Voici enfin le gros morceau de la journée Spiritual Korea!!
Après l'exposé sur la cérémonie bouddhiste, le Yeongsanjae, passons maintenant à ce qui a particulièrement retenu mon attention lors de la journée "Spiritual Korea": le rite chamanique!
Nous sommes donc arrivés, Fabienne, Véronique et moi-même, vers 13.00 au Bozar, à l'avance pour pouvoir bénéficier de bonnes places vu le souk que les activités dans le Hall des Bozar provoque. Pas de bol pour nous, arrivées à l'avance ou pas, nous nous sommes faites grillées sur place par des petits vieux qui se sont joyeusement assis sur le banc pile devant la scène (le banc sur lequel mon nom était écrit en lettre de feu, je tiens à le souligner, mais apparemment ça ne leur a pas brûlé les fesses), alors que nous, bonnes poires comme on est et respectueuses des consignes, nous attendions sagement le feu vert des GO des Bozar totalement à côté de leurs pompes …
Passons donc sur cet épisode traumatisant pour en venir au fait: le chamanisme coréen. Il faut tout d'abord savoir que le chamanisme est la plus ancienne "religion" de Corée, et est originaire de Sibérie. Il apparaît en outre que le chamanisme japonais, le Shinto, serait originaire de Corée! Bien évidemment, le bouddhisme et le confucianisme firent reculer le chamanisme, qui fut même interdit et condamné à une certaine époque, mais celui-ci resta cependant bien présent, et est toujours considéré comme un culte à part entière de nos jours.
Autre détails d'importance: les chamans coréens sont en fait majoritairement des chamanes, nommées Mudang. Leur équivalent masculin étant les Paksu. Devenir chamane varie selon que l'on se trouve dans le sud ou le nord: dans le sud, le chamanisme est héréditaire, tandis que dans le nord, le chamanisme est nommé "extatique". On peut le devenir via une transe/possession, ou lorsque l'on contracte une certaine maladie. Etre chamane n'est cependant pas considéré comme un "cadeau": en effet, la Mudang prend en elle la douleur des hommes, leurs problèmes, afin de les en débarrasser, et accumule ainsi tous leurs maux! Et dire qu'on trouve nos jobs stressant!
Les rites chamaniques les plus répandus sont le Kosa et le Kut, ou Gut (qui signifie "rite"). Le Kosa est une offrande aux esprits afin d'attirer leur bienveillance (par exemple, avant la réalisation d'un projet), tandis que le Gut est une danse chamanique effectuée par la mudang afin d'entrer en contact avec les esprits, prédire l'avenir ou connaître le passé.
C'est ce dernier qui fut réalisé lors du Spiritual Korea.
Pour plus d'info et de détails sur le chamanisme coréen, je vous conseille ces quelques pages internet: http://shadowrun.over-blog.com/article-376604.html
http://www.passion-theatre.org/cgi-bin/pti_lol/spectacle/affiche/fiche.pl?id_planning=6033
http://www.iht.com/articles/2007/07/06/news/shaman.php?page=1 (article du Herald Tribune en anglais)
Courte vidéo sur une jeune femme voulant devenir chamane, sous l'égide de Kim Kum-Hwa - cette vidéo montre vite fait certains rite présenté aussi lors du festival:
Après l'exposé sur la cérémonie bouddhiste, le Yeongsanjae, passons maintenant à ce qui a particulièrement retenu mon attention lors de la journée "Spiritual Korea": le rite chamanique!
Nous sommes donc arrivés, Fabienne, Véronique et moi-même, vers 13.00 au Bozar, à l'avance pour pouvoir bénéficier de bonnes places vu le souk que les activités dans le Hall des Bozar provoque. Pas de bol pour nous, arrivées à l'avance ou pas, nous nous sommes faites grillées sur place par des petits vieux qui se sont joyeusement assis sur le banc pile devant la scène (le banc sur lequel mon nom était écrit en lettre de feu, je tiens à le souligner, mais apparemment ça ne leur a pas brûlé les fesses), alors que nous, bonnes poires comme on est et respectueuses des consignes, nous attendions sagement le feu vert des GO des Bozar totalement à côté de leurs pompes …
Passons donc sur cet épisode traumatisant pour en venir au fait: le chamanisme coréen. Il faut tout d'abord savoir que le chamanisme est la plus ancienne "religion" de Corée, et est originaire de Sibérie. Il apparaît en outre que le chamanisme japonais, le Shinto, serait originaire de Corée! Bien évidemment, le bouddhisme et le confucianisme firent reculer le chamanisme, qui fut même interdit et condamné à une certaine époque, mais celui-ci resta cependant bien présent, et est toujours considéré comme un culte à part entière de nos jours.
