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mercredi 19 décembre 2012

Deauty Box - Décembre 2012

On a fait un super top biche sapin cette année. On était pas sûr de ce que ça donnerait parce que cette fois on a opté pour des déco dorées, mais au final, c'est le plus beaudre sapin qu'on ait jamais eu. Il brille, scintille, chante et danse et fait même des cookies.

Malheureusement, je ne peux pas en dire autant de la Deauty Box de ce mois-ci. On l'attendait toutes avec impatience cette boîte de fin d'année. On imaginait des paillettes, des étoiles, des diamants et des cookies aussi. Je me voyais déjà passer l'aspirateur après avoir ouvert la boîte tant tout cela m'aurait pété à la gueule grave, un peu comme une boîte avec un clown miniature sur ressorts qui fait peur dedans. Mais non. A vrai dire, je suis un peu mitigée car cette boîte de décembre est plutôt drôlement sympa, mais j'estime personnellement qu'elle n'illustre pas la période des fêtes. Du coup, pour pallier au manque, j'ai flanqué les produits dans l'sapin pour les photos. Trop bien. J'ai pas regardé McGyver pendant des années pour rien non plus hein.

Après une autopsie de plusieurs heures, voici ce que renfermait son estomac, et non, elle n'a pas subit de violences sexuelles:

Le menu de décembre ne fait effectivement aucunement référence aux fêtes mis à part nous souhaiter une bonne bourre. Il se focalise plutôt sur "la pointe des tendances" (non, y avait pas de smartphone dedans).

Lait de douche Bee Nature (format voyage)
D'abord, c'est bio. Puis c'est belch'. Enfin, y a du miel dedans. Trio gagnant pour moi. Et en prime, ça sent méga trop bon! Une odeur fraîche et légèrement sucrée à la fois (y a de la verveine et du citron dedans, rajoutez le miel en plus dans la liste des ingrédients et hop, limite je bois ce lait le matin quoi!). Je ne connaissais absolument pas la marque, je vais donc tester ce lait de douche quand j'irai à la salle de sport. Oui parce que pour tous les jours, je dois utiliser un produit La Roche-Posay spécial eau supra calcaire et peau atopique (comprenez: peau de momie). 


Etat Pur Actif Pur Acide Citrique (full size)
Tiens, un produit pour nettoyer les plaques de cuisson... "Avec Etat Pur Actif Pur, vos plaques de cuisson retrouveront leur brillance. Les molécules actives riches en acide citrique leur redonneront leur pureté originelle et parfumeront agréablement votre cuisine d'une délicate senteur d'agrume. Avec Etat Pur Actif Pur, dites adieu au terne de vos plaques. Aussi pour plaques en vitrocéramique.Ha mais on me dit dans l'oreillette que c'est pour ma face de citron. Heu. Honnêtement, vu l'état de ma peau en ce moment (le désert du Gobi fait pâle figure à côté de ma joue droite), je n'oserai pas essayer ce machin. Peut-être plus tard. Beaucoup plus tard.


Klorane shampoing sec au lait d'avoine (format voyage)
Ça, c'est une bonne idée. J'ai toujours douté des shampoings secs. Je trouve ça bizarre, un peu comme si j'allais me mettre de la farine sur la tête. Mais vu que je pourrais graisser une poêle avec mes ch'veux (peut-être que Etat Pur Actif Pur peut nettoyer les poêles?), et qu'après une séance de sport je ressemble à un blob sortit d'une marre, c'est le moment c'est l'instant pour tester la chose! 


Vernis Essie - brooch the subject (full size)
Un vernis "nuuuddeehaaaaheuuu". J'en avais pas, ça tombe bien. Celui que j'avais (un OPI chais plus quoi) ayant plutôt une couleur "caca d'après choucroute", je pense que l'Essie devrait être plus joli. Bon allez, j'vais faire ma chieuse, je sais que certaines gonzes ont reçu un Essie gris ou bleu. Ben j'aurais préféré ça. Mais s'pas graff', c'est pas comme si y avait un tig' sous ma tab' hein.  


Kérastase Elixir Ultime pour cheveux fins et sensibilisés (format voyage)
Et hop, encore une huile pour les crins! Décidément, je n'aurais jamais fait aussi attention à mes trois poils sur le caillou que depuis que je me suis abonnée à Deauty! Elle est censée faire briller mon opulente crinière. Elle sent comme le salon de coiffure, c'est la meilleure description que je peux donner. A tester et à comparer avec le Shu Uemura et le set Kérastase du mois dernier.


Echantillon de parfum Giorgio Armani - Aqua Di Gio Essenza
Une micro bouteille pour donner à un couillu. Je trouve ça sympa moi. Bon, OK, c'est pas le parfum le plus original qui soit, mais j'ai comme l'impression que Deauty a aussi comme esprit d'offrir à l'autre ce que l'on utilisera pas, et pas forcément à une trompe de fallope. Puis ça tombe bien, Maguth porte parfois ce parfum. 


Goodies
Deux planches de stickers pour le rangement, un pin's Deauty avec le colibri et un bon "livraison à l'oeil" pour le nettoyant à plaques de cuissons et poêles.


Conclusion

J'aime bien cette boîte, mais je la trouve tout à fait déplacée par rapport à la saison. Je m'attendais à des produits de fête, comme de nombreuses autres abonnées, je ne comprends pas bien les choix de ce mois festif. 

