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lundi 29 juillet 2013

Cinq bonheurs

{les super cadeaux d'anniversaire de notre pote japonais}

Je sais je sais. On est lundi. Et les Cinq Bonheurs, c'est le dimanche. Seulement voyez-vous, je suis une grosse feignasse qui a en plus la tête en l'air. Donc non seulement ai-je oublié de prendre des photos de certains de mes petits bonheurs pendant la semaine (en gros, comprenez: c'était de la bouffe et le temps de prendre la photo, j'avais déjà tout englouti), mais en plus, dimanche je n'étais bonne qu'à dormir devant Oblivion, ne me réveillant en sursaut que quand un truc pétait. Voici donc les Cinq Bonheurs, exceptionnellement, du lundi.

{jouer avec Bob-the-Box}

{m'offrir mon premier parfum Exclusif de Chanel: Coromandel. Une merveille.}

{une assiette d'antipasti avec des légumes grillés fait maison par une de mes meilleures amies. Un régal!}

{Lucy finissant la glace amarena}

dimanche 21 juillet 2013

Cinq bonheurs


{confectionner un bouquet extra-terrestre}

Beaucoup de petits bonheurs cette semaine: de chouettes pauses midi avec ma collègue et amie au shopping de Woluwé, faire découvrir des parfums à une copine, m'allonger dans l'herbe fraîche à l'ombre des arbres avec Lucy le soir, manger de la glace aux fruits frais avec Maguth en regardant des séries, profiter de l'airco du bureau. Il fait chaud, mais étonnement, je trouve ça encore gérable. Pour le moment... 

{un des avantages de cette vague de chaleur: sortir mes sandales achetées l'année dernière}

 {un trop top massage chez Matsu-ki samedi matin. J'ai eu du mal à émerger et jamais une heure ne m'a parue aussi courte}

{l'expo de photos estivale au parc du Wolvendael}

{retrouver dans ma garde-robe une très vieille robe de plage de ma Maman dans un état impec'. Notez le "made in W-Germany"}

samedi 20 juillet 2013

Deauty Box - juillet 2013

Respect. Ou Harw Iii Sss Pi-ii Si Ti comme le disait si bien Aretha Franklin. Voilà le thème de la Deauty Box de ce mois de juillet beaucoup trop chaud, lancée à grand renfort de pub sur Facebook au point de nous confusionner toutes: est-ce une nouvelle boîte ou juste celle de juillet? 

Il s'agissait donc bien de la boîte du mois, qui avait pour but de nous faire découvrir des produits d'origine naturelle, bio ou éthique. L'idée était louable et plus qu'alléchante, alors regardons z'ensemble ce que cette boîte bio contenait:

Premier point fort: le ruban satiné blanc a été remplacé par une grosse ficelle, et le rembourrage de la boîte est composée de lichettes de papiers recyclés au lieu de celles noires et luisantes habituelles. 


Le menu est aussi imprimé sur du papier à base de résidus de fruits et de noix et de matériaux recyclés. Il est dommage que cela ne devienne pas la norme (il est stipulé sur le menu que cette impression naturelle est une exception), car l'écologie est un combat de tous les jours, pas juste l'affaire d'un one shot.


Le premier produit qui m'a sauté aux yeux est:

Pierre ponce volcanique Alepia
Sur le coup, je me suis dit "tiens, une pierre de sel pour chèvre, trop bien". Loin d'être un truc à lécher pour palier au manque de sel de mon alimentation composée essentiellement de pizza et de glace Amarena, il s'agit d'une pierre pour prendre soin de mes panards. Après avoir laver mes pattes à 10 doigts, il est conseillé de les frotter avec la pierre pour obtenir des pieds de bébé. Bon, étant donné que je porte quasi tout le temps des chaussures fermées avec des chaussettes, j'ai déjà des pieds de poupon sans callosités. Mais comme en été j'expose mes orteils, j'aime avoir des pieds nickels. Cette pierre est donc le produit parfait qui arrive pile au bon moment. Je verrai si elle remplace ma râpe à peau morte.



Exfoliant karité The Body Shop
50ml, full size. J'ai d'abord cru que c'était un petit beurre corporel, j'était donc très contente de constater que c'était un exfoliant, qui sent vraiment très bon qui plus est. 