Autre détails d'importance: les chamans coréens sont en fait majoritairement des chamanes, nommées Mudang. Leur équivalent masculin étant les Paksu. Devenir chamane varie selon que l'on se trouve dans le sud ou le nord: dans le sud, le chamanisme est héréditaire, tandis que dans le nord, le chamanisme est nommé "extatique". On peut le devenir via une transe/possession, ou lorsque l'on contracte une certaine maladie. Etre chamane n'est cependant pas considéré comme un "cadeau": en effet, la Mudang prend en elle la douleur des hommes, leurs problèmes, afin de les en débarrasser, et accumule ainsi tous leurs maux! Et dire qu'on trouve nos jobs stressant!
Les rites chamaniques les plus répandus sont le Kosa et le Kut, ou Gut (qui signifie "rite"). Le Kosa est une offrande aux esprits afin d'attirer leur bienveillance (par exemple, avant la réalisation d'un projet), tandis que le Gut est une danse chamanique effectuée par la mudang afin d'entrer en contact avec les esprits, prédire l'avenir ou connaître le passé.
C'est ce dernier qui fut réalisé lors du Spiritual Korea.
Pour plus d'info et de détails sur le chamanisme coréen, je vous conseille ces quelques pages internet: http://shadowrun.over-blog.com/article-376604.html
http://www.passion-theatre.org/cgi-bin/pti_lol/spectacle/affiche/fiche.pl?id_planning=6033
http://www.iht.com/articles/2007/07/06/news/shaman.php?page=1 (article du Herald Tribune en anglais)
Courte vidéo sur une jeune femme voulant devenir chamane, sous l'égide de Kim Kum-Hwa - cette vidéo montre vite fait certains rite présenté aussi lors du festival:
La cérémonie chamanique présentée ce samedi se nommait Choomogut: elle permet d'entrer en communication avec l'au-delà et de rétablir l'équilibre entre l'homme et la nature. Le hall des Bozar hébergeait pour l'occasion un autel au pied duquel était déposé des offrandes de nourriture (surtout des fruits). Nous apprîmes entre-autre que le rite allait durer toute l'après-midi (près de 8 heures sans interruption!!). Nous avions en prime le privilège d'avoir une des chamanes les plus renommées de Corée présente pour ce rituel: Kim Kum-Hwa. Cette vénérable dame de 70 ans et des poussière pétait la forme cela dit, quand je pense à ma pauvre Mamy qui a quasi le même âge, peut-être qu'être entourée d'esprits fortifie le corps? Voici d'ailleurs un article sur elle trouvé sur le net:
http://www.koreana.or.kr/pdf_file/2008/2008_AUTUMN_E038.pdf
Le rite chamanique était constitué de deux partie: le Jinhonje et le Mansudaetak. Je ne vous étonnerai nullement en vous disant que les explications furent incompréhensibles car énoncées en même temps que les chants et musique du rituel par une jeune femme coréenne à la voix bien trop fluette. Résultat des courses: près de 7 heures de rite chamanisme totalement opaque. On a juste compris que, en gros, le rituel servait à guider les esprits des défunts vers l'au-delà.
Les instruments de musique utilisés pour le Gut sont: le tambour sablier changgo, la flûte taegum, le hautbois piri, les gongs ching et les cymbales kwaenggwari. Le tout joué quasi en permanence, accompagné ou non de chants. A noter que la salle dans le hall des Bozar amplifiait et faisait résonner tous les sons, rendant parfois la musique assez casse-bonbon pour qui n'accrochait pas au rythme – ce ne fut heureusement pas mon cas, j'était littéralement hypnotisée par toute la cérémonie, mais je ne peux malheureusement pas en dire autant pour Fab et Véro qui capitulèrent après 2h, ayant la tête dans leurs chaussettes (hein les filles :D).