Feedback de la Deauty Box de novembre

Le shampoing et le lait Cristalliste de Kérastase sont absolument géniaux. Mes tifs sont réellement plus brillants et n'ont pas regraissés plus rapidement qu'avant. Je n'ai pas combiné le tout avec l'huile Shu Uemura mais je crois que si je le faisais, je serais la Edward Cullen des cheveux tant je brillerais. Par contre, j'ai remarqué que le shampoing ne lave pas bien, c'est à dire que quand mes cheveux sont fort gras et sales (après le sport par exemple), il a du mal à les rendre propre. Je dois donc utiliser ce shampoing sur cheveux pas trop crades. Je me tâte pour savoir si je vais acheter ces deux soins capillaires...

Kiehl's Ultra "Bukkake" Cleanser et Cream: le nettoyant est trop agressif pour ma peau, vraiment. Je l'ai essayé 3 fois et à chaque fois il a totalement asséché mon épiderme. Une catastrophe. La crème est assez basique, mais pas assez hydratante pour moi. Je l'utilise en appoint au bureau quand l'air devient tellement sec que je me transforme en lézard.

Je n'ai pas encore testé le stylo correcteur à vernis ou le mascara, et je vais donner le sérum L'Oréal Youth Code à ma jolie Sylvie qui l'utilisait déjà auparavant. Devant faire hyper attention aux produits avec lesquels je me tartine la tronche (j'ai une peau hyper réactive et hyper sensible et hyper sèche), je pense que peu de crèmes ou de sérum trouveront leur chemin dans mon armoire malheureusement.

***

Je trouve que les produits respectent plutôt bien mon profil jusqu'à présent. J'ai reçu des produits pour peau sèche et pour cheveux longs et fins, de ce côté-là c'est un sans faute.

J'espère par contre que Deauty va se calmer sur les huiles pour cheveux parce que là si ça continue je vais pouvoir ouvrir un magasin "Oil&Vinegar" capillaire (je suis sûre que le Etat Pur Actif Pur peut servir de vinaigre et qu'il peut décalcariser un chauffe-eau!). 

Mon abonnement se termine en janvier, je pense le poursuivre, malgré la petite déception de la boîte de décembre qui me semblait totalement "hors saison". 


dimanche 16 décembre 2012

Les pas vraiment Plaisirs d'Hiver 2012

J'adore la période de Noël. Je n'ai pas honte de le dire. J'adore les loupiottes partout, les sapins, les déco, les musiques de Noël même. J'aime même faire le shopping de Noël, choisir des cadeaux qui (ne) plairont (pas) à mes proches, me faire bousculer par les Gens (arh, les Gens!) qui tentent d'arriver avant moi à la caisse où une vendeuse livide et surmenée et ayant perdu tout espoir en l'humanité me regardera d'un oeil vitreux, et me saluera d'une "bonjour, 1.559,24€ silvousplaitvousvoulezunemballagecadeau?"* récité sur un ton monocorde.

* Je ne moque aucunement, ayant travaillé dans la vente, je sais ce que c'est, et je salue toujours ces braves collaborateurs de vente chaleureusement en leur souhaitant bien du courage. Même chose en période de solde. Si je faisais les soldes...

Bizarrement, je n'ai par contre jamais accroché aux Plaisirs d'Hiver de Bruxelles que je trouve trop fake, trop industriel, trop blindé de monde, trop surfait. Du coup je n'y vais quasi jamais. Cette année par contre, je voulais aller voir de mes propres noeils si la légende comme quoi des aliens avaient perdu leur chiotte en forme de sapin sur la Grand'Place était vraie. C'est donc avec Poupouille sous le bras (au sens propre comme au figuré vu la populace) que Maguth et moi-même avons pris la courageuse décision de nous rendre sur place en ce doux dimanche soir.

Et bien force est de constater que non seulement en pleine journée, comme en atteste les myriades de photos qui inondent le net, ce sapin est tout bonnement abject, mais en plus, le son et lumière est très loin de rattraper le coup contrairement à ce que j'avais vu sur une vidéo. Les couleurs rendent bien en photo, certes, mais de visu, c'est morne, plat et triste comme les fesses de [insérez ici le nom de votre pire ennemi(e)]. Seule l'illumination de l'Hôtel de Ville rattrape un peu le coup. Bref, je me rallie à la horde de mécontents qui crient au scandale et qui réclament le retour du bon vieux sapin bien burné! Remboursez nos invitations!

HAAAAA!!! 

EEEUUUURRRKKK...

Suite à cette déception de taille, nous avons pris la direction de la Place Ste Catherine, histoire d'aller goinfrer quelque chose de gras qui serait un danger potentiel pour mes artères. A la Bourse, j'ai donc ingurgité un cornet de croustillons en matant les jolies lumières qui habillaient le bâtiment.


En chemin, nous nous sommes arrêté pour écouter quelques instant la musique traditionnelle des Indiens d'Amérique du Nord du Pérou et de leur célèbre flûte de pan bolivienne comanche géante... 

Remarquez le magnifique présentoir à CD artisanal en forme de jeune femme...

