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lundi 29 mars 2010

Ama ama...

Ca y est, on fait les cartons de déménagement! Et ce soir justement, l'Ôm était en train de remplir une caisse de DVD lorsqu'il me dit "quand on aura déménagé, je rangerai les DVD par ordre alphabétique et ça commencera avec celui-là!". Celui-là c'était le film Amadeus de 1984 - très bon film par ailleurs si mes souvenirs sont bons...

Du coup ça m'a fait repenser à ça.

Ne me remerciez pas, je sais, ma bonté est sans égale...

vendredi 26 mars 2010

Happy happy B...

Voilà, je viens de me rendre compte que ce blog a 2 ans! Je l'ai commencé le 20 mars 2008. Force est de constater qu'il n'est pas lu très souvent, du moins si je dois me baser sur le nombre de commentaires. Ma seule et unique lectrice assidue étant Sylvie, que j'embrasse très fort!

Alors à toi, l'internaute qui est venu s'échouer ici sans doute par erreur, merci d'être passé. Car après tout, j'écris avant tout pour moi, ce blog étant devenu comme une sorte de journal de bord foutoir dans lequel je peux laisser des traces de photos, humeurs, avis, etc.

Merci à ceux qui me suivent en silence depuis le début ou depuis à peine 30 secondes, bon weekend à tous et à la prochaine entrée débile! :)

Motor Mania

Quand j'étais plus jeune et moins fat, j'ai vu à la télé "Motor Mania" de Disney. Ce petit dessin animé de 1950 mettait Goofy (Dingo en français) en vedette dans une histoire démontrant qu'un personnage sain d'esprit, poli, courtois, gentil - M. Walker (M. "Piéton") - pouvait, une fois installé à la place d'un conducteur de voiture, devenir un être abjecte, hyper agressif et méchant - M. Wheeler (M. "Voiture"). Mes parents n'ayant jamais été agressifs au volant (mon père étant plutôt du genre à laisser passer les gens et ma mère a prendre 10.000 petites ruelles inconnues de tous pour éviter la circulation), sur le coup j'avais trouvé le dessin animé comique mais pas très réaliste...

Jusqu'à ce que je devienne moi-même conductrice.

Vu que notre déménagement approche à grands pas, je loue une Cambio beaucoup plus souvent, et donc me retrouve plus fréquemment confrontée aux alléas de la circulation en capitale. Une fois passé la phase du "je vais conduire doucement car après tout je conduis pas tous les jours", je me suis rendue compte que très vite, moi aussi je revêtais le costume de M. Wheeler. Je jure énormément, je tape sur le volant, je dépasse en ronchonnant et en fusillant du regard le conducteur qui vient de me priver de 3 secondes capitale de ma vie, bref, il n'y a que le klaxon que je n'utilise pas. Un constat plutôt médiocre et pas vraiment flatteur (et dire que je rêve d'un road trip!).

Je pense qu'une fois le déménagement fait, je devrai reprendre le vélo. Non seulement ça me fait faire du sport, mais aussi et surtout les voitures devront faire beaucoup plus attention à moi, petit être de chair, de sang et d'os :D

Le vilain M. Wheeler

mardi 23 mars 2010

Est-ce assez?

Ces derniers temps je me prends à très souvent rêver d'un méga road trip américain. Une grande envie de liberté sans doute. Un besoin de vivre pleinement, sans contrainte de temps, de tâches à accomplir. Vivre pour la joie de vivre pour soi.

Je me souviens que quand j'étais étudiante, les "adultes" me disaient souvent: profitent bien de cette période de nonchalance, parce qu'une fois adulte, tu verras tu la regretteras. Et moi je me disais que ces vieux cons n'avaient rien captés, qu'une fois débarassée de ces études, de ces blocus, de ces travaux pratiques et autres brols inventés juste pour nous faire chier, nous les pauv' students, ce serait la fête! On ferait ce qu'on veut, on aurait un super job qu'on adorerait, comme dans les films. On aurait une vie splendide avec pleins de potes riches et célebres, une maison de 250m² super design, une chouette bagnole, un cheval, et blablabla.


Puis je suis devenue une adulte. Et j'ai déchanté. Et j'ai compris. J'aime pas mon job, mais ça paye bien, les horaires sont cool et les collègues sympa. Je vais avoir un appart' de 95m² que j'aurais jamais pu me payer si ce n'était une possession familiale. J'ai une voiture Cambio qui appartient à tout Bruxelles. J'ai des amis, des vrais, mais on est pas riches, ni beaux, ni minces et célebres. J'ai même pas de cheval, merde! Et je ne fais pas vraiment ce que je veux. Et pourtant ma vie me convient, à quelques détails près (c'est-à-dire quelques millions d'Euro manquants). Alors pourquoi ai-je parfois l'impression que je passe à côté de quelque chose, que ma vie est creuse? Est-ce parce que je n'ai pas de mioches? Parce que je ne m'épanoui pas dans mon travail? Ou parce que je suis juste une occidentale typique qui n'est jamais contente et toujours râleuse?