Vous trouverez donc le programme (en anglais) tel que donné par les Bozar à la fin de cet article, mais je ne peux malheureusement pas vous dire ce que nous avons vu, ou n'avons pas vu!
La première partie de la cérémonie, Jinhonje, servirait à consoler les esprits des défunts et de les aider à rejoindre un lieu paisible et confortable où ils pourront rester pour l'éternité, mais aussi à assurer la prospérité et la santé des descendants des défunts en question.
Comme vous le constaterez sur les photos, les chamanes utilisent divers "accessoires" pour le rituel: couteaux, trident, tas de linge blanc, clochettes, et même une sorte de poulpe en tissu… Le pourquoi du comment nous a totalement échappé et je n'ai malheureusement rien trouvé sur internet sur le sujet, ce qui m'énerve plus que de raison, moi qui aime tout comprendre!! Grrrrrr!! Les chants variaient aussi et étaient soit à peine accompagnés de musique, soit rythmés de sons quasi tribaux et répétitifs qui m'emplissait la tête: je comprend que l'on puisse entrer en transe avec ce genre d'ambiance! De même, les chamanes se contentaient parfois juste de chanter, mais dansaient le plus souvent en finissant par tournoyer sur elles-mêmes.
Voici déjà quelques photos des chamanes et de leur splendides costumes, ainsi qu'une vidéo tournée à l'envers (désolée, j'ai pas réfléchi en filmant en format vertical avec l'appareil photo, argh >o<).
Le rite chamanique était constitué de deux partie: le Jinhonje et le Mansudaetak. Je ne vous étonnerai nullement en vous disant que les explications furent incompréhensibles car énoncées en même temps que les chants et musique du rituel par une jeune femme coréenne à la voix bien trop fluette. Résultat des courses: près de 7 heures de rite chamanisme totalement opaque. On a juste compris que, en gros, le rituel servait à guider les esprits des défunts vers l'au-delà.
Les instruments de musique utilisés pour le Gut sont: le tambour sablier changgo, la flûte taegum, le hautbois piri, les gongs ching et les cymbales kwaenggwari. Le tout joué quasi en permanence, accompagné ou non de chants. A noter que la salle dans le hall des Bozar amplifiait et faisait résonner tous les sons, rendant parfois la musique assez casse-bonbon pour qui n'accrochait pas au rythme – ce ne fut heureusement pas mon cas, j'était littéralement hypnotisée par toute la cérémonie, mais je ne peux malheureusement pas en dire autant pour Fab et Véro qui capitulèrent après 2h, ayant la tête dans leurs chaussettes (hein les filles :D).
Vous trouverez donc le programme (en anglais) tel que donné par les Bozar à la fin de cet article, mais je ne peux malheureusement pas vous dire ce que nous avons vu, ou n'avons pas vu!
La première partie de la cérémonie, Jinhonje, servirait à consoler les esprits des défunts et de les aider à rejoindre un lieu paisible et confortable où ils pourront rester pour l'éternité, mais aussi à assurer la prospérité et la santé des descendants des défunts en question.
Comme vous le constaterez sur les photos, les chamanes utilisent divers "accessoires" pour le rituel: couteaux, trident, tas de linge blanc, clochettes, et même une sorte de poulpe en tissu… Le pourquoi du comment nous a totalement échappé et je n'ai malheureusement rien trouvé sur internet sur le sujet, ce qui m'énerve plus que de raison, moi qui aime tout comprendre!! Grrrrrr!! Les chants variaient aussi et étaient soit à peine accompagnés de musique, soit rythmés de sons quasi tribaux et répétitifs qui m'emplissait la tête: je comprend que l'on puisse entrer en transe avec ce genre d'ambiance! De même, les chamanes se contentaient parfois juste de chanter, mais dansaient le plus souvent en finissant par tournoyer sur elles-mêmes.