Après un arrêt au sacro saint Dragon Toys (qui a bien changé) et un ravitaillement en brols totalement inutiles mais ultra kawaï, nous sommes arrivé à la Place Ste Catherine pour découvrir un manège ahurissant: le Manège d'Andréa. Et là, je dois bien avouer qu'il vaut le détour. Il s'agit d'un manège artisanal hors du commun à la mode steampunk/Jules Vernesque. Il est tout simplement magnifique! Maguth en est resté bouchée bée. Les photos ne lui rendent pas justice donc je ne peux que vous conseiller d'aller le voir. Il est unique en son genre je pense.




Nous avons ensuite traversé le Nuage Bamboo de l'artiste belch' Georges Cuvilliers pour arriver au coeur du marché de Noël des Plaisirs d'Hiver. 

Mikado!

J'ai tenu bon sur la moitié du parcours, puis j'ai abandonné. Je suis ahurie de voir à quel point ce marché est mal foutu. L'espace de circulation, déjà réduit à son minimum, est engorgé tous les 10m par des tentes-bar empiétant sur l'espace de marche disponible. Mais quand on arrive à la zone de la patinoire, mieux vaut ne pas être agoraphobe ou sujet à des crises d'angoisse! Les exposants sont quant à eux variés dans la même gamme de produits industriels. Ce marché n'a aucune âme, aucune identité, aucun charme. Je sais, on a jamais dit qu'il s'agissait d'un marché artisanal, mais je ne peux qu'être déçue de voir qu'un touriste à Bruxelles bouffera des churros au lieu de croustillons et achètera de l'alcool allemand, du fromage de Savoie et des breloques made in China.

Nous sommes donc rentré vite fait à la maison retrouver notre magnifique (vrai) sapin doré fait ce matin, avec un sentiment mitigé de joie (le Manège d'Andréa et les bêtises du Dragon Toys) et de déception (le sapin de la Grand'Place et la confirmation que nous détestons les Gens).

mercredi 21 novembre 2012

Deauty Box - Novembre 2012

Après octobre, vient novembre. C'est logique. Du moins dans notre univers. Peut-être que dans un autre univers parallèle, c'est l'inverse, allez savoir. Peut-être que dans un autre univers parallèle, je suis grande, ultra mince et très riche. Mais soit. Restons dans notre petit monde dans lequel je suis un peu chubby, de taille normale et avec 27,10€ sur mon compte pour finir le mois.

Ce qui est chouette avec la succession des mois et des boîtes beauté-surprise, c'est qu'on est sûr que, une fois abonnée, on aura droit à notre petit moment kikoo-lol-gniii mensuel. Et comme la boîte Deauty d'octobre m'avait convaincue et que j'avais rempilé pour 3 mois, pervertissant au passage ma douce Sylvie, j'étais toute frétillante comme un vif argent prisonnier d'un verre à l'idée de recevoir celle de novembre.

Ma boîboîte est arrivée hier matin à la maison. Heureusement que Maguth était là pour réceptionner ma dose de pétasserie sinon j'aurais dû attendre ce weekend pour aller la chercher à la poste. Du coup, ne pouvant pas patienter jusqu'au soir pour connaître son contenu, je lui ai demandé de l'ouvrir et de m'envoyer une photo des petites choses roses et scintillantes que le colis renfermait sûrement.

J'ai donc eu droit à des photos détaillant tout le processus d'ouverture, du couteau qui fend sans pitié l'adhésif de la boîte de protection...


... au ruban blanc soumis à approbation à Poupouille.



Une fois le tout étalé sur la table, je fus plus que positivement surprise par le nombre de produits reçu: 7!

Oui je suis une grosse feignasse, pour la boîte d'octobre y a eu de jolies photos détaillant chaque produit, cette fois je me contenterai de celle (franchement très bien composée) prise par Maguth.

Comme d'habitude, la Deauty Box est accompagnée d'un "menu" détaillant chaque produit de beauté, du petit sac à vomi (qui est donc un sachet cadeau mais c'est nettement moins drôle comme explication) et de fiches explicatives supplémentaires sur certaines marques avec bon de réduction en prime.

J'ai donc reçu pour novembre:
  • Ultra Facial Cleanser et Ultra Facial Cream de Kiehl's que Maguth s'est empressé de rebaptise en "bukkake" tonitruant (cherchez pas sur Google ce que ça veut dire, vaut mieux pas).
  • un stylo correcteur pour vernis
  • un mini mascara noir de Clinique (brosse pour donner du volume et pas allonger, cool!)
  • un sérum L'Oréal Youth Code anti-rides, anti-tache, anti-tout
  • un shampoing et un lait pour cheveux longs Kerastase de la gamme Cristalliste qui promet de lisser et de donner de la brillance à mes tifs

J'ai déjà testé le nettoyant visage de Kiehl's et je pense que je vais devoir le donner à quelqu'un qui n'a pas une peau de la face aussi sèche et intolérante que la mienne car j'ai dû mettre une double dose de crème hydratante après l'avoir utilisé.

Le sérum l'Oréal rejoindra le sérum Biotherm Blue Therapy dans une boîte vide de Deauty que je garde afin de la remplir de ce que je n'utilise pas pour l'offrir à quelqu'un qui en aura l'utilité. J'ai presque 40 piges mais ni rides (merci la peau asiatique) ni taches.

Je suis très contente d'avoir reçu le stylo correcteur pour vernis, vu que j'applique ce dernier comme un tyrannosaure, il me sera très utile.

