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vendredi 1 mars 2013

Rise of the Guardians

Sun Stars: * * * * *
(Aucune = daube finie / * = mauvais / ** = pas mal / *** = plutôt bon / **** = très bon / ***** = excellent, à ne pas rater!)
Année: 2012
Réalisé par Peter Ramsey
Avec Chris Pine, Hugh Jackman, Alec Baldwin, Isla Fisher, Jude Law
 

Rise of the Guardians fait partie de ces dessins animés sous-estimés qui n'ont pas eu le succès qu'ils méritaient. D'ailleurs, cette critique est la première de trois autres (du moins si je dépasse mon état de larve feignasse) concernant des films d'animation qui n'ont pas eu la chance d'être reconnus pour les petits bijoux qu'ils sont (à savoir, ParaNorman et Hotel Transylvania). Il faut bien avouer que les bandes-annonce de ces trois films n'ont rien fait pour aider non plus.
 
Mais revenons à Rise of the Guardians, ou Les Cinq Légendes en français. Le monde fantastique et légendaire de notre petite planète est en danger: le Père Noël, le Lapin de Pâques, la Tooth Fairy (Fée des Dents, culture US oblige), le Marchand de Sable et un nouveau venu, Jack Frost (qui représente en fait l'hiver et ses joies: la neige pour jouer, le gel pour glisser, la glace pour patiner), vont devoir s'unir pour vaincre Pitch, aussi connu sous le nom de Boogeyman (Croque-Mitaine), revenu d'entre les ombres pour n'inspirer que peur et terreur aux enfants et ainsi faire disparaître nos joyeux lurons colorés.
 
 
Si le pitch (ha ha! le picth, c'est Pitch! heu...) de ce film est assez simpliste, le film regorge par contre de petites perles et surtout d'un humour décapant qui nous a fait rire aux éclats. Déjà, les perso prinicpaux revisités par l'équipe de DreamWorks sont tout bonnement succulents: un Père Noël russe aux bras tatoués nommé North qui brandit deux sabres, mais aux yeux immenses qui ne voient que la beauté et la magie du monde, un Lapin de Pâques australien plutôt maousse appelé tout simplement Bunny se battant au boomerang, la Tooth Fairy en femme-colibri chatoyante, le Marchand de Sable, logiquement appelé Sandy, en doux personnage replet, doré et muet. Une bien belle manière de représenter ici ces personnages mythiques dépoussiérés et sous un nouveau jour. Jack Frost quant à lui à l'allure d'un ado rebelle au beau sweatshirt à motif de givre.
 
 
Ce qui nous a d'emblée frappé dans ce film est son côté comique. Si il s'agit bien d'un film pour enfant, on est loin de les prendre pour des branques et tout s'enchaîne sans temps mort aucun à un rythme soutenu, et la banane ne nous quitte pas un seul instant. Que ce soit les elfes ou les yétis du Père Noël, la "division européenne" de la Tooth Fairy, la grâce avec laquelle est représentée les rêves envoyés aux enfants par Sandy, le pays de Bunny aux oeufs-gardiens en pierre ou encore le givre exploité comme une forme d'art par Jack, tout m'a littéralement enchanté. J'étais redevenue cette gamine de 12 ans qui croyait dur comme fer que le Pays Imaginaire existe et que les adultes étaient juste trop bêtes pour se l'avouer.
 
 
Si le film reste prévisible et certaines scènes (surtout la fin) assez téléphonées, on ne peut s'empêcher de se laisser emporter par la magie et la tendresse qui exude de tous les pores de cette drôle de bande de super héros. Et si nous ne sommes pas ici dans la surenchère graphique de Pixar, la qualité DreamWorks est là et fait bien son boulot.
 
 
Très orienté public familial, Rise of the Guardians réveillera cependant le gosse sommeillant dans nos corps décatis d'adultes stressés et nous donnera envie de croire que toutes ces légendes sont bien vraies et que la magie est bien réelle, mais que pour qu'elle existe, nous devons y croire. De toutes nos forces.

La bande-annonce plein de spoilers...

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