Savon noir premium bio au caramel Alepia
200ml, full size. Il est conseillé de prendre une douche ou un bain très chaud pour ouvrir les chakras de peau (aussi connu sous le nom de "pores"), puis de s'enduire lascivement de cette pâte noirâtre et de la laisser agir pendant 5 minutes avant de la rincer à l'eau chaude. On peut ensuite se faire un gommage avec l'exfoliant karité du Body Shop. Il est clair que je vais essayer cette chose étrange et qui ne sent que très légèrement le caramel, mais pas tout de suite: l'idée de prendre un bain chaud en cette période caniculaire me donne juste envie de hurler en m'arrachant la peau à la force de mes moignons d'ongles.


Vernis à ongles Korres
Full size. D'un joli mauve clair (oui je sais, il a l'air bleu sur la photo), il est garanti sans crasses chimiques. Je me vois bien le porter cet été, la couleur étant estivale et douce.


Crayon bio pour les yeux Avril
Full size. Certifié Ecocert et bio, il est d'une belle couleur brun-bronze et composé d'ingrédients 100% naturels. 

Goodies
Un bon de -30% pour un rouge à lèvre Body Shop Colour Crush.

Conclusion
Une bien jolie boîte, très sympa, et dont je pense pouvoir utiliser tous les produits. L'idée de la boîte "Respect" est vraiment très bonne. Je suis contente d'avoir reçu un produit Korres, dont j'aimerai tester les parfums. La pierre ponce volcanique est une bonne surprise, mais le produit que je suis le plus impatiente de tester est le savon noir. 

Je tiens aussi à souligner l'absence du sac à vomi. C'est impardonnable. 

Feedback Deauty Box de juin 2013
Hormis le rouge à lèvre Catrice que j'ai gardé pour jouer comme une gamine essayant le rouge de sa mère, le savon d'Alep Lamazuna que je trouve trop mignon et la mousse à raser Eucerin pour Maguth, j'ai refilé tous les autres produits. La boîte de juin était une déception et j'étais heureuse de me débarrasser de ce énième mascara, de l'échantillon de crème anti-âge microscopique et du thé vert Etat Pur incompatible avec ma peau hyper sensible. J'ai fais des heureuses, et tant mieux. 

mardi 16 juillet 2013

Le briseur d'âmes

Une couverture classe et qui fait lugubre, un titre qui crie "faites un film inspiré de moi" et les mots "psychopathe" et "clinique psychiatrique" dans une même phrase, tout est fait pour donner envie de lire ce polar allemand de Sebastian Fitzek. Il faut dire que je commence à accrocher au genre. 


Après Le chuchoteur de Carrisi, qui était très bien foutu mais dont la fin partait un peu en couille, j'avais un peu peur, au fil de ma lecture du briseur d'âmes, de me retrouver à nouveau face à un thriller prévisible de A à Z. Et bien Le briseur d'âmes m'a bien divertie: Fitzek tire passablement bien son épingle du jeu dans ce huit-clos claustrophobe.

Un psychopathe sème la terreur à Berlin. Ses victimes sont retrouvées indemnes physiquement parlant. Aucune trace de torture ou de sévices quelconques. Mais leur mental semble sévèrement atteint: elles ne réagissent plus à rien, et semblent enfermées dans leur propre corps.

En cette veille de Noël, une tempête de neige fait rage au dehors de la clinique psychologique du Docteur Rassfeld. Le staff, réduit à son minimum, veille sur Linus, un musicien ayant abusé de substances illicites et ayant perdu la faculté de s'exprimer correctement, Greta, une vieille dame anxieuse et se sentant trop seule pendant la période des fêtes pour rester seule, et Caspar, un amnésique qui a tout oublié de son passé, et secrètement attiré par sa psy, Sophia.

Un accident viendra troubler le calme relatif de cette clinique haut de gamme et ammènera le terrible Briseur d'âmes au sein même de ce petit groupe - à moins que ce dernier ait toujours été parmi eux? S'en suivra un vrai parcours de survie dans une atmosphère claustrophobe à souhait, ponctuée de disparitions, de morts violentes et de devinettes.

