Sun Stars: * * * *
(Aucune = daube finie / * = mauvais / ** = pas mal / *** = plutôt bon / **** = très bon / ***** = excellent, à ne pas rater!)
Année: 2012
Réalisé par Keishi Ohtomo
Avec Takeru Sato, Emi Takei, Yu Aoi, Teruyuki Kagawa, Yosuke Eguchi, Munetaka Aoki, Koji Kikkawa, Ayano Go, Genki Sudou
Transposer un manga en film peut s'avérer être une aventure pleine de dangers et de foirages en puissance. Alors transposer un manga hyper connu devient encore plus ardu. Heureusement, le passage du papier à la chair et au sang pour le célebrissime Kenshin fut une réussite totale et intégrale. Pourtant, trouver un acteur japonais pouvant interpréter un samouraï aux cheveux roux et à la cicatrice en forme de X sur la joue, c'était clairement pas gagné. Le mérite en est d'autant plus grand pour Rurouni Kenshin: Meiji kenkaku roman tan.
Le film démarre alors que le Japon subit un grand bouleversement: l'ère des shoguna (et donc des samouraï) est révolue, le pays met fin à sa politique d'isolement volontaire et s'ouvre au modernisme ainsi qu'aux manières de vivre à l'occidentale. A la fin de cette guerre interne qui instaura l'ère Meiji, Kenshim Himura, célèbre assassin connu sous le surnom de "Battousai the manslayer" (ou slayer ou slasher, c'est selon), abandonne son statut de tueur, fatigué d'avoir fait couler autant de sang. Le samouraï vagabond jure alors de défendre son prochain et de ne plus jamais tuer, portant pour se faire un sabre inversé.
Son chemin croisera celui de la jeune et courageuse Kaoru Kamiya qui tente de garder le dojo de son père intact, s'opposant ainsi au gang du baron de l'opium local, Kanryu Takeda. Fuyant le même vilain méchant et trouvant refuge dans le dojo de Kaoru arrive la belle Megumi Takani, jeune doctoresse obligée de travailler à l'élaboration d'un opium puissant et hyper addictif pour Takeda. Afin de protéger tout ce petit monde, Kenshin trouvera aide et amitié en la personne de Sanosuke, et d'un ancien ennemi devenu flic mais toujours un peu ennemi, Saito Hajime.
Ceux qui connaissent le manga retrouveront dans le film les principaux personnages: Kaoru Kamiya, Megumi Takani, mais aussi bien sûr Sanosuke et son épée de 15 mètres de long, Saito Hajime, le flic à la pose de frimeur et aux longues antennes de cheveux et le jeune Yahiko.
Les vilains gangsters sont ici Udo Jin-e, Inui Banjin, l'hyper classieux Gein et Kanruy Takeda, aussi présents dans le manga. Pour une comparaison des perso papier/acteurs, allez jeter un oeil à ce site écrit en je ne sais quelle langue obscure. Vous constaterez que le casting est tout simplement bluffant tant il est respectueux des personnages du manga.
Takeru Sato est l'incarnation même de Kenshin. Il est parfait. Sa manière de se déplacer, son regard, sa coiffure, et cette fameuse cicatrice. Rien n'est fake, tout est hyper soigné. On en oublie même que le film s'inspire d'un manga. Sans oublier le passage où sa chevelure, éclairée par un beau soleil éclatant, nous apparaît bien comme rousse, chose que j'aurais crue impensable transposée en "vrai".
Mention spéciale à Teruyuki Kagawa qui interprète le baron de l'opium Takeda Kanryuu et sa coupe de cheveux à la Anton Chigurh de No Country for Old Men. Caricatural à souhait, son personnage n'en reste pas moins totalement barge et jouissif.
Les scènes de combat sont, tout comme le casting, hyper soignées. Les passes d'armes sont nerveuses, rapides et les déplacements de l'agile Kenshin sont représentées avec brio.