Voici déjà quelques photos des chamanes et de leur splendides costumes, ainsi qu'une vidéo tournée à l'envers (désolée, j'ai pas réfléchi en filmant en format vertical avec l'appareil photo, argh >o<).
Vidéo de la chamane tournyant sur elle-même - désolée c'est à l'envers T_T Si quelqu'un sait comment retourner une vidéo, je suis preneuse...
Encore quelques beaux costumes:
Ici, une des chamanes, habillées plus à la "mode" bouddhiste, chanta quasi sans accompagnement d'instruments.
Voilà la danse réunissant le plus d'accessoires: couteaux, trident et… "poulpe" en chiffon…
Voici le poulpe de tissu! Magnifique non?
Petit détail non élucidé: les chamanes et quelques personnes dans l'audience sans doute plus au fait que nous se frottaient les mains très souvent. Je ne pourrai malheureusement pas dire pourquoi...
Le rite illustré ci-dessous par la chamane et son assistante semblait raconter l'histoire d'une personne attendant 2 amis: la chamane s'assit par terre devant une petite table, fit semblant de guetter l'horizon, de s'endormir, avant d'allumer 3 cigarettes, de manger du riz, de boire dans trois tasses pour au final chausser une paire de sandales en pailles et d'attacher les deux autres à sa ceinture. Elle finit par entrer dans une sorte de transe, aidée par ses assistants.
Ci-dessous, un rite très beau et très calme: la chamane fait brûler du papier et accompagne les flammèches de ses mains comme pour les porter au ciel, le tout en chantant doucement.
Voici enfin quelques photos et une vidéo que je vous déconseille de regarder si vous êtes sensible et n'aimez pas le sang. L'explication de ce rite d'après un article trouvé sur le net (http://radio.weblogs.com/0100269/stories/2004/06/06/kut.html) est la suivante: il s'agirait d'un sacrifice aux dieux. Il est à noter que la chamane ne s'est pas automutilée, le couteau ne la coupant/perçant absolument pas. Le cochon est de plus un animal considéré par les coréens comme un animal symbolisant la richesse et la bonne fortune.
(la vidéo commence à l'envers mais après j'ai eu la bonne idée de revenir à l'endroit)
Après avoir enfoncé ses deux couteaux dans la bouche, la chamane demanda à un pauvre spectateur tout blanc de terreur de venir les lui retirer, avant d'ensuite se mettre à califourchon sur la carcasse du cochon, de découper des morceaux de bidoche et de les goinfrer tout en s'agitant au rythme endiablé du tambour et des cymbales. Personnellement, j'ai trouvé, et ce pour une raison obscure, ce rite extrêmement joyeux. J'avais l'impression que cela célébrait la vie en quelque sorte. Je sais, ça parait vraiment dingue, mais c'est vraiment comme ça que je l'ai ressenti.
Après cette danse pour le moins violente, la chamane embrocha le cochon sur le trident, qui devait ensuite rester en équilibre sur un petit coussin de sel. Il s'agirait en fait de savoir si l'offrande est acceptée des dieux ou pas: si le cochon tient en équilibre, l'offrande est acceptée, si il tombe, c'est râpé. Heureusement pour nous, il a tenu. Il a fallu un peut de temps, mais on a réussi! Ouf!
Les rites suivants furent nettement plus calmes, et même parfois poétique, comme celui illustré ci-dessous: tenant chacun un long morceau de tissu d'un blanc virginal, les assistants des chamanes déchiraient le drap en son centre. Les chamanes se glissaient alors dans la fente faite par la déchirure et avançaient en chantant, fendant le tissu en deux dans toute sa longueur. Elles répétaient cela plusieurs fois afin d'obtenir plusieurs longueurs de tissu et, se plaçant au centre des longues languettes, elles les tressaient ensuite en les faisant passer au-dessus de leur tête à une vitesse assez hallucinante. Elles tournaient ensuite sur elles-mêmes avant de détresser le tissu en le refaisant passer au-dessus de leur tête. Etrange, joli, et totalement incompréhensible…
La fin de la première partie de la cérémonie se termina par une "danse de la joie": le directeur de la cérémonie ouvrit la danse, c'est le cas de le dire, dansant tout d'abord lentement avant de terminer par de petits sauts énergiques suivant le rythme endiablé des musiciens. Les spectateurs furent ensuite invités eux aussi à venir exprimer leur joie, ce que certains firent avec… joie!