Le briseur d'âmes se lit vite et bien. On l'imagine très bien transposé au cinéma: un décors glauque, des personnages douteux, un danger incessant et un tueur mystérieux à la technique plutôt étonnante.

Si Le chuchoteur était plus tendu du slibard mais m'avait déçue par une fin un peu trop expéditive, Le briseur d'âmes est son exacte opposé. J'ai trouvé le style de Fitzek un brin trop clean. Certes, son roman se lit presque d'une traite, mais je n'ai à aucun moment ressenti de sentiment d'horreur ou de suspense. Ou alors, à force de regarder des thrillers, films d'horreur, séries policières et autres, je suis devenue un peu blasée du genre. La fin du livre, par contre, était plus travaillée, si pas carrément un brin tirée par les tifs.

Un bon p'tit bouquin policier à lire si vous avez envie que le temps passe plus vite, où que vous soyez (à la piscine, dans le tram, au bureau...)

dimanche 14 juillet 2013

Cinq bonheurs

{participer au Senzeilles Historic Rallye Stage et faire un parcours de dingue avec mon beau-père, tête-à-queue compris}

L'été semble être arrivé cette semaine. Un été plutôt agréable, pas encore trop chaud, avec de belles soirées rafraîchissantes au parc, une ambiance relax au bureau, de bonnes affaires "parfums" sur le net et une impression d'être en vacance dans ma propre ville. Ce fut une semaine calme et reposante, avec en prime une sieste trop mignonne avec ma Maman dans son cocon de jardin. 

{recevoir trois petits parfums solides de Love Etc et un bon d'achat du Body Shop pour me remercier pour mon article et me consoler de la fermeture du magasin à Uccle}

{une soirée géniale et succulente dans tous les sens du terme avec mon parrain et ma douce Sylvie au Bois Savane de Rhode-Saint-Genèse}

{découvrir la floraison extra-terrestre d'un Yucca}
{une nouvelle App trop top sur le Google Store pour faire des mosaïques sans devoir se gratter la rondelle sur Photoshop (merci ma Ju ^_^) }

mardi 9 juillet 2013

De bons voisins

Voici un des meilleurs thriller et analyse psychologique que j'ai lu. Et si le résumé vous semblera familier, c'est parce que le sujet couvre un fait divers abominable datant de 1964: le meurtre de Kitti Genovese, qui a aussi inspiré un autre roman, "Est-ce ainsi que les femmes meurent" de Didier Decoin, lui-même adapté au cinéma en 2012 sous le titre "38 témoins".



Nous sommes donc en 1964, à 4h du matin. Kat sort du bar où elle travaille et  rentre chez elle, ne désirant rien d'autre qu'un bon bain. Mais un destin bien funeste et extrêmement violent l'attend devant la porte d'entrée de son immeuble. Un homme armé d'un couteau de cuisine rouillé l'agresse soudain, la frappe encore et encore avant de prendre la fuite. Elle hurle, et les lumières de plusieurs appartements s'allument. Les silhouettes des voisins de Kat se dessinent derrière leurs fenêtres. Elle va être sauvée, car ils vont appeler les secours, n'est-ce pas? 

Ryan David Jahn s'empare ici de cette histoire vraie pour en faire un livre d'une cruauté extrême qui va relater les deux dernières heures de calvaire de cette pauvre jeune femme qui, jusqu'au bout, va espérer que ces voisins, ces gens qu'elle croise tous les jours, vont l'aider. Mais selon une étude psy, plus nombreux sont les témoins d'un acte de violence, moins seront les chances d'en voir un réagir, chaque personne pensant que "quelqu'un d'autre s'en chargera bien".

Chaque chapitre se concentre sur une ou des personnes en particulier qui seront témoins de l'agression: Kat bien sûr, Frank, un afro-américain marié à Erin, une blanche (nous sommes en 1964 je le rappelle), Patrick et sa mère malade, Larry et Diane, Thomas et Christopher, Peter, Anne, Ron et Bettie, ainsi que d'autres personnages gravitant autour du meurtre (des ambulanciers, un conducteur ayant un accident de voiture, un flic, et le meurtrier de Kat).

