C'est via le blog de ma douce Syl que je découvris Le pari des guetteurs de plumes africaines. Intriguée et amusée par sa critique, c'est de sa blanche main qu'elle me prêta le livre avec joie. Et je ne peux que rejoindre son avis sur ce petit bijou de littérature anglaise (et ornithologique par la même occasion).
Nous sommes au Kenya, pays d'une richesse en faune et en flore quasi inégalable. Tous les mardi, Mme Rose Mbikwa organise une promenade ornithologique à laquelle M. Malik, veuf très réservé et secrètement follement amoureux de Mme Rose, participe religieusement. Alors qu'il est prêt à l'inviter au bal du Hunter Club pour - peut-être - enfin lui avouer ses sentiments brûlants, voilà que se pointe Harry Khan, ancien camarade d'école et tortionnaire de M. Malik, sorte de vieux beau riche comme Crésus, qui lui aussi aimerait emmener la belle Mme Rose faire quelques pas de danse.
En parfait gentlemen, M. Malik et Harry Khan décident de ne point laisser à Mme Rose le choix difficile et humiliant de choisir son cavalier. C'est donc avec tous les membres de leur club privé qu'ils organisent un concours: aura le droit d'emmener Rose au bal celui qui observera et identifiera le plus grand nombre d'oiseaux en une semaine! S'en suit alors une cavalcade riche en rebondissements et en aventures diverses et variées, le tout ponctué de hauts faits ornithologiques.
Le pari est un petit livre qui se lit avec délectation. Déjà, la trame narrative adoptée par Drayson m'a de suite plu énormément. Je m'imaginais une voix off qui me conterait cette histoire avec un accent londonien, un ton un brin pincé mais en même temps extrêmement chaleureux. Je pense d'ailleurs que ce livre pourrait très bien être transposé au cinéma sous une main experte et sensible à la fois.
Le ton de l'ensemble est très British: un humour sensible, discret et intelligent. Ici on ne s'esclaffe pas comme avec un Pratchett, mais on sourit avec douceur. Il est aussi difficile de ne pas s'attacher à M. Malik, ce petit homme originaire d'Inde, rond et un peu dégarni, et si humble. Plus on en apprend sur lui, plus on l'apprécie. Il est d'ailleurs, avec les autres membres de son club, à nouveau le héros du second roman de Drayson que je vais m'empresser d'aller chasser.
Un joli petit livre à lire pour sourire.
Le pari est un petit livre qui se lit avec délectation. Déjà, la trame narrative adoptée par Drayson m'a de suite plu énormément. Je m'imaginais une voix off qui me conterait cette histoire avec un accent londonien, un ton un brin pincé mais en même temps extrêmement chaleureux. Je pense d'ailleurs que ce livre pourrait très bien être transposé au cinéma sous une main experte et sensible à la fois.
Le ton de l'ensemble est très British: un humour sensible, discret et intelligent. Ici on ne s'esclaffe pas comme avec un Pratchett, mais on sourit avec douceur. Il est aussi difficile de ne pas s'attacher à M. Malik, ce petit homme originaire d'Inde, rond et un peu dégarni, et si humble. Plus on en apprend sur lui, plus on l'apprécie. Il est d'ailleurs, avec les autres membres de son club, à nouveau le héros du second roman de Drayson que je vais m'empresser d'aller chasser.
Un joli petit livre à lire pour sourire.
1 commentaire:
Oh, Steph, voilà un livre qui m'a l'air bien sympathique et qui me donnerait bien des envies de lecture !!!
Trève de plaisanterie : je suis heureuse qu'il t'ait plus et plus heureuse encore d'en lire ta critique.
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