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lundi 27 mai 2013

Hokusai

Le Musée d'art japonais de Bruxelles expose jusqu'au 9 juin les estampes d'Hokusai, connu pour sa célèbre oeuvre "La Vague". 

Intéressés et voulant voir cette splendeur de nos mirettes ébahies, c'est ce dimanche matin que, enhardi par notre café dominical, nous avons pris le chemin de Laeken.

J'avais déjà été au Musée d'art japonais il y a de cela bien longtemps pour une démonstration d'iaido, mais je n'en gardais en mémoire que le stress de me produire en public et de faire une bourde alors que mes deux sensei étaient avec moi (heureusement, tout c'était bien passé).

Je me doutais donc que l'expo ne devait pas être bien grande car le Musée est tout petit. Après quelques pas dans le joli parc servant d'écrin au Musée et au Pavillon Chinois, nous sommes donc entrés dans ce petit bâtiment de bois pour être de suite assaillis par une odeur infâme que je qualifierai de "toilettes pour scouts pas nettoyées depuis au moins 2 mois". Sympathique. Maguth, stoïque, fit semblant de rien pendant que j'enroulais mon écharpe autour de mes orifices respiratoires, me maudissant d'avoir zappé l'étape parfum ce matin. 

Un Musée qui sent le vieux pipi ne donne pas envie de s'éterniser. Ce qui ne fut d'ailleurs pas notre cas. Nous nous sommes retrouvés devant des galeries d'estampes qui ne nous ont fait ni chaud ni froid. Et déception ultime, La Vague fut introuvable (soit elle faisait partie des estampes trop fragiles qui ont été remplacées fin avril, soit le Musée ne l'a tout simplement pas dans sa collection). Pour une expo qui fait son marketing avec cette oeuvre en affiche dans tout Bruxelles, on ne peut pas dire que ce soit très judicieux, et surtout très décevant.

Nous eûmes droit à cette vague, certes très jolie mais manquant cruellement de couleurs:




Je ne saurais expliquer pourquoi nous avons trouvé cette expo aussi plate, mis à part le fait que nous sommes peut-être hermétiques aux oeuvre d'Hokusai présentées ici. Rien ne nous a semblé beau ou techniquement intéressant. La coloration de certaines œuvres faisait carrément penser à du marqueur pour enfant (alors oui, pour l'époque, avoir des stiffs ça devait être quelque chose). 


La présentation et les explications des estampes laissait aussi sérieusement à désirer: à l'entrée on trouve un guide papier de format A4 contenant des informations sur chaque oeuvre. Information pour le moins frugale qui aurait très bien pu être ajoutée sous chaque oeuvre. A la défense du Musée, les estampes présentées faisait toutes parties de collections ayant des thèmes généraux comme par exemple la vue du Mont Fuji, et un panneau d'information générale était présent à l'entrée de chaque salle.

Nous sommes donc reparti passablement déçus. Non seulement le Musée puait au sens propre, mais l'expo nous a laissés de marbre. On a sans doute rien compris à la beauté cachée de la chose me direz-vous... Ça m'a juste donné envie de retourner voir l'expo Kandinsky qui elle dépote de la rondelle alors que je ne suis pas une fan de ce peintre.

La seule chose qui m'a plu, c'est le butin que j'ai ramené du bookshop (un bien grand mot pour un comptoir minuscule) pour me venger de ne pas avoir vu La Vague:


Mug et marque-page en directe provenance du British Museum qui possède un exemplaire de La Vague, lui. Ha. Ha.

L'expo fermera ses portes dans deux semaines, donc si les estampes ça vous botte vraiment, foncez-y. Si vous voulez juste une jolie mug et un marque-page classieux vendus à prix d'or, le bookshop est dans le Pavillon Chinois.

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