La seconde partie de la cérémonie, Mansudaetak, serait un rite qui, normalement, s'étale sur plus de 4 jours! Il fut ici bien évidemment raccourci pour ne durer plus "que" 4 heures. La signification de ce rite semble avoir deux explications. Voici celle des Bozar: "prier pour la longévité et la santé des anciens et pour un voyage paisible vers l'au-delà pour les morts". Voici la seconde explication d'après le contenu de l'article sur la chamane Kim Kum-Hwa: "éviter les désastres et assurer la prospérité et la santé d'une famille, ainsi que la paix et la solidarité dans le village". A vous de faire votre choix…
Le rite débuta sur un cortège très bizarre: les chamanes et leurs assistants étaient grimés comme des saltimbanques, certains faisant semblant de tailler une bavette devant une tasse de thé, alors que les autres faisant le tour de la salle, demandant à certains spectateurs de se lever et de tenir à nouveau un long drap blanc. Totalement loufoque et incompréhensible, encore une fois. Les rites suivants étaient plus classiques: chants, danses (avec ou sans couteaux) et offrande au public. J'ai d'ailleurs reçu une prune coréenne (ça rafraîchit!) et 2 grains de riz offert par le chamane en chef: elle les déposa sur mon pull avec la pointe de son épée. Il fallait ensuite les avaler tout cru. Ca porte bonheur il parait! Les autres cadeaux étaient des tomates, du thé et une petite ficelle à nouer au poignet que l'on doit garder jusqu'à ce qu'elle tombe. Ca m'a fait penser au bracelet d'amitié péruvien de quand j'étais gamine ^^
Je n'ai pas vu grand-chose de la seconde partie du rite, la cérémonie bouddhiste ayant lieu en même temps. Nous arrivâmes cependant à temps pour le final! La chamane Kim Kum-Hwa, armée de couteaux assez épais et habillée un peu comme le fou du roi, faut bien le reconnaître, se mit a frotter les couteaux sur ses cuisses, le long de sa langue, sans verser une seule goutte de sang ou s'entailler les chairs. Les couteaux furent ensuite glissés, lame vers le haut, dans un support en bois au sommet d'un assemblage de bric et de broc (que vous pouvez voir dans la vidéo sur la jeune femme voulant devenir chaman au début de cet article) sur lequel était aussi plantés le drapeau sud coréen et le drapeau belge. La chamane grimpa ensuite sur les lames des couteaux, toujours sans saigner, ce qui semble être un de ses pouvoirs, et distribua des porte-bonheurs (de petits trucs rouges, on a pas vu ce que c'était) ou balança des grains de riz à avaler tout rond.
La cérémonie devait se terminer par une sorte de buffet avec comme plat de résistance le cochon offert en sacrifice plus tôt dans la journée, mais je dois avouer qu'après près de 8heures de chamanisme et de messe bouddhiste, je n'avais plus la force de goûter du porc resté pendant toute une journée dans une salle surchauffée… Je pris donc le chemin du retour, un peu ébranlée par les rites étranges et assez opaques auxquels j'avais assisté, mais heureuse d'avoir pu y prendre part!
Ce fut une véritable expérience!
*********************
Programme Bozar du Spritual Korea – Cérémonie Chamanique
Part 1 Jinhonje
The theme of this event in Belgium is the Memorial GUT. This GUT consoles the deceased spirits and helps them go to a happy place to live in comfort for all eternity. It also prays for the prosperity and wellness of their descendants.The GUT programmed to console the deceased and pray for their ascent to the Heaven is called Ogi GUT or Jinogi GUT.Jinogi GUT performed within a year from death is called Jinjinogi GUT, and it is usually performed for Samoje. However, no other family GUT besides Jinogi GUT is performed within three years (until the end of the mourning period) because it is believed that the deceased may take away wealth. If a family GUT must be performed after two to three years from death, a short GUT is added at the end to console the spirit and spread fruit honey three to four times, and this is called Suwang GUT.