L'autre élément important dans le film est bien sûr l'humour. Le rire est souvent apporté par des sidekicks, et Kenshin ne fait pas exception ici vu que c'est sous les traits de Sanosuke (joué par Aoki Munetaka) que nos zygomatiques ont fait leur muscu. Son combat contre Inui Banjon (joué par Genki Sudou) est tout simplement un pur bonheur.
Qui dit manga dit bien sûr méchants hyper classieux. Pour contre-balancer l'autre taré de Takeda "Chigurh" Kanryuu aux chaussures à plateau, nous retrouvons en "boss de fin" Udo Jin-e (joué par Kouji Kikkawa) qui me faisait trop penser à Gambit avec sa sorte de cagoule soutien-visage. Remarquez le kimono en cuir!
Mon coup de coeur fut bien sûr pour Gein (joué par Ayano Go), plus-classieux-que-lui-tu-meurs. Son combat contre Kenshin était tout bonnement hallucinant, d'une vitesse et d'une agilité telle que mes yeux en étaient tout fatigués et que j'en avais le souffle court. Déjà masqué il est était übber trop beau, mais alors sans masque, il poutre sa race!
Parlons maintenant des deux gonzesses du film: dans les mangas, les filles sont souvent cantonnées à des rôles de cruches pleurnichardes, jolies à regarder mais qu'il faut protéger parce qu'incapables de se défendre. Si le personnage de Megumi rentre dans cette catégorie, Kaoru sort un peu du lot. Certes, Kenshin devra la secourir, mais elle n'hésite pas à prendre son bokken en main et à filer des roustes. Kenshin étant par essence un manga shonen, le profil caricatural des personnages féminins ne m'a pas offusquée plus que cela, même si j'aurais voulu que Kaoru fasse un peu plus parler son sabre.
Les décors et costumes du film sont eux aussi tout simplement splendides et très respectueux de l'allure des divers perso du manga. Kenshin aura donc bien droit à sa veste de kimono mauve/bordeaux qui jure si bien avec sa chevelure de rouquin.
Le film ne souffre d'aucun temps mort. Certes il regorge de lignes de dialogue ou de scènes assez prévisibles (le discours de Kaoru à Kenshin à la fin étant le pire de tous) mais cela n'entache en rien la qualité du film ni le plaisir que nous avons eu à le regarder.
On espère maintenant que l'OAV relatant le passé de Kenshin sera peut-être mis sur pied avec le même acteur, ou qu'un autre film avec le même casting verra le jour.
Sur ce, je vais aller sortir mon iaito (voir ici pour l'explication) histoire de me la péter un coup toute seule.
La bande-annonce:
Et en prime, le clip du top rock band japonais One OK Rock - merci à mon pote Taku pour leur CD, j'adore!
Le film démarre alors que le Japon subit un grand bouleversement: l'ère des shoguna (et donc des samouraï) est révolue, le pays met fin à sa politique d'isolement volontaire et s'ouvre au modernisme ainsi qu'aux manières de vivre à l'occidentale. A la fin de cette guerre interne qui instaura l'ère Meiji, Kenshim Himura, célèbre assassin connu sous le surnom de "Battousai the manslayer" (ou slayer ou slasher, c'est selon), abandonne son statut de tueur, fatigué d'avoir fait couler autant de sang. Le samouraï vagabond jure alors de défendre son prochain et de ne plus jamais tuer, portant pour se faire un sabre inversé.
Son chemin croisera celui de la jeune et courageuse Kaoru Kamiya qui tente de garder le dojo de son père intact, s'opposant ainsi au gang du baron de l'opium local, Kanryu Takeda. Fuyant le même vilain méchant et trouvant refuge dans le dojo de Kaoru arrive la belle Megumi Takani, jeune doctoresse obligée de travailler à l'élaboration d'un opium puissant et hyper addictif pour Takeda. Afin de protéger tout ce petit monde, Kenshin trouvera aide et amitié en la personne de Sanosuke, et d'un ancien ennemi devenu flic mais toujours un peu ennemi, Saito Hajime.