Quoi qu'il en soit, je me dis souvent qu'un road trip pourrait peut-être me satisfaire, m'ouvrir les yeux sur ce que j'ai, me changer. Ou juste me faire respirer. Voir autre chose, vivre autre chose, faire quelque chose juste pour moi, pas parce qu'on me l'a demandé ou parce que ça fait partie d'un plan pré-établi, mais le faire très égoïstement parce que MOI je le veux, putain! Je me mets à rêver être derrière le volan d'une belle américaine, avec l'Ôm à côté de moi, en bermuda et pieds nu, et Lucy à l'arrière avec le nez au vent, alors que nous parcourons les routes légendaires américaines, nous arrêtant pour déguster un hamburger dégoulinant de ketchup dans un diners où une serveuse à queue de cheval et en tenue des années '50 nous servira en nous appelant "honey" ou "sweetie".

C'est pas compliqué pourtant. Tu prends congé pendant quelques mois, tu te casses, tu vis, y en a plein qui l'ont fait. Ouais, OK. Mais déjà faut que l'employeur soit d'accord, et ça c'est pas gagné. Et quand on revient, y a quoi? Un appart qui a pris la poussière, le réveil le lendemain qui savouera sa victoire de nous sortir du lit pour au mieux, retourner à notre saloperie de bureau, au pire aller pointer au chômage, sans oublier le compte en banque qui nous fera mal au trouffion parce que nom de dieu, t'as oublié de l'approvisionner pendant tout ce temps, et la même question, toujours: qu'est-ce que je fous ici, bordel?

Peut-être que je me pose bien trop de questions, peut-être suis-je une éternelle insatisfaite, mais peut-être suis-je aussi terriblement banale. Car mes rêves doivent être les mêmes que le reste du monde, ou presque. Tout le monde ne rêve sans doute pas de conduire une Buick sur le Route 66, mais l'idée y est.

Alors je me demande si pour finir, ma vie telle qu'elle est, est-ce assez? Car l'appel de l'asphalte ricain se fait de plus en plus fort, alors que j'ai tant de choses à faire ici...
 

dimanche 21 mars 2010

OMFG!

Ce dimanche nous nous sommes rendu compte que "ze place to be" était à Vastiau Godeau, magasin d'ameublement réunissant le pire comme le pire (non j'exagère il y a avait des trucs sympa mais sans âme). Les magasins ouverts le dimanche n'étant pas légion, quand une enseigne ouvre ses portes le jour du seigneur, c'est fête! 

Bref, après avoir fait un tour de chaque département, et y avoir vu de très belles tables, chaises, garde-robes tout aussi parfaites et jolies qu'une starlette hollywoodienne refaite à coup de bistouri et sans plus aucune originalité, nous sommes tombé face à ça: le canapé fashionista qui a pris l'imprimé léopard un peu trop au mot.

Ne regardez pas les photos trop longtemps, ou vos yeux risquent de fondre...


mercredi 17 mars 2010

Supporting actors

C'est ainsi que l'on nomme les seconds rôles en English. Les rôles "de support". Souvent regardés comme la 5ème roue du carrosse, les seconds rôles, et même les troisièmes et quatrièmes, rendent très souvent un film ou une série moins chiante et apportent un brin de débilité ou de légèreté à l'ambiance générale. Attention je ne parle pas ici des sidekicks qui eux sont plutôt casse-burnes (souvenez-vous: Jar Jar Binks...).

Prenons par exemple le lieutenant Randy Disher de la série Monk.


Rien qu'avec sa tronche de dernier chiot de la portée, on a compris que c'était le neuneu absolu, le mec que personne ne prend jamais au sérieux, hyper naïf, plein de (trop) bonne volonté. L'intérêt apporté par Randy tient dans ses répliques totalement à l'ouest qui n'ont ni queue ni tête, genre son analyse du "tueur inversé" qui n'a rien d'inversé ou encore son "flèche-rang" démontrant qu'une fléchette empoisonnée a pu tuer sa cible pour ensuite revenir vers le tueur: flèche + boomerang = flèche-rang. Vous suivez?

Ça, c'est le gentil second rôle qui vous fait sourire et vous donne envie de l'adopter.

Passons maintenant à quelqu'un de plus lourd: Kimball Cho de la série The Mentalist.