Enfermés chez eux, en sécurité, ils seront tirés de leurs petites vies à problèmes par les deux cris déchirant la nuit de Kat. Devant leur fenêtre, dans leur appartement douillet, ils verront la pauvre victime dans la cour, mais aucun ne réagira. Aucun n'appellera la police, les secours, aucun ne descendra voir si elle va bien: leurs petits problèmes sont tellement plus importants.

Car tous les personnages de ce roman ont des tracas: de couple, de santé, de décisions à prendre. Nous plongeons au cœur de chaque appartement pour découvrir la vie de ces braves gens, et être nous aussi les témoins du meurtre, mais également des disputes conjugales entre Larry et Diane, de la fragilité de Thomas, ou encore de la bravoure de Frank, le seul qui aurait sans doute réagit, mais qui était lui-même en bien mauvaise posture lors de l'assassinat. 

La plume de Ryan David Jahn est implacable et nous plonge dans l'horreur de ce qu'ont dû être les derniers moments de cette pauvre jeune femme, mais aussi de l'impassibilité des gens qui l'ont tous un jour croisée et qui vont la laisser mourir. De bons voisins est un livre qui vous prend aux tripes, qui répugne, qui choque, et qui marque. Un putain de bouquin.

dimanche 7 juillet 2013

Cinq bonheurs

 {un moulin à vent coloré au détour d'une rue}

 Cette semaine j'étais en congé. J'ai à nouveau goûté à ce que la vie, la vraie, pourrait être, si je pouvais gagner mon salaire en m'amusant ou en n'en foutant pas une. Lundi, j'ai commencé par un superbe massage chez Matsu-Ki pour ensuite ne rien glander, histoire de bien faire comprendre à mon cerveau que ça ne valait pas la peine de s'énerver durant les sept jours à venir. Comme il a même fait beau sans faire trop chaud, j'ai pris un peu de couleurs à force de promener la Pouille. Moi bronzée, quelle hérésie. Nous avons aussi osé aller au Kiné voir Man of Steel (billet à venir. Ou pas c'est selon). On a craint à un moment se retrouver dans la même situation horrifique qu'il y a un an, mais non. J'ai eu une grosse peine en constatant que le Junkfood Deluxe n'existait apparemment plus alors que je comptais m'envoyer deux de leurs délicieux burgers toute seule samedi. J'ai pleuré, mon cholestérol aussi. 

Une bonne et belle semaine au final, pleine de découvertes, de chouettes sorties et de repos (bien?) mérité.

{participer à l'Ommegang cuvée 2013 avec ma fidèle Sœur Marie-Joséphine du Troufion Perdu des Terres du Doux Lieu}

{faire un plein de produits chimiques au supermarché à bonbons au Kinépolis}

{trouver enfin un vase style apothicaire pour faire des bouquets courts}

{faire le plein de miel à La Maison du Miel}

samedi 6 juillet 2013

Tendance Parfums, mon petit paradis


Ce matin je me suis levée tôt pour braver les foules déferlantes de Waterloo se ruant sur les soldes. Il était 11.00 quand je me suis garée sur le parking du Passage Wellington et les températures atteignaient déjà un étouffant 26°C. Mais pour une fois, moi qui suis une abonnée aux sweat-shirts à capuche, porter un t-shirt m'arrangeait plutôt bien vu que j'allais avoir besoin d'un maximum de peau disponible. 

Ma mission: trouver et tester les parfums de la petite boutique confidentielle Tendance Parfums du Passage Wellington à Waterloo. 

Alors que je me croyais définitivement perdue dans les couloirs labyrinthiques de ce centre commercial, j'aperçu enfin une petite vitrine arborant fièrement les couleurs d'Acqua Di Parma. Avec un "haaaa!" victorieux en tête, j'entrais dans ce petit temple dédié aux parfums et fut accueillie chaleureusement par le patron, Luc Degrève. 


C'est une passion commune qui a amené Luc et sa femme Catherine a se consacrer aux parfums de niche. A la base enseignants tous les deux et possédant une entreprise de jardin (emploi que Luc continue d'ailleurs en parallèle), puis propriétaires d'un magasin d'artisanat de luxe, c'est un coup de cœur pour la marque Esteban il y a 12 ans de cela qui décida nos deux passionnés à se lancer dans l'aventure parfums. 