1. Sincheong Ullim
Sincheong Ullim is playing the musical instrument in prior to the start of GUT to drive away bad spirits and purify the surroundings.
2. Sangsan Bugun Dodangmaji GUT
Sangsan Bugunmaji is performed to greet and serve Dongjungbugun (the guardian deity of the village) and the High Wizard so they can look after the villagers.
3. Chobujeong Chogamheung GUT
Chobujeong/Chogamheung GUT washes away all bad energies at the ritual site and invites all good gods to sit at the altar for a joyous feast.
4. Yeongjeong Mullim
Yeongjeong Mullim serves all spirits to avoid illness, worries, and bad fortune.
5. Sodaegam GUT
Sodaegam Nori worships Sodaegam that manages wealth and does not eat meat to pray for longevity and good fortune.
6. Suwang Jeseok GUT
This GUT serves Yeolsuwang so it can look after the deceased.
7. Tasal Gunwung GUT
Tasal Gunwung GUT gathers and serves many spirits of Gunwung and elders that have been killed so the people can prevent shedding blood and getting injured. Today, Saeng Tasal GUT and Igeun Tasal GUT are performed separately, but they used to be performed together in Hwanghae-do Province.
8. Saja Eoreum
Saja Eoreum serves the spirit that accompanies the deceased so that the deceased can be guided to the Heaven. Saja Gunwung GUT is also performed for the ancestors that have been killed brutally.
9. Sangsik Ollim
The food served every morning and evening at the mourning house. Hoesimgok A song composed by Priest Seosan during the Japanese Invasion of 1592. Prays for the deceased to enter the Heaven.
10. Suwangcheon Gareugi
Suwangcheon is the path to the world after death and Suwangcheon Gareugi cleans up this path so that the decreased can travel safely.
11. Mugam
Mugam is the dance performed by the guests who come to the mourning house to relieve their grudge. Every person has a god that dwell in the body, and this GUT is performed to entertain this god. After dancing Mugam, people become energized and lucky.
Part 2 Mansudaetak GUT
After the Memorial GUT in Part 1, Mansudaetak GUT is performed to pray for longevity and health of the elders and a safe trip to the Heaven for the deceased. Sansuwang is performed for this GUT. This GUT is performed for five days. The main GUT is performed for three days and Yeongsil GUT for the remaining two days. This is a very big GUT and cattle and swine are served for it. It is generally performed at the home of nobility or at the shaman's house. The act of serving hen for this GUT is called Samtasal.
12. Ilwolmaji
Ilwolmaji serves Ilwolseongshin, the highest of the guardian deities of shamans.
13. Satto Nori
For Satto Nori, the performers dress up as Old Satto and New Satto to satirize the politicians.
14. Baechigi Sori
A song sung by fishermen while fishing to pray for a good catch.
15. Bokjan Naerim
Bokjan Naerim shares the blessed wine with everyone in the house to distribute longevity and good luck.
16. Chilseong Jeseok Gut
Jeseok Gut serves the Anbang Deity so the family fosters noted men and all descendants live long, healthy lives.
17. Seongsu Geori
Seongsu Geori worships the god served by gods to pray for the safety and prosperity of the family and drive away bad spirits.
18. Doryeong Dolgi
Doryeong Dolgi prays for longevity in this life and a safe trip to the Heaven after death while turning around the ropes, each with names.
19. Byeolddagi
Byeolddagi prays for longevity as the stars by receiving the stars in the sky.
20. Seoul Daegam
Daegam Nori prays for affluence to Daegamshin that manages wealth.
21. Jakdu Geori (Bisu Geori)
Bisu Geori prays for elimination of disasters and prevention of every bad fortune. Families that want to bear a son or heal an illness go to the mountains to perform rituals, and Bisugeum is performed to eliminate disasters that might have been carried home from the mountains.
22. Geollip Daegam
Geollip Daegam Nori is performed to pray for affluence and to bring big wealth into the family.
23. Madang GUT
Madang GUT releases various unknown deities. If there is someone who has travelled abroad as envoy or who has been killed by a tiger, Sasin GUT is briefly performed before Madang GUT.
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