'ont le plus touchées, "Ma vie de chien" fut celle qui me marqua plus que les autres. L'histoire : deux personnes se baladent dans Seattle déguisées en chien et en ours et sont confrontées au regard (et aux moqueries, et aux coups) des gens - une sorte d'hymne à la différence, une volonté de faire ce que l'on veut malgré les dictats de la société, un bras d'honneur aux conventions. Mais "Démolition", "Sardines humaines", "C'est de là que vient la viande", "Bodhisattvas", et toute la troisième partie intitulée "Seul" étaient tout aussi mémorables.
"Stranger than Fiction" ressemble aussi à une thérapie pour l'auteur. Il semble se débarrasser, se libérer d'un passé difficile, lourd et très dur au travers de certaines histoires. Une sorte de mise à nu émouvante et vraiment touchante.
Un livre peut-être pas évident pour tout le monde, qui vous fait vous poser des questions sur vous, sur les autres, sur la vie, sur où on va, sur l'envie de s'accrocher à un rêve parfois, de faire quelque chose de fou. Un livre qui m'a laissé une petite lourdeur sur le cœur, une nostalgie ambiante.
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