C'est au fil des salons pour professionnels que les liens se tissent entre les Degrève et les marques de niche. A Florence et Milan ils rencontrent divers créateurs et, en fonction du marché, des objectifs communs, des personnalités et du prix bien sûr, les accords se font et leur garantissent une exclusivité pour la région de Waterloo. Tendance Parfums est née et ravi les sens de ses clients depuis cinq ans déjà.


Si à première vue Tendance Parfums semble fort semblable à Senteurs d'Ailleurs, il s'en démarque en offrant des collections exclusives, de vrais petits bijoux dont je n'avais jamais entendu parler auparavant. 

Cependant, pour moi, la force de Tendance Parfums réside dans l'accueil et les conseils qui sont donnés à la clientèle. Avec un sourire doux et une attitude très humble, Luc m'a guidé dans son petit paradis. On le sent véritablement passionné. Aucune marque n'a de secret pour lui. Il peut vous conter la naissance de Penhaligon's, vous expliquer pourquoi on parle de parfum "de niche", d'où vient le bois de oud, qui est le créateur derrière Juliette Has a Gun, vous expliquer la pyramide des parfums (note de tête, de base et de fond) et pourquoi les testeurs sont de petits morceaux de gaze dans de petits récipients, ce que représente chaque partie des flacons des fragrances Amouage ou encore comment est née l'eau de Cologne. Un véritable voyage sensoriel mais aussi culturel.


Pendant près de deux heures, j'étais au paradis. Luc considère ses clients comme des stars et leur consacre tout son temps, fournissant autant d'informations qu'il le peut, ou les laissant tout simplement déambuler entre les flacons pour sentir, tester à leur guise et se laisser emporter par cet univers incroyable qu'est la haute parfumerie. 

Voici un bref aperçu des fragrances exclusives que l'on trouve chez Tendance Parfums:

Une très belle gamme de parfums étonnants et subtils, créée par des français. Je les ai quasiment tous testés, et il me fut très difficile de choisir. Chaque parfum porte un nom poétique qui raconte une histoire. J'ai fini par craquer pour Hiroshima Mon Amour.

A savoir, le designer des flacons de la marque ayant malencontreusement "copié" un modèle existant, la ligne est en ce moment à l'arrêt avec, on l'espère, une reprise en septembre une fois le contentieux juridique réglé et un nouveau design de flacon trouvé. Si vous voulez un collector de Nez à Nez, c'est le moment c'est l'instant.  



Créée par Romani Ricci, l'arrière petit-fils de Nina Ricci. La gamme s'adresse plutôt à des jeunes filles ou même des ado. Les jus sont légers, fun, et ont des noms qui claquent: Lady Vengeance, Calamity J, Citizen Queen, Not a Perfume. Leur défaut: ils sont très volatiles et ne restent pas sur la peau.


Très ancienne maison de cognac, Frapin a lancé une gamme de parfums inspiré de son histoire. Je n'ai pas eu assez de peau pour tester leurs jus, il faudra donc que je retourne à Tendance Parfums pour parfaire mon éducation.


Un nez de Florence qui a lancé sa propre gamme. Son parfum Teint de Neige est l'un des jus phare de la gamme. Un peu trop poudré à mon goût, mais tout comme Frapin, je n'ai pas eu l'occasion de les tester décemment. 


Des parfums de niche en directe provenance du Sultanat d'Oman. Si les flacons m'ont paru un peu kitsch au premier coup d’œil, les explications données par Luc sur leur symboliques me les font voir à présent comme de petites œuvres d'art. 


A savoir aussi, Tendance Parfums possède encore quelques flacons de l'ancienne collection Annick Goutal, comme Eau de Camille, Eau de Charlotte et Folavril. Ils ont aussi en testeur uniquement Eau du Ciel et Eau du Sud si vous désirez les commander via le site d'Annick Goutal en les ayant testé auparavant. 