Le shampoing et le lait seront à tester. Je n'utilise en général que Head & Shoulder afin d'éviter qu'il ne neige sur mes épaules.

Je suis à nouveau très contente de cette Deauty Box. Je comprend parfaitement qu'il y ait un produit anti-âge, vu que toutes les abonnées n'ont pas 25 ans, cela ne me gêne pas du tout même si je n'en ai pas l'utilité. Je trouve le concept vraiment ultra-sympa, c'est comme à Noël mais c'est tout les mois! Le soin apporté au packaging en fait un petit moment luxueux qui n'appartient qu'à moi et je me retrouve dans une bulle de "fille-itude" en poussant des "hiii" et des "hooo" tout joyeux.

Non c'est pas vrai, en fait je crie "wohaaaa, trop cool!" d'une voix d'ogre. Je vais pas vous mentir...

Feedback de la Deauty Box d'octobre

J'utilise ma gelée nettoyante Biotherm une fois par semaine, elle n'assèche pas ma peau hyper intolérante et ses très légères billes exfoliantes sont suffisantes pour enlever doucement les petites peaux mortes de ma tronche. Je n'achèterai par contre pas le produit en full size.

Le baume à lèvre Kiehl's est très brillant et fait office de gloss, mais je ne le trouve pas si hydratant que ça. Contente de l'avoir reçu en full size, car je ne l'achèterai pas non plus. Rien ne battra jamais mon stick géant Dermophile Indien point de vue hydratation de ma bubuche.

Je n'ai pas encore eu l'occasion d'utiliser le crayon et mascara L'Oréal.

Le produit que j'ai par contre tout à fait adopté est l'huile pour cheveux Shu Uemura. Étrangement  c'était le produit qui m'enchantait le moins qui m'a le plus ravie! Ayant vu sur un blog d'une asiatique pro de maquillage et de produits de beauté qu'elle utilisait cette huile après avoir pris sa douche, je l'ai essayée après avoir lavé mes cheveux alors que ceux-ci étaient encore humide après un rapide coup de sèche-cheveux. J'ai ensuite fait une tresse pour la nuit et le lendemain, ils étaient incroyablement brillants, d'une douceur exceptionnelle et d'un volume! L'huile a de plus une odeur délicate et très fraîche  Elle n'a absolument pas graissés mes poils de tête contrairement à ce que je craignais, bien au contraire, elle les a sublimés. Bref, je suis conquise et je pense à faire un petit trip à Anvers pour m'acheter le produit en full size, malgré son prix exorbitant  Il faut dire que 4 gouttes suffisent pour mes cheveux mi-long et que l'échantillon tiendra plutôt longtemps avec moi vu que je ne peux pas me laver les cheveux trop souvent au risque de les rendre encore plus gras qu'ils n'ont tendance à l'être. Dommage que Shu Uemura ne vende pas en ligne pour la Belgique... Je testerai la gamme Kerastase reçue ce mois-ci ce weekend afin de voir si elle tient ses promesse.

dimanche 18 novembre 2012

Seoul


Les restaurants coréens ne sont pas légion en Belgique. C'est le moins qu'on puisse dire. Autant tout le monde connait les sushis (et pense à tort qu'il s'agit d'un plat de tous les jours au Japon) ou le canard laqué chinois, autant peu de gens ont déjà eu le plaisir d'émoustiller leurs papilles avec les saveurs d'un bon kimchi bien relevé ou d'un bulgogi savoureux.

Je connais le restaurant Seoul depuis très très longtemps. C'est le premier restaurant coréen dans lequel je suis allée. Je devais avoir à peine 12 ans quand mon Papa nous y a emmené mon frère et moi. Je me souviens encore de la saveur de cette viande juteuse et sucrée emballée dans une feuille d'algue avec un peu de riz. Un souvenir mémorable.



Le Seoul, c'est un petit restaurant qui ne paye vraiment pas de mine situé près de la Toison d'Or. Il y a deux petites salles, et la déco tout comme le mobilier et la vaisselle sont usés et vieillots. Les nappes ont vécu, les assiettes aussi, les posters sont jaunâtres et l'aération de la salle très capricieuse (cela à son importance, vous verrez pourquoi plus bas). Heureusement, tout est toujours propre, même si pas forcément lavé avec un super détachant. Clairement, le Seoul peut être considéré plus comme une "gargote" que comme un super restaurant où on emmène sa nouvelle copine pour l'impressionner. Mais gage de qualité, ce restaurant est toujours blindé d'asiatiques. De businessmen coréens et japonais pour être exacte. 



En général, la patronne est toujours là et vient nous saluer à chaque visite. Une très gentille dame japonaise d'ailleurs (ou coréenne et ça fait des années que je me goure). Le staff quant à lui varie et change comme les saisons: nous avons rarement eu deux fois la même serveuse, et en général elle ne pète pas un mot de français et parle difficilement anglais (mieux vaut montrer ce que l'on veut sur la carte). Mais nous n'avons jamais eu de problème à nous faire comprendre, et le service a toujours été très bon (j'ai lu des critiques sur le net comme quoi certaines personnes auraient eu des mauvaises expériences au Seoul, j'en ai été fort étonnée). 

