Slumdog Millionaire
Sun Stars: * * * * *
(Aucune = daube finie / * = mauvais / ** = pas mal / *** = plutôt bon / **** = très bon / ***** = excellent, à ne pas rater!)
Année : 2008
Réalisé par Danny Boyle
Avec Dev Patel, Freida Pinto, Madhur Mittal
Adapté du livre de Vikas Swarup "Q&A" ("Les fabuleuses aventures d'un Indien malchanceux qui devint milliardaire")
D'une manière générale, plus on me dit qu'un film est un chef d'œuvre, moins j'ai envie d'y aller. Allez savoir pourquoi. Par esprit de contradiction peut-être? Mon côté "rebelz" à deux cents sans doute. Et bien on peut dire que là, j'ai bien failli raté un vrai chef d'œuvre!!
Sun Stars: * * * * *
(Aucune = daube finie / * = mauvais / ** = pas mal / *** = plutôt bon / **** = très bon / ***** = excellent, à ne pas rater!)
Année : 2008
Réalisé par Danny Boyle
Avec Dev Patel, Freida Pinto, Madhur Mittal
Adapté du livre de Vikas Swarup "Q&A" ("Les fabuleuses aventures d'un Indien malchanceux qui devint milliardaire")
D'une manière générale, plus on me dit qu'un film est un chef d'œuvre, moins j'ai envie d'y aller. Allez savoir pourquoi. Par esprit de contradiction peut-être? Mon côté "rebelz" à deux cents sans doute. Et bien on peut dire que là, j'ai bien failli raté un vrai chef d'œuvre!!
Le synopsis de Slumdog Millionaire est assez simple et peut même paraître un brin gnangnan. Jamal (Dev Patel) est un jeune indien musulman vivant dans les quartiers (très) pauvres de Mumbai (anciennement Bombay) en compagnie de son frère, Salim, et de sa mère. Suite à une "guerre des religions" (les hindous contre les musulmans) dans leur bidonville lors de laquelle leur mère périra, Jamal et Salim vont se retrouver livrés à eux-mêmes, prenant sous leurs ailes protectrices Latika, une petite fille orpheline elle aussi. Nous suivrons l'évolution de Jamal en particulier, que nous retrouvons en début de film dans une salle d'interrogation d'un commissariat. Son crime? Avoir participer à l'émission "qui veut gagner des millions", mais surtout avoir trouvé toutes les réponses exactes aux questions! Comment s'est-il retrouvé sur le plateau de cette émission? A-t'il triché? Comment un pauvre indien des bas-fonds de Mumbai peut-il être aussi cultivé?
C'est en flash-back que nous découvrirons l'histoire de Jamal, de Latika et de Salim. Comment, lors de son parcours parsemé d'embûches, de chagrin, de pertes, il apprendra petit à petit des morceaux de culture qui le guideront vers la fortune sur le plateau de l'émission.
Le film de Boyle aurait pu aisément tomber dans l'excès. Il est en effet facile de filmer et d'étaler à l'écran la pauvreté, la détresse, la crasse, les horreurs que subissent les enfants dans les quartiers très pauvres de l'Inde. Il était autrement plus difficile de nous mettre ça sous le nez et de malgré tout nous montrer l'espoir et l'amour, l'envie de s'en sortir, le tout sur vu sous un angle de presque banalité, sans doute lié au comportement de Jamal qui semble accepté sa condition de "slumdog" (chien des taudis) des bidonvilles.
Le scénario décrit en quelques lignes est aussi horriblement facile, on y retrouve même tous les poncifs du genre: le jeune gars qui réussit malgré une vie des plus difficile, un frère qui vire "gansta", la recherche de la femme de sa vie. Un mélodrame tout ce qu'il y a de plus classique. Bref, moi-même en lisant le résumé et en regardant la bande-annonce (très mal faite d'ailleurs) du film, je m'étais dit que franchement, ce film c'était beaucoup de bruit pour rien. C'était évidemment sans compter sur le montage, la lumière, la photo, le rythme, les acteurs (tous aussi terribles les uns que les autres, y compris les acteurs enfants interprétant nos héros dans leur prime jeunesse), bref, ce qui rend un film unique et le fait se démarquer nettement des autres. Le reste, c'est le spectateur qui le choisit: soit il se laisse porter par la vague d'optimisme inspiré par le film (malgré une fin un brin ambigüe), soit il la rejette et n'accrochera donc guère au film, n'en apercevant que sa simplicité au sens propre.
Enfin, n'oublions pas l'humour (cynique), présent "malgré tout" ai-je presque envie de dire, et ce même au cœur des scènes "difficiles". Comment oublier le terrible "remets-le moi sur pied ou on va se choper Amnesty International sur le dos" lors de la scène de torture de Jamal au commissariat de police? Ou encore la partie "débrouille" du film lorsque Jamal et Salim, encore enfants, se font passer pour des guides officiels du Taj Mahal, tentant vaille que vaille d'en raconter l'histoire au gré de leur imagination?
Slumdog Millionaire est donc à mes yeux un excellent film, qui vous fera sortir de la salle en souriant malgré les affres assez monstrueux au travers desquels passeront Jamal, Latika et Salim. L'espoir fait vivre, l'amour aussi, et quand on le veut, on peut. Du moins c'est ce que moi j'en aurais retiré, malgré mon côté "réaliste pure et dure" ;)
En bonus avec cette critique, la bande-annonce de Slumdog Millionaire :
1 commentaire:
Je l'ai vu, je suis d'accord...Un film qui filera droit dans ma dvdtèke dès qu'il sera sorti!
Yammi!
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