Ma visite touchant à sa fin, Luc me fit un dernier cadeau en préparant un "bar à oud": cinq parfums différents ayant tous le bois de oud comme composant me furent proposés afin que je puisse en percevoir toute l'intensité et les variantes, du oud presque brut au oud presque eau de Cologne en passant par un oud légèrement fleuri-sucré. Une vraie découverte olfactive!


Si le monde des parfums vous intrigue, si vous avez des questions et que vous n'avez jamais trouvé quelqu'un qui était en mesure de vous répondre sur les composants des fragrances, ou si tout simplement vous voulez passer un moment inoubliable, je ne peux que vous conseiller de vous rendre à Tendance Parfums. Le déplacement en vaut largement la peine. 

Et peut-être y trouverez-vous ce parfum qui vous fait rêver.

Tendance Parfums
Passage Wellington
Chaussée de Bruxelles, 165
1410 Waterloo
Tel: 02 354 73 37
http://www.parfumerietendance.be/




mercredi 3 juillet 2013

Pandemonium

Nous avons tous au moins une fois dans notre vie vu un film d'horreur ou une série à suspens se passant dans un vieux sanatorium abandonné et hanté. Le lieu est propice au genre, de par sa taille, ses diverses pièces et salles d'opération dans lesquelles Zeus seul sait ce qui s'y est passé. 

En BD par contre, je n'avais pas encore eu l'opportunité d'inaugurer le genre. Et si quelqu'un pouvait signer un scénario lugubre, glauque, stressant et  oppressant, c'est bien Christophe Bec.


Pandemonium conte l'histoire horrifique de Doris et de sa petite fille Cora, qui, atteinte de la tuberculose, va devoir être internée au Waverly Hills Sanatorium. Nous sommes en 1951 et, avec son médecin-chef réputé, Doris pense faire au mieux pour sa petite fille, vu qu'elle même fut hospitalisée là-bas dans sa jeunesse. Mais dès son arrivée, Cora voit et perçoit des choses cauchemardesques, jusqu'à sombrer dans l'horreur pure. 

Je vous avais parlé de Bec il y a peu, avec Carthago et Sanctuaire (billet à venir). Le type semble avoir un don pour écrire des thrillers fantastiques qui glacent le sang.

Cette fois, c'est Stefano Raffaele, dessinateur italien spécialisé dans les comics, qui illustre cette BD. 

Le trait de Raffaele est réaliste, fin et extrêmement expressif. Ce qui rend les scènes d'horreur particulièrement perturbantes. La coloration participe grandement à ce sentiment d'oppression que l'on ressent: des ciels orageux et menaçants, des lumières verdâtres, tout les éléments classiques sont ici réunis avec brio pour nous plonger dans une atmosphère froide et terriblement  inquiétante.

A réserver aux aficionados du genre. Si vous n'aimez pas les histoires fantastiques/horreur, passez votre chemin au risque de faire des cauchemars. Composé de trois tomes, Pandemonium est aussi disponible en intégrale. 

Il est aussi intéressant de savoir que le Waverly Hills Sanatorium existe bel et bien, qu'il a de fait été construit pour soigner les malades de la tuberculose avant d'être racheté à de multiples reprises. Il est à ce jour toujours en rénovation pour devenir un hôtel de luxe et est réputé comme l'un des endroits les plus hantés des Etats-Unis. Perso, j'irai pas dormir là-bas...

lundi 1 juillet 2013

La vérité sort de la bouche de Maguth - part 8


"Tu sais que ce que tu portes, ce sont des trous qui se souviennent vaguement avoir été des chaussettes"


Qu'il m'a dit lors que j'enfilais mes chaussettes de promenade. Oui, car quand je promène Lucy au parc, je me fringue "parc", à savoir un vieux t-shirt/pull/veste, un froc de jogging noir qui doit tenir la semaine si pas plus, et une paire de vieilles chaussettes de sport par dessus mes chaussettes normales quand je mets mes bottes... Essayez de promener un chien sans revenir dégueu, et vous verrez!


Bienvenue ici ! Welcome !

Un joyeux bordel et un véritable mic-mac de ce que j'aime (ou pas), avec photo, jeux débiles, sondages navrants, bref, ma vie quoi ;) N'hésitez pas à laisser un p'tit mot!
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