La carte du Seoul est assez simple et nous prenons en général toujours la même chose: en entrée, une omelette coréenne au poireau/carotte pour moi et des tempura de scampi pour Maguth. Le panier de pain occidental est ici remplacé par de petits carrés de pommes de terre dans une sauce piquante dont Maguth raffole.

L'omelette est énorme et hyper moelleuse. La sauce qui l'accompagne est un délice et on finit son assiette plutôt rapidement. J'ai déjà pris l'omelette au kimchi: un peu trop relevé à mon goût je dois dire. 


Le bulgogi, ou barbecue coréen, se constitue de fines lamelles de boeuf, d'oignons et de champignons que l'on fait cuire sur un dôme en métal chauffé par une petit réchaud à gaz apporté à table. La plaque chauffante possède une petite rigole dans laquelle mijote un jus sucré et poivré à tomber par terre et dans lequel nous plaçons la viande une fois cuite afin qu'elle s'imbibe de ce jus de cuisson. 



Au Seoul, le tout cuit aussi longtemps que vous le désirez, le feu n'étant coupé qu'en fin de repas. En général, nous nous occupons nous-même de retourner la bidoche et d'en remettre, mais la serveuse peut aussi s'en occuper quand elle passe près de votre table. 


Le tout est accompagné de petites coupelles de soja, d'épinards à l'huile et aux graines de sésame, de shiitakés et de kimchi (du chou mariné dans une sauce très relevée), et bien sûr de riz. D'un point de vue tout à fait personnel, je commande toujours des algues séchées afin de me faire un petit rouleau  d'algue farci avec la viande et le riz. Les saveurs m'explosent alors en bouche, tout comme le bouton de mon jeans.


Bon, ben ouais, j'avais déjà goinfré les champi...

L'autre plat coréen bien connu est le bibimbap: servi dans un bol en pierre très chaud, on y trouve une base de riz recouvert de viande, de légumes et d'un oeuf sur le plat, le tout accompagné d'une sauce très piquante. Ce plat est assez comique car il arrive à table tout frichtouillant. Je l'ai déjà pris au Seoul et je dois bien admettre ne pas avoir été très convaincue.

Mais revenons à ma remarque sur l'aération de la salle du Seoul: outre le bulgogi et le bibmbap, ce que prenne en général les businessmen asiatiques au Seoul est une autre sorte de BBQ coréen: la plaque en métal plutôt plate du bulgogi fait ici place à une plaque de forme conique ou légèrement bombée et grillagée sur laquelle on fait revenir des quartiers de bidoche énorme. Un vrai BBQ en quelque sorte. Le tout se mange avec du riz et roulé dans une feuille de salade. Ce plat fume énormément, et du coup, on ressort du Seoul en sentant assez fort le BBQ épicé. En général, je vais au Seoul avant de me laver les cheveux et les fringues partent de suite à la lessive :p Nous n'avons jamais pris ce plat là, notre amour pour le bulgogi et sa sauce sucrée étant sans borne et ne tolérant que de rares infidélités aussitôt regrettées (cf le bibimbap).

Une fois le bulgogi fini, il n'est pas rare que nous nous battons pour savoir qui aura l'ultime privilège de finir la sauce avec le riz tout en raclant les morceaux de viande caramélisés sur la plaque métallique...




Si vous désirez découvrir la cuisine coréenne, que manger dans un resto style gargote ne vous gêne pas et que parfumer vos cheveux et vos fringues d'un fumet délicat de viande grillée ne vous fait ni chaud ni froid, je vous conseille le Seoul les yeux fermés. Budget moyen: comptez 60€ pour deux personnes avec entrée, plat et soft drink.

Restaurant Seoul
Rue Capitaine Crespel, 14
1050 Bruxelles
Tel: 02 513 17 25
Fermé dimanche et mardi midi

mardi 13 novembre 2012

L'ivre d'ailleurs

L'une de mes amies et plus fidèles lectrices a récemment lancé son bébé sur le net, et je ne peux que vous conseiller d'aller butiner du coin de son blog, l'ivre d'ailleurs. Vous y découvrirez ses trois passions: les livres, les voyages et la photo. Sylvie a en effet eu la géniale idée de ponctuer ses ressentis sur les romans qu'elle a lu avec ses propres splendides photos de voyage. Sans parler de sa plume légère, élégante et raffinée.

Un très joli coin de calme, de beauté, de poésie et de sérénité. Tout comme Sylvie.





Photo de Sylvie Strobl - plantation de thé à Nuwara Eliya, Sri Lanka

lundi 12 novembre 2012

Critique de film: Mirror Mirror

Sun Stars: * * *
(Aucune = daube finie / * = mauvais / ** = pas mal / *** = plutôt bon / **** = très bon / ***** = excellent, à ne pas rater!)
Année: 2012
Réalisé par Tarsem Singh
Avec Julia Roberts, Lilly Collins, Armie Hammer, Nathan Lane, Jordan Prentice, Mare Winningham, Robert Emms, Mark Povinelli, Danny Woodburn, Martin Klebba, Ronald Lee Clark


J'avais un peu peur que cette version de Blanche Neige ne soit trop cul-cul-la-praline. Surtout que, le film étant sorti quasi en même temps que Snow White and the Huntsman (voir ma critique ici), il avait vraiment l'air d'un bonbon acidulé à côté de son pendant blockbuster d'action avec "Thor" Hemsworth et Stewart-je-joue-comme-une-assiette-à-fromage. Pourtant, après avoir vu les deux, je dois dire que Mirror Mirror surpasse SW&H. Et voici pourquoi.