Cho est inspecteur et agent du Bureau Californien d'Investigation. Patrick Jane, le perso principal, bouffe l'écran de par ses capacités d'observation hors du commun mais surtout grâce à sa chevelure en plastique tant elle est  impeccable. Heureusement, la série a une ribambelle de seconds rôles tous aussi succulents les uns que les autres: la jument Van Pelt, le néandertal Rigsby et Lisbon l'anorexique à la culotte de cheval. Mais Cho, haaa Cho c'est autre chose. Déjà matez ses bras: on dirait des cuisses de coureuse de fond, il a toujours l'air trop serré dans ses chemises. Son regard de murène en fait aussi le favori de ses dames. Mais à nouveau, ce sont ses répliques à pisser de rire qui en font un indispensable à la série: "vous saviez que votre frère baisait votre femme à couilles rabattues?". Ou encore, lors d'un interrogatoire avec une huile qui le menace:

- grosse huile qui menace Cho: il suffit que je passe un coup de téléphone et votre carrière est finie.

- Cho: impressionnant. Moi tout ce que je peux avoir d'un coup de fil c'est une pizza.

J'en passe et des meilleures! Cho est définitivement un de mes seconds rôles favoris. Il mériterait un spin off à lui!

Nous restons dans la police mais nous nous dirigeons maintenant vers le labo des Experts (CSI) pour rendre visite à David Hodges.

 

Dans l'inoubliable et géniallissime épisode " A Space Oddity", on le découvre en Trekkies passionné en compagnie de Wendy, sa collègue mais surtout impossible amour. Ce fut le meilleur épisode de CSI à ce jour,aucun n'arrivera jamais à le dépasser. OK l'histoire était nase mais les délires de Trekkies étaient plus que jouissif! Voir Wendy tenter gauchement une danse du ventre ornée de faux cils aussi long qu'un balais-brosse face à Hodges en capitaine Kirk à l'uniforme déchiré par un matheux ayant calculé l'angle exact  selon lequel le tissu devrait se fendre aussi nettement qu'une coupe au laser, le tout saupoudré d'Archie déguisé en calife à 2 balles... Succulent!

Toujours dans la police (ben ouais je mate beaucoup de séries ou meurtres et sévices sont légion), je vous présente l'inspecteur John Munch, le mec le moins glamour qui ait jamais existé à l'écran.


Le gars est terrible: croyant au théorie du complot, il en lâche parfois des finaudes et a une vision de certains évènements plutôt contraire à ce que son statut de flic lui impose. Ce que j'adore aussi ce sont ses lunettes a verres photochromiques qui s'assombrissent même à l'intérieur de leur bureau déprimant et aussi sombre que dans le trou de fondement d'un gnou - merci les spots éclairants du plateau!

Je me rend compte qu'aucune femme ne vient illustrer cet article. Peut-être parce que les femmes ont toujours les premiers rôles :p Je ne peux donc conclure cette entrée sans vous parler de Penelope Garcia de Criminal Minds.


Loin d'être une bombe, c'est pourtant le personnage féminin le plus charmant qui existe en ce moment. Mais aussi le plus taré. La gonze se fringue comme si elle avait encore 12 ans, mais avec des décolleté dans lequel on pourrait coincer 3 bébés et avec des couleurs à vous donner envie de vous arracher les globes oculaires en hurlant. Sans parler de ses accessoires (de bureau ou de mode): crayon à plumes, pince à cheveux à fleur, bijou dégoulinant. Un vrai magasin de breloque à elle toute seule. Mais on l'adore telle qu'elle est notre Penelope!

Voilà. Je pense avoir fait le tour des seconds rôles marquants du moment, bien qu'ils ne méritent pas ce titre tant ils finissent par éclipser les rôles principaux, tellement barbants et prévisibles ;) La suite avec de nouvelles séries peut-être!

lundi 15 mars 2010

Energie bruyante

Après ces deux mois dédiés quasi exclusivement à la mode - Fashion Week oblige - me revoici avec des entrées débiles du bon vieux blog nawak d'avant. Non pas qu'on ait frôlé l'indigestion de fringues, mais presque. Mais que de belles choses! Si seulement j'avais 15kg en moins (dis-je avec les doigts couverts de la bonne graisse de mon paquet de chips Kettle Honey Barbecue) et un compte en banque à faire rougir Bill Gates...

Pour bien démarrer cette semaine, voici donc le bon mot de l'Ôm. Je vous explique le contexte. J'ai depuis 3 bonnes semaines une méga-giga crève qui fait passer la H1N1 pour une simple infection urinaire. Je crache, je tousse, j'éternue, je me mouche si fort que mon cerveau fout le camp par mes narines. Nous étions donc en voiture pour aller voir des meubles lorsque survint un quinte de toux suivie d'une crise d'éternuement qui se termina par un "pwooooottt" tonitruant de mouchage de pif. Le tout en conduisant je tiens à le signaler. Arrive le feu rouge et pendant un bref instant, un calme apaisant empli la voiture. Et là, l'Ôm de me lâcher:

Si le bruit pouvait être une source d'énergie, tu serais une centrale à toi toute seule.

Bienvenue ici ! Welcome !

Un joyeux bordel et un véritable mic-mac de ce que j'aime (ou pas), avec photo, jeux débiles, sondages navrants, bref, ma vie quoi ;) N'hésitez pas à laisser un p'tit mot!
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