Ceux qui connaissent le manga retrouveront dans le film les principaux personnages: Kaoru Kamiya, Megumi Takani, mais aussi bien sûr Sanosuke et son épée de 15 mètres de long, Saito Hajime, le flic à la pose de frimeur et aux longues antennes de cheveux et le jeune Yahiko.
Mention spéciale à Teruyuki Kagawa qui interprète le baron de l'opium Takeda Kanryuu et sa coupe de cheveux à la Anton Chigurh de No Country for Old Men. Caricatural à souhait, son personnage n'en reste pas moins totalement barge et jouissif.
Les scènes de combat sont, tout comme le casting, hyper soignées. Les passes d'armes sont nerveuses, rapides et les déplacements de l'agile Kenshin sont représentées avec brio.
L'autre élément important dans le film est bien sûr l'humour. Le rire est souvent apporté par des sidekicks, et Kenshin ne fait pas exception ici vu que c'est sous les traits de Sanosuke (joué par Aoki Munetaka) que nos zygomatiques ont fait leur muscu. Son combat contre Inui Banjon (joué par Genki Sudou) est tout simplement un pur bonheur.
Qui dit manga dit bien sûr méchants hyper classieux. Pour contre-balancer l'autre taré de Takeda "Chigurh" Kanryuu aux chaussures à plateau, nous retrouvons en "boss de fin" Udo Jin-e (joué par Kouji Kikkawa) qui me faisait trop penser à Gambit avec sa sorte de cagoule soutien-visage. Remarquez le kimono en cuir!
Mon coup de coeur fut bien sûr pour Gein (joué par Ayano Go), plus-classieux-que-lui-tu-meurs. Son combat contre Kenshin était tout bonnement hallucinant, d'une vitesse et d'une agilité telle que mes yeux en étaient tout fatigués et que j'en avais le souffle court. Déjà masqué il est était übber trop beau, mais alors sans masque, il poutre sa race!
Parlons maintenant des deux gonzesses du film: dans les mangas, les filles sont souvent cantonnées à des rôles de cruches pleurnichardes, jolies à regarder mais qu'il faut protéger parce qu'incapables de se défendre. Si le personnage de Megumi rentre dans cette catégorie, Kaoru sort un peu du lot. Certes, Kenshin devra la secourir, mais elle n'hésite pas à prendre son bokken en main et à filer des roustes. Kenshin étant par essence un manga shonen, le profil caricatural des personnages féminins ne m'a pas offusquée plus que cela, même si j'aurais voulu que Kaoru fasse un peu plus parler son sabre.
Les décors et costumes du film sont eux aussi tout simplement splendides et très respectueux de l'allure des divers perso du manga. Kenshin aura donc bien droit à sa veste de kimono mauve/bordeaux qui jure si bien avec sa chevelure de rouquin.
Le film ne souffre d'aucun temps mort. Certes il regorge de lignes de dialogue ou de scènes assez prévisibles (le discours de Kaoru à Kenshin à la fin étant le pire de tous) mais cela n'entache en rien la qualité du film ni le plaisir que nous avons eu à le regarder.
On espère maintenant que l'OAV relatant le passé de Kenshin sera peut-être mis sur pied avec le même acteur, ou qu'un autre film avec le même casting verra le jour.
Sur ce, je vais aller sortir mon iaito (voir ici pour l'explication) histoire de me la péter un coup toute seule.
La bande-annonce:
Et en prime, le clip du top rock band japonais One OK Rock - merci à mon pote Taku pour leur CD, j'adore!
2 commentaires:
No comment sur ce sujet, ma chère Stéph, mais j'en profite pour t'envoyer un bisou de là où nous sommes. Et ton parrain se joint à moi. Et on n'oublie pas non plus l'homme formidable qui t'offre des haches pour Noël !
Coucou Sylvie! J'espère que vous profitez bien de vos vacances et qu'on verra sous peu de belles photos sur ton blog ;)
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