Dans Mirror Mirror, on voit que les acteurs se sont amusés. Non seulement ils jouent tous superbement bien, mais leurs yeux pétillent et leur sourires, surtout celui à 1.000 watts de Julia Roberts, semblent on ne peut plus vrais. Ce film respire la bonne humeur et la joie de vivre. 

Parlons tout d'abord de Julia Roberts. Déjà, ça fait drôlement plaisir de la revoir, surtout dans un rôle tel que celui de la méchante reine. Cela semble l'amuser comme une petite folle d'interpréter ce personnage mythique, et son sourire si célèbre exprime cette fois une joie féroce de prédateur. Sa garde-robe pour ce film se compose de toilettes exhubérantes à paniers, mais elle réussit à ne jamais avoir l'air ridicule, bien au contraire. A l'opposée de Charlize Theron qui ressemblait à une splendide oeuvre d'art faite de glace et de rage, Robert insufle à sa méchante reine un feu ardent, pétillant et cranassier. Oui, elle a des rides, et son reflet dans le miroir magique en profite d'ailleurs pour se moquer du temps qui passe et qui laisse sa trace sur elle alors que lui reste lisse et jeune.


Blanche Neige est ici interprétée par Lily Collins, la fille de Phil Collins. Je l'avais déjà vue dans Priest mais elle n'y tenait que le rôle de brailleuse, donc tout à fait oubliable. Dès le départ, on se moque un peu de cette jeune fille aux sourcils épais et au visage de nunuche. Mais très vite, on se laisse totalement charmé par Lily et sa fraîcheur. Le but ici n'était clairement pas de rechercher deux actrices à la beauté classique, mais de faire primer le charisme et le capital sympathie, ce que Collins et Roberts ont à foison. De plus, un peu comme dans SW&H, la Blanche Neige de Singh n'est pas si frêle et fragile que celle du conte, elle sait se battre et n'hésite pas à sortir son épée, fusse contre son prince pour défendre ses amis les nains. Go Snowie! 


Le prince est incarné par Armie Hammer, déjà vu dans The Social Network. Il est un prince parfait, beau, élégant, distingué, mais aussi très drôle à ses dépends. 


Quant aux sept nains (de vrais nains, contrairement à SW&H), ils sont irréprochables, adorables, comiques, courageux et ils ont tous des gueules pas possible. J'aimerai les voir plus souvent parce que vraiment, ils étaient tous bons!


Point de vue casting et acteurs, Mirror Mirror surpasse SW&H de loin vu que ce dernier repose uniquement sur les épaules froides et belles de Theron. Dans Mirror Mirror, chaque acteur incarne son rôle à la perfection, aucun ne surpasse l'autre, rendant le tout uniforme et très agréable à regarder.

Autre aspect très important du film: le visuel. Avec Tarsem Singh aux commandes, Maguth et moi savions que le film aurait un cachet spécial vu que Singh a un univers et un visuel bien à lui. On retrouve très facilement sa patte si on a vu The Cell, The Fall ou Immortals. Ayant vu les trois, on peut dire que Mirror Mirror est en quelque sorte l'univers de Singh version light et enfantine. Sa "présence" y est plus discrète. On retrouve sa trace dans l'architecture du château a forte influence indienne, dans les costumes (tout particulièrement celui des gardes) et dans le générique de fin qui se veut un hommage à Bollywood. Ce dernier peut sembler complètement hors contexte mais je l'ai trouvé très rafraîchissant et entraînant. Les couleurs, comme dans tous ses films, ont une part importante, surtout les tons dorés, et les costumes, que ce soit ceux des acteurs principaux ou des figurants, sont tous chatoyants et de couleur franche.


L'aspect le plus prépondérant dans Mirror Mirror est surtout l'humour. Le film démarre par une introduction narrée par la méchante reine se gaussant du royaume, du roi et de Blanche Neige sur un ton sarcastique et caustique. La voix moqueuse de Roberts accompagne une animation splendide contant la naissance de Blanche Neige, le décès de sa mère et l'accession au trône de la méchante reine. Tout le long du film, Roberts distille son venin envers Blanche Neige pour notre plus grand plaisir.

Mirror Mirror est certes plus enfantin que SW&H par son visuel et sa fraîcheur  mais cette dose de bonne humeur et ce mélange de comique de situation mêlé à des réparties bien senties en font, à mon sens, un film plus attachant. Bien évidemment, Mirror Mirror et SW&H ne jouent pas dans la même catégorie, mais s'il ne fallait choisir qu'une réinterprétation du conte de Blanche Neige à voir, je préconiserai sans hésiter Mirror Mirror

Alors, mordra, mordra pas? 



Bonus Blu-Ray: les bonus s'adressent clairement aux enfants. On y trouve un spot sur les chiots qui auraient inspiré Armie Hammer pour son interprétation de "puppy love", le tout au bénéfice d'un refuge. Un clip qui nous explique comment danser sur le morceau "I believe", des scènes coupées, bref, rien de bien tripant. 

samedi 10 novembre 2012

Critique de film: The Raid

Sun Stars: * * * *
(Aucune = daube finie / * = mauvais / ** = pas mal / *** = plutôt bon / **** = très bon / ***** = excellent, à ne pas rater!)
Année: 2012
Réalisé par Gareth Evans
Avec Iko Uwais, Joe Taslim, Donny Alamsyah, Yayan Ruhian, Pierre Gruno, Ray Sahetapy


Soyons clair: The Raid (aussi connu sous le nom The Raid: Redempetion. Haha! Red (Dead) Redemtion! Ha ha!! Ha! Ha... ha...ha...ha...) n'est pas un film de minette. Ici, si vous voyez des seins, ce sont les pecto des acteurs, et encore, vu qu'ils sont tous secs comme un coup de trique, y a peu de chance de les confondre avec ceux de Kim Kardashian.

Ce n'est un secret pour personne: j'aime les films bien burnés (exemple: Taken). Je trouve ça jouissif après une journée merdique au boulot ou une journée merdique à s'ennuyer à la maison, c'est selon. Mais les bons films de mandales sont rares contrairement à ce que l'on pourrait croire. Outre Taken, je garde un excellent souvenir de Ong Bak entre autre. Ca vous donne une idée de la chose. Ou pas. C'est selon aussi.

The Raid, ça se passe à Jakarta et c'est l'histoire vachement compliquée d'une unité de police qui va tenter de prendre le contrôle de tout un immeuble contrôlé d'une main de fer par un baron de la drogue local. Bien évidemment, tout ne se passe pas comme prévu sinon il n'y aurait plus de film, et nos petits poulets indonésiens vont se faire tirer comme des pigeons par les occupants de l'immeuble qui sont (quasi) tous à la solde du vilain méchant monsieur en singlet large et en slash.

Un. Deux. trois... Soleil!

Alors ouais, l'histoire est débile, de fait. Le scénar tiens en 10 lignes, et encore. Mais le trésor de The Raid est dans l'action! Film indonésien de baston oblige, nous découvrons ici le Silat, un art martial qui m'était totalement inconnu. Pour découvrir cet art du combat extrêment rapide et brutal, nous suivons Rama (Iko Uwais), jeune recrue de la police embarqué dans ce raid secret (donc pas de renfort sinon le film durerait 10 minutes), qui sera parmis les derniers survivants de cette expédition sanglante et qui devra se frayer un passage à travers une horde d'ennemis à coup de mains, pieds, coudes, genoux, couteaux, flingues, chaises, tables, hache, machette, et j'en passe.

Un membre du Machete Gang prêt à se faire faire une petite coupe...

Ne nous leurrons pas, The Raid n'a pour objectif que d'être divertissant pour qui aime le genre. Fuyez si la vue de rotules explosées vous fait grincer des dents. Par contre, aussi dérangeant que cela soit, si vous levez les bras en hurlant "HoooOOOooo!! Joli!" quand un gars se fait refaire le portrait de manière éhontée à grand renfort de tatanes au point où on se dit qu'il y a dû y avoir des morts pendant le tournage, vous allez adorer.

Il faut savoir que Iko Uwais, l'acteur principal, tout comme Yayan Ruhian (qui interprète le bien nommé Mad Dog) sont de grosses pointures du Silat, et c'est un véritable ballet sanglant qu'ils effectuent sous nos yeux ébahis. Dans les bonus du Blu-Ray, on apprend que ce n'est rien moins que Yayan Ruhian qui a chorégraphié tous les combats, prêtant même attention aux spécialités de chacun (Joe Taslim étant, par exemple, un judoka confirmé).


The Raid: son incroyable lancer de petit indonésien.

Il est dommage que le Blu-Ray souffre d'une qualité d'image DVD-esque, autant le sortir uniquement en DVD dans ce cas. Les bonus sont quant à eux sympatiques: explications sur l'entraînement militaire des acteurs, sur les équipements spécifiques réalisés pour la réalisation du film, sur les combats bien évidemment.

The Raid est donc, pour les afficionados du genre, un excellent film d'action riche en combats bluffants et en cascades qui font aouch. Une suite est déjà annoncée, tout comme un remake américain (et là on fait aouch aussi...).



lundi 29 octobre 2012

Critique de film: Snow White and the Huntsman

Sun Stars: * *
(Aucune = daube finie / * = mauvais / ** = pas mal / *** = plutôt bon / **** = très bon / ***** = excellent, à ne pas rater!)
Année: 2012
Réalisé par Rupert Sanders
Avec Charlize Theron, Kristen Stewart, Chris Hemsworth, Sam Claflin, Ian McShane, Bob Hoskins, Eddie Marsan, Toby Jones, Nick Frost


De Blanche Neige, je garde le souvenir tenace du joli dessin animé de Walt Dinsey: une animation douce et fluide (le charme d'une animation manuelle à 100%), un personnage cruche qui aime l'ornithologie, des nains qui sifflent et qui tombent tous amoureux de la cruche, un prince au coeur d’artichaut et une méchante reine classieuse (presqu'autant que Maleficient de la Belle au Bois Dormant si ce n'est que cette dernière se transforme en dragon et pas en vieille sorcière au nez qui a besoin d'un peeling et d'une bonne dermato).

Faut croire que Rupert Sanders voulait casser cette image, et accessoirement se faire la Stewart-je-joue-comme-une-tanche. C'est chose faite avec Snow White and the Huntsman, qui est au final un bon petit film divertissant mais qui ne casse pas la cabane des Trois Petits Cochons.

Avant toute chose, il faut dire que le film a une énorme incohérence. Comme tout le monde le sait, la méchante reine, obsédée par sa beauté, demande à son miroir magique si elle est toujours la plus belle du royaume, ce à quoi le miroir répond que oui, mais que Blanche Neige veut grave lui piquer sa place. Et qui c'est que Rupepert a choisi pour jouer la vilaine pas belle? Charlize Theron. La plus belle femme du monde qui embellit au fil des ans qui plus est.  Du coup, face à elle, personne ne fait le poids, et surtout pas la Stewart-je-joue-comme-une-sole. Non mais franchement. On rigole bien, quoi. On peut même pas dire qu'on peut oublier la chose passé l'intro vu que les costumes de la Theron la mettent en valeur de façon éhontée à chaque scène. Theron est ici au summum de sa beauté. Jamais je ne l'ai vue aussi flamboyante. Elle est une véritable oeuvre d'art, une sculpture de marbre, intouchable, et terriblement belle. Il n'y a pas à discuter: elle porte le film sur ses épaules vu que tout ce que l'on attend pendant les 2 heures du film, c'est de la voir. Ha oui, et accessoirement, c'est au passage vraiment une bonne actrice qui interprète super bien les biatch glaciales.

Ceci...

... contre cela. 
Ouais, bon OK, c'est une photo choisie, mais bon, hein...

 Passons aussi rapidement et en pouffant un coup sur l'accent idiot que prend Hemsworth qui joue le chasseur. On ne sait pas trop ce qu'il a essayé de faire (prendre un accent écossais ou irlandais sans doute), mais le résultat final est qu'on a juste envie de lui donner le numéro de téléphone d'un bon dentiste pour qu'il se débarrasse de ce vilain abcès dentaire qui l'empêche d'articuler convenablement. Mis à part ça, l'interprète de Thor s'en sort pas mal et incarne très bien le personnage mou et insipide du chasseur.

Dans le rôle des nains, on retrouve pas mal de têtes connues, dont le bon Swearengen de Deadwood (Ian McShane) ou Nick Frost (Hot Fuzz, Shaun of the Dead, Paul) ou encore, la bonne surprise kinder, Bob Hoskins. Le film a par ailleurs déclenché une mini-controverse, ayant employé des acteurs de taille normale pour interpréter les nains en lieu et place de caster de vraies personnes de petite taille. Tempête dans un verre d'eau? Tout ce que je sais, c'est qu'il était assez comique de voir des têtes connues transformées en mini-eux.

Les nouveaux Avengers... Ca va poutrer du slip.

Je ne m'étendrai pas sur le jeu d'actrice de Stewart, je pense que vous avez compris ce que j'en pensais, la jeune demoiselle jouant exactement comme dans Twilight: même mimique, même tics, même langage corporel, sans parler du fait que bon, elle plus belle que Theron, c'était vraiment la blague de l'année.

- Mais lâche-moi! Tu m'as menti, t'es pas Edward! Tu brilles même pas!
- Ta gueule espèce de morue. T'as Thor de me défier.

Le film en lui-même est agréable, il n'y a pas de baisse de niveau, le visuel est soigné, il y a un peu d'action et de belles armures - on sent que Rupert a voulu faire son Seigneur des Anneaux - et dans l'ensemble, tout se tient malgré quelques défauts ou raccourcis un peu faciles. Le conte à la sauce Rupert transforme la frêle Blanche Neige en une guerrière meneuse d'hommes malgré un speech aussi motivant que la présentation d'une ceinture abdominale amincissante sur le téléshopping, et ici c'est, comme le titre l'indique, pas vraiment le prince qui d'un baiser éveillera de la mort la princesse mais bien le chasseur à l'abcès dentaire.

A noter: une influence notable et pas cachée du tout au Mononoké de Ghibli. La Forêt Magique et le grand cerf blanc, c'est limite honteux tellement c'est pompé sur Mononoké, mais on va dire que c'était un hommage hein, c'est plus joli que dire que c'est copié. Par contre, la référence au Blanche Neige de Disney dans la scène des arbres aux branches crochues est splendide et extrêmement bien pensée, l'une des plus belle du film d'ailleurs.

Un film sympa et distrayant (sans plus) à regarder un jour de pluie verglaçante, un mug de chocolat chaud à la main et une couette sur les g'noux.

Voici encore quelques photos de la statuesque Theron dans les créations de Colleen Atwood, la costumière du film. Je pense qu'aucune robe de grand couturier ne pourra égaler celles d'Atwood. Notez l'évolution de la garde-robe de la reine, de son mariage à son statut affirmé et reconnu de reine maléfique. 







Bonus Blu-Ray: je dois avouer avoir complètement oublier regarder les bonus. La chanson du générique de fin est par Florence + the Machine et est plutôt bon. C'est tout ce que je peux dire, sorry.

Bienvenue ici ! Welcome !

Un joyeux bordel et un véritable mic-mac de ce que j'aime (ou pas), avec photo, jeux débiles, sondages navrants, bref, ma vie quoi ;) N'hésitez pas à laisser un p'